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Combien de temps dure l'instant ? Après bien des questionnements et de pratique, je suis arrivé à la conclusion qu'il dure le temps d'une respiration, étant entendu qu'une respiration est faite d'une inspiration et d'une expiration. On pourrait se dire que l'instant est toujours le même.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, l'instant présent et la respiration.
Chaque respiration dure un instant et le présent est un continuum fait d'instants qui se succèdent

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

La vie, avec la conscience du Saint-Nom, c'est l'instant présent qui se renouvelle sans cesse. On peut se demander le temps que dure l'instant présent, après bien des questionnements et de pratique, je suis arrivé à la conclusion qu'il dure le temps d'une respiration, c'est-à-dire le temps d'une inspiration et d'une expiration.

 

On pourrait se dire que l'instant est toujours le même, et que l'on va s'ennuyer. On sait aussi combien l'ennui est mal supporté par les jeunes générations, mais c'est faux ; l'instant n'est jamais le même.

 

C'est paradoxal, puisque je viens de vous dire que l'instant présent se renouvelait sans cesse, mais justement, s'il se renouvelle, c'est qu'il est nouveau sans cesse !

 

Tout change, sauf l'instant

 

Quand bien même, l'instant serait toujours égal à lui-même, nous, nous sommes différents à chaque instant. Notre état émotionnel, nos pensées, nos occupations, la profondeur de notre conscience (attention), l'environnement que l'on voit, que l'on entend, que l'on sent varient sans cesse, c'est ainsi que l'on ressent l'instant comme différent.

 

Les événements, les circonstances de l'existence changent, ce qui nous fait oublier que l'instant est toujours semblable à lui-même. Quand on sait comment se concentrer sur l'essence de l'instant, on ne peut que se rendre à l'évidence qu'il est toujours le même, que l'instant présent est un continuum.

 

Une précision, à l'attention des personnes qui n'ont pas eu la Révélation (des techniques), à propos du Saint-Nom : il n'est pas un mot. Le Saint-Nom, c'est deux choses ; une technique de méditation, une des quatre révélées sur La Voie et le principe immanent qui est à l'origine de la vie. Il crée la vie, il est la vie et il garde la vie… vivante !

 

On pourrait dire que le Saint-Nom est « créateur-protecteur-destructeur », ce qui fait penser au Trimùrti des hindouistes, avec Brahmà, Vishnou et Shiva. Brahmà personnifie la création, Vishnou, la préservation et Shiva, la destruction (qui est en fait la mutation).

 

Les hindouistes considèrent ces trois pôles de la vie, comme des dieux différents, mais il s'agit, en fait, de symboles pour dire les différentes facettes de la vie ou Saint-Nom.

 

Pratiquer le Saint-Nom

 

Le mot « Saint-Nom » n'est qu'un mot et la technique de méditation, qui porte ce nom, n'a rien à voir avec un mantra. Encore une fois, le Saint-Nom ne peut ni se dire, ni s'écrire. Il porte d'autres noms, comme : le « Verbe », le « Saint-Esprit », le « Satnam », la « Parole » (« Au début, la Parole était avec Dieu, la Parole était Dieu », Jean 1:1), la « Vertu du Tao », etc.

 

Rester dans l'instant, tout le temps, par la pratique de la technique (du Saint-Nom), ne nous emprisonne pas dans l'instant, car la conscience du Saint-Nom nous libère. Elle nous libère de nous-mêmes, ou plutôt de ce que l'on croit être nous-mêmes, mais qui n'est pas le « soi » profond, seulement des émotions et des pensées hors de contrôle.

 

La conscience de l'instant

 

La conscience du Saint-Nom (par la pratique de la technique) nous libère des émotions et des pensées, du faux-ego (qui est la vanité). Le faux-ego (que la plupart des gens nomment l'ego), c'est la confusion, le résultat de l'absence de conscience-profonde. Cet état de confusion se manifeste par une grande vanité et par la souffrance mentale.

 

Cette confusion vient de ce que nous, l'esprit, perdons le contrôle sur le mental et qu'il est laissé sans maître. Son activité, en « roue libre », crée le faux-ego et une vision aberrante de l'existence, des autres et du monde. C'est ce que l'on nomme l'illusion (ou Màyà).

 

La conscience de l'instant nous libère du passé, nous libère du futur, nous libère de l'obsession que nous avons de nous-mêmes. Si notre principal centre d’intérêt, c'est nous, alors nous sommes prisonniers de nous, ou plutôt de l'idée que l'on se fait de nous. En vérité, nous ne sommes pas l'idée que l'on se fait, que d'autres se font de nous.

 

Le « soi » profond, que nous sommes vraiment, n'a rien à voir avec l'image que nous en avons. C'est en se libérant de cette image, en se libérant de ce « soi », que l'on se trouve, que l'on retrouve le vrai « soi » que nous sommes, et ce vrai « soi » a à voir avec le Saint-Nom : il fait partie de son harmonie.

 

Penser, comment faire autrement ? Je sais qu'il y en a qui affirment que l'on peut faire cesser la pensée par la méditation profonde (dhyana ou samadhi), mais ce n'est pas vrai… Le cerveau fonctionne H24, de notre naissance à notre mort et des pensées, des émotions, il y en a H24 aussi.

 

Maîtriser son mental

 

Ce que l'on peut faire, c'est ne plus écouter les pensées, jusqu'à ne plus les entendre, comme si l'on avait changé de pièce, las d'entendre les discussions sans fin d'une fête, se tenant dans le salon.

 

Quand on ne prête plus d'attention aux pensées, on peut avoir l'impression qu'elles ont cessé, mais non, ce ne sont pas les pensées qui ont cessé, c'est nous qui n'y prêtons plus attention !

 

Toute la journée, nos pensées divaguent… Pas dans le sens de délirer, mais dans le sens de divaguer, c'est-à-dire d'aller au hasard, sans but précis.

 

Nous ne sommes pas obligés de les écouter, ni de les suivre, dans leurs divagations. C'est ça le « service », ou le « non-agir » dont parlait Lao-Tseu, ce contrôle (Pratyàhàra) que l'on exerce sur son mental, quand nous en sommes les maîtres.

 

Quand on est toute la journée, dans le service, c'est-à-dire l'action faite dans la conscience du Saint-Nom (la pratique de la technique), on est dans la conscience de l'instant, qui se renouvelle à chaque respiration.

 

C'est fou, parce que les mots « esprit », « âme » et « spiritualité » ont leurs racines dans le mot « souffle », « respiration », tant par les origines hébraïques, grecques, latines que sanskrite (Voir le texte : « Signification de l'âme »). Ainsi, il devient possible de réaliser la raison, le propos de notre venue dans ce corps, en ce monde, dans cette existence qui est la nôtre.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

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