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English below. Quand on dort, que l'on rêve, on ne se dit pas que l'on est en train de rêver ; on se croit dans la réalité. Quand on se réveille, que l'on se lève, habituellement, on ne tient pas compte des rêves pour vivre notre vie.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la méditation et le service ou non-agir.
Si vous arrivez à la méditation après une journée passée à être hors de vous, comment voulez-vous méditer ?

 

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Quand on dort, que l'on rêve, on ne se dit pas que l'on est en train de rêver ; on se croit dans la réalité. Quand on se réveille, que l'on se lève, habituellement on ne tient pas compte des rêves pour vivre notre vie. Je ne parle pas des rêves comme : « Je rêve d'un monde meilleur », « Je rêve d'une promotion », ça, ce sont des rêves qui nous motivent dans la vie réelle, mais je vous parle des rêves que l'on a pendant notre sommeil.

 

Rêve et réalité

 

2. C'est ainsi que ça se passe en spiritualité, sur La Voie : quand on est « dans le Saint-Nom », que ce soit la pratique de la technique et/ou la conscience de sa paix, dans le service, au cours de la journée, ou en méditation formelle, assis sur son zafu (coussin de méditation), on réalise, sans même y penser. On ne se le dit pas forcément, quand on médite sur le Saint-Nom, « C'est fou, je suis revenu à la réalité » mais on le ressent.

 

3. En fait, la vie que l'on mène habituellement, quand elle n'est pas dans le Saint-Nom, est comme un rêve. Ce qui ne veut pas dire que pour un observant, la vie passée en dehors du zafu, de la méditation formelle (ou profonde), n'est qu'une illusion, car il y a le service.

 

4. Le service est une sorte de méditation en action. On médite en faisant sa vaisselle, on médite en balayant le sol, on médite en conduisant son auto, on médite en mangeant. On peut méditer en faisant tout… théoriquement, parce qu'en pratique ce n'est pas toujours évident.

 

5. On peut méditer ainsi du lever au coucher, ce qui s’appelle la « Réalisation », qui est le but de La Voie. On peut pratiquer la technique du Saint-Nom en faisant tout ce que l'on a à faire, moins profondément qu'assis, les yeux fermés, sur son coussin de méditation (zafu).

 

6. C'est suffisant pour que l'on sente, en agissant ainsi, qu'à ce moment-là, on est dans la vraie vie, dans la conscience de la vie. On se rend compte à quel point elle est belle, précieuse et que tout est imprégné du Saint-Nom.

 

La vie en conscience

 

7. J'ai déjà pris cet exemple, excusez-moi de me citer, le Saint-Nom, pour un observant, c'est comme la force pour un Jedi, dans les films de Georges Lucas, « La guerre des étoiles ». Les Jedis disent que la force est ce qui baigne tout l'univers et ses créatures.

 

8. C'est exactement ça, le Saint-Nom, le Verbe, la Parole ou, comme disait Lao-Tseu, la « vertu du Tao ». Le Tao, c'est l'infini et sa vertu, c'est d'être la vie en chaque chose, en chaque être vivant. La vie qui est dans une pierre, dans une herbe, dans un animal et dans un Homme est la même. La conscience est différente.

 

9. Tout est empli de la même vie, mais la conscience, c’est encore autre chose. La conscience, c'est de se rendre compte de cette vie et de son importance. Cette conscience individuelle est donnée par l'ego. C'est parce que l'on a un ego que l'on peut méditer.

 

10. Vous le savez, pour nous, l'ego n'est pas le méchant de l'histoire… Le méchant de l'histoire, c’est le « faux-ego », comme expliqué dans la Bhagavad-Gîtâ et le Bhaktimàrga.

 

11. On se rend compte que l'on est en train de vivre sa vie « pour de vrai », lorsque l'on est « dans le Saint-Nom », la pratique de la technique et/ou la conscience de l'amour intérieur que le Saint-Nom fait rayonner.

