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En vous calmant vous vous apercevez que vous respirez et que dans chaque respiration, toute sa Grâce, son attention, sont contenues. Le fait de s'en apercevoir, d'en prendre conscience suffi à nous faire ressentir un sentiment de gratitude, alors vous revenez en paix.
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Le Saint-Nom existe, il n'y a pas à l'inventer. Quand nous en avons conscience, aussi peu soit-il, par la pratique de la technique ou au détour d'une activité favorable à la concentration, on en ressent les bienfaits.
Le Saint-Nom est en nous. On le rencontre aussi au-dehors, où transparaît son harmonie. Là où il est le plus proche, c'est au « centre de nous ». Il est plus facile de se tourner dans cette direction que dans toute autre.
Quand on se tourne en soi, ça ne veut pas dire que l'on se détourne du reste. La méditation formelle, assis sur son coussin, les yeux fermés, est un moment spécial durant lequel on se regroupe en ignorant tout le reste.
Durant la journée, dans le service, on peut se tourner vers le Saint-Nom sans, pour autant, se fermer. C'est le principe de ce pilier de La Voie. Pourtant, même en regardant dehors, vous ne voyez pas uniquement la forme, mais son essence aussi.
Le bon endroit
Pour avoir cette claire vision, il est nécessaire que votre conscience soit au bon endroit et le bon endroit, pour une conscience, c'est dans le Saint-Nom, dans la pratique de la technique. Vous pouvez le faire dans le service, dans la méditation formelle et dans les pauses Saint-Nom.
Je vous conseille, cinq fois par jour, de vous arrêter de faire ce que vous faites, de vous asseoir et de pratiquer profondément la technique, jusqu'à ce que le rythme de votre mental soit redescendu un peu.
Si vous n'arrivez pas à « ressentir » le Saint-Nom, il est inutile de respirer plus fort, comme on force une pompe. Le Saint-Nom, même s'il est partout, ne vient pas en vous en respirant, il ne s'agit pas du pràna ! La respiration est un support de concentration.
Le Saint-Nom est déjà en vous. Se concentrer plus fort, cela veut dire faire seulement ça. Ayez confiance ; le doute vous éloigne de l'instant, or la conscience du Saint-Nom est dans l'instant.
Calmez-vous
En vous calmant, vous vous apercevez que vous respirez et que dans chaque respiration est contenue la Grâce. Le fait d'en prendre conscience suffi à vous faire ressentir de la gratitude, la paix intérieure. Cette paix n'est pas forcément remarquable, extraordinaire, mais la paix, c'est la paix.
On parle beaucoup de bonheur, d'épanouissement, d'accomplissement, de réalisation, d'éveil et de Libération, mais combien parlent de paix ? La paix dont je vous parle n'est pas l'absence de guerre. Cherchez la paix et vous la trouverez. Vous verrez alors qu'elle est de la même famille que la béatitude.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com