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Quand on quitte la ville, qu'on se retrouve dans un milieu sain, où l'air est meilleur, où il y a moins de bruit, moins de gens, moins de dangers, au premier abord, on trouve ce milieu silencieux et l'on a un peu peur de ce silence. Le bruit nous manque. C'est comme quand on est habitué à manger des plats cuisinés, des aliments transformés par l'industrie agro-alimentaire et qu'un jour, on cuisine des produits bruts. 

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la paix, le silence et l'agitation.
Quand on est habitué au bruit et à l'agitation c'est difficile de vouloir être en paix

 

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L'accueil du blog

 

 

Notre cerveau a un système de sécurité, le « système d'activation réticulaire » qui permet de réguler l'intensité de son analyse des données transmises par les sens. Ce système décide s'il y a danger ou non, pour l'intégrité du corps et du psychisme.

 

Un exemple : quand vous entrez dans une baignoire d'eau chaude, c'est difficile, mais au bout de quelques instants, si cette eau ne représente aucun risque de brûlure, le système d'activation réticulaire va baisser l'attention du cerveau sur les terminaisons nerveuses de la peau, qui captent la température et l'eau ne vous semblera plus aussi chaude.

 

C'est pareil quand vous voulez vous baigner dans l'océan : l'eau vous semble froide au début, mais après elle vous semble « bonne ».

 

C'est la même chose en spiritualité ! Quand vous vivez dans une métropole, vos sens sont très sollicités : l'odeur, le bruit, les mouvements, les dangers, la pollution, la foule, etc. Ce milieu est dangereux pour votre santé physique et psychique et votre système d'activation réticulaire est en alerte.

 

Tant que vous restez dans ce milieu, dangereux, votre système reste en mode « danger » ; il n'y a aucune raison qu'il baisse sa garde ! À force, il craque, c'est la dépression assurée, le burn-out, les insomnies, l'agressivité, le divorce, les maladies cardiaques, etc.

 

Changer de paradigme

 

Quand on quitte la ville, et que l'on se retrouve dans un milieu plus sain, où l'air est meilleur, où il y a moins de bruit, moins de gens, moins de danger, au premier abord, on a un peu peur de ce silence. Le bruit nous manque.

 

C'est comme quand on est habitué à manger des plats cuisinés, des aliments transformés par l'industrie agroalimentaire et qu'un jour, on se cuisine des produits bruts. On décide de peu saler, de ne plus consommer de sucre, de manger moins gras. Au début, cette alimentation nous semble triste, fade ! Il faut un moment avant de trouver ça bon. Ensuite, si on mange des produits transformés, on trouve ça trop salé, sucré et gras.

 

C'est comme un déménagement à la campagne, il faut un moment pour entendre le bruit du vent, des feuilles, les oiseaux. On sent les parfums de l'herbe, du foin, de la terre, des fleurs, au printemps, etc.

 

On voit les abeilles, les bourdons, les vers de terre, les oiseaux dans les arbres et posés sur les champs, etc. On s'est désintoxiqués du bruit, du sel, du gras, du sucre, des gaz d'échappement, du stress, de l'animation. Toutes ces choses sont fortes, elles s'imposent à nous. C'est la même chose avec le Saint-Nom et les pensées, les émotions, le mental.

 

Le mental

 

Je discutais avec une traductrice qui avait du mal à traduire « mental » en allemand, dans le sens que je lui donne, mais le sens que je donne au mot « mental » n'existe pas en allemand. On a fini par trouver « psyché ». Le mental, c'est ce que les psys nomment le psychisme.

 

Comme un ordinateur a un système d'exploitation, le cerveau, qui est l'ordinateur, a un système d'exploitation, le mental. Le mental produit toutes sortes de sous-produits, en fonctionnant. Dans le yogasûtra (de Patanjali), tout cela porte un nom : « vrttis ». C'est tout ça le mental.

 

Un mental qui n'a pas de maître, qui est laissé à « lui-même », est comme un brouhaha, le bruit de fond de la grande ville. C'est comme les goûts forts du sel, du sucre et du gras des plats cuisinés par les industriels.

 

Notre sens du goût est complètement anesthésié par tout ça. On n'est alors plus capable de goûter la simple saveur d'un poireau, d'une carotte, d'un poisson, d'un œuf, du riz. Tout ce bruit constant fait que l'on n'est plus capable d'entendre le silence.

 

Le silence et sa musique

 

Le silence possède sa musique et la musique du silence, c'est la musique intérieure (nada, en sanskrit). Ce n'est pas que la symphonie de la nature. Si vous allez quelque part où règne le plus parfait silence, vous entendrez la musique intérieure, la musique du silence, que l'on peut entendre en pratiquant la technique de méditation dite « de la musique », enseignée au moment de la Révélation, sur La Voie.

 

C'est un des propos de la pratique de La Voie, vous habituer à cette paix, à ce « silence » intérieur. Il faut des mois, parfois des années pour se désintoxiquer du mental, après avoir reçu la Révélation et avoir commencé d'observer la sadhana de La Voie (les quatre piliers). Si vous arrivez à la Révélation, avec un mental maître, il va falloir vous habituer à en prendre le contrôle, à réaliser que vous n'êtes pas le mental, mais l'âme.

 

La pratique de la technique dite « du Saint-Nom » vous apprend à différencier les deux pôles de la dualité, le bien et le mal. Il vous appartient ensuite de choisir entre ces deux pôles. La technique du Saint-Nom ne vous retire pas votre libre-arbitre !

 

Avec du temps, vous comprenez, vous intégrez que vous êtes la conscience et pas vos pensées. Vous commencez à considérer vos pensées de l'extérieur. Alors, vous pouvez prendre le contrôle de votre mental et l'utiliser.

 

Vous, les nouveaux pratiquants, ayez un peu de pugnacité, de volonté au début. Les résultats viendront, ils viennent toujours, mais ils ne viennent que si vous pratiquez.

 

La Voie est une pratique. Les nouveaux pratiquants s'attendent à ce que les « choses de la Voie » aient la même force que les « choses du monde », mais non, elles sont plus subtiles, plus douces et la brutalité, la force des choses du monde, des plaisirs des sens, cachent la subtilité spirituelle. La pratique régulière vous fera retrouver votre sensibilité spirituelle.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

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