 

12. On peut pratiquer la technique et ne pas le ressentir, on peut la pratiquer et le ressentir ou ne pas le ressentir et le ressentir aussi, d'ailleurs, quand on est très amoureux ou occupé à quelque chose qui nous demande toute notre concentration. On ressent alors cette plénitude, cette sensation d'accomplissement, de non-désir, de satisfaction suprême.

 

13. La satisfaction suprême, c’est quand on n'a plus de désir et que l'on est conscient de la béatitude, dans la satisfaction ultime. Ce n'est pas comme si on avait pris un LSD et que l'on se baignait dans le Pacifique à la poursuite d'un dauphin rose… ce n'est pas ça, la satisfaction suprême. C'est simplement une satisfaction que rien ne peut déranger, qu'aucun désir ne peut venir effacer. On est satisfait, on ne veut plus rien et là, c'est extraordinaire.

 

Petit secret de spiritualité

 

14. Un petit secret de spiritualité : avec le temps, les années de pratique, on se rend compte de quelque chose ; c'est que la pratique de La Voie n'est pas faite pour aller pêcher en soi de la paix, du discernement, de l'amour, de la joie de vivre, du détachement pour, ensuite, aller dans la vie sociale, exister d'une bonne façon. Bien au contraire, on se rend compte que c'est l'existence, menée de la bonne façon, qui permet d'aller en méditation profonde, pour y cueillir les fruits de La Voie.

 

15. On ne va pas, en soi, cueillir les fruits de La Voie, pour ensuite les manger dans le monde, mais on va vivre dans le monde, de telle façon qu'au moment de la méditation profonde, on puisse aller dans cette réalité encore plus fort que dans le service.

 

16. Être dans le service, c’est être dans le monde matériel, tout en gardant une petite part de notre attention sur l'essentiel, sur la Grâce que Dieu nous donne, à chaque instant, de vivre, par une technique particulière que l'on nomme « la technique du Saint-Nom », la réalité, sa réalité, au-delà des sens, au-delà de la vie et de la mort.

 

17. C'est là, dans la méditation profonde, que l'on peut avoir une parfaite conscience de la béatitude, satçitananda. Pour arriver à cet état très subtil, on doit passer sa journée à tenir le fil d'or du Saint-Nom, du service.

 

18. La journée a pour but de nous préparer à la méditation… Elle a aussi comme raison d'être d'élever nos enfants, de travailler, de nous occuper de notre foyer, etc. Mais spirituellement, elle a pour raison d'être de nous préparer au rendez-vous avec la béatitude.

 

19. Quand on voit la différence qu'il y a entre la vie passée la conscience dans le Saint-Nom et la vie passée hors de cette conscience, c'est énorme : d'un côté, on vit, de l'autre on existe. Exister, c'est bien, vivre, c'est incomparable.

 

20. Quand on fait les choses en conscience du Saint-Nom c'est ça la dévotion ! Si vous travaillez bien, pour être payé et que vous travaillez excellemment bien, ce n'est pas la même chose. Si vous travaillez excellemment bien, vous ne serez pas mieux payé.

 

21. La différence entre travailler bien et excellemment bien, c'est ça la dévotion, le service ! Faire les choses bien, vous le faites parce que vous y êtes obligé, mais faire les choses plus que bien, c'est pour Dieu que vous le faites. C'est ça le service.

 

Tout ne dépend pas de vous

 

22. Si vous semez du mycélium de truffes, dans une terre favorable, au pied de chênes, que les truffes viennent ou non ne dépend pas de vous. Vous, ce qui est de votre ressort, c'est de semer le mycélium, ensuite ça vous échappe. Pour pêcher, vous plongez dans l'eau une ligne, avec au bout un hameçon avec un appât, mais que le poisson vienne s'y prendre ne dépend pas de vous.

 

23. C'est ainsi avec la méditation profonde : vous passez votre journée dans le service, que ça « donne » ou non, ne dépend plus de vous. Mais si vous ne semez pas le mycélium, si vous n'accrochez pas d’appât, au bout de la ligne et que vous ne la plongez pas dans l'eau, si vous ne restez pas dans le service la journée, rien ne se passera, vous n’aurez pas de truffe, pas de poisson et pas de Grâce.

 

24. Soyez déterminé, mais pas seulement au moment de vous asseoir en méditation. Soyez déterminé du matin jusqu'au soir, dans la pratique du Saint-Nom, dans le service et vous arriverez, sur vous zafu, avec la juste posture intérieure. Vous irez dans dhyana et là vous rechargerez vos accus de vie.

 

25. Cette recharge de vie n'est pas forcément significative, pendant cette heure de méditation. C'est souvent le lendemain, dans la journée de service, que ça se remarque le plus. Vous êtes plus facilement dans le service. C'est un cercle vertueux : vous êtes bien dans la journée, donc vous méditez mieux, vous méditez mieux, donc vous êtes mieux dans la journée, etc.

 

26. Maintenant, vous pouvez tomber, parce que vous êtes humain, mais en tombant, vous ne perdez pas votre progression dans la réalisation. Vous « remontez en selle » et recommencez à partir d'où vous êtes tombé, pas depuis le début ! Quand vous revenez au Saint-Nom, après en être parti, vous vous apercevez, pile à cet instant, que vous êtes au bon endroit !

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Dream and Reality/2

 

1. When we sleep, when we dream, we do not tell ourselves that we are dreaming; we believe ourselves in reality. When we wake up, when we wake up, we usually don’t take dreams into account to live our lives. I’m not talking about dreams like, "I dream of a better world," "I dream of a promotion," those are the dreams that motivate us in real life, but I’m talking about the dreams we have in our sleep.


Dream and Reality


2. This is how it happens in spirituality, on The Path: when one is "in the Holy-Name", whether it is the practice of technique and/or the consciousness of one’s peace, in service, during the day, or in formal meditation, sitting on one’s zafu (meditation cushion), you realize, without even thinking about it. You don’t necessarily tell yourself, when you meditate on the Holy-Name, “It’s crazy, I’m back to reality,” but you feel it.


3. In fact, the life we usually lead, when not in the Holy-Name, is like a dream. This does not mean that for a observer, life spent outside of zafu, meditation formal (or deep), is only an illusion, because there is service.


4. Service is a kind of meditation in action. We meditate by doing our dishes, we meditate by sweeping the ground, we meditate by driving our car, we meditate by eating. We can meditate by doing everything... theoretically, because in practice it is not always obvious.


5. One can meditate from sunrise to sunset, what is called the "Realization", which is the goal of The Path. One can practice the technique of the Holy-Name by doing everything one has to do, less deeply than sitting, eyes closed, on his meditation cushion (zafu).


6. It is enough for us to feel, by acting in this way, that at that moment we are in real life, in the consciousness of life. We realize how beautiful and precious it is, and that everything is imbued with the Holy-Name.



Life in Conscience


7. I have already taken this example, forgive me for quoting myself, the Holy-Name, for a observer, it is like the strength for a Jedi, in the films of Georges Lucas, "Star Wars". The Jedi say force is what bathes the universe and its creatures.


8. This is exactly what the Holy-Name, the Word or, as Lao-Tzu said, the "virtue of the Dao". The Dao is infinity and its virtue is to be life in everything, in every living being. The life that is in a stone, in a grass, in an animal and in a Man is the same. The consciousness is different.


9. Everything is full of the same life, but consciousness is something else. Consciousness is to realize this life and its importance. This individual consciousness is given by the ego. It is because one has an ego that one can meditate.


10. You know, for us, the ego is not the villain of the story… The villain of the story is the "false ego", as explained in the Bhagavad-Gita and the Bhaktimàrga.


11. One realizes that one is living one’s life “for real”, when one is “in the Holy-Name”, the practice of technique and/or the consciousness of the inner love that the Holy-Name radiates.


12. We can practice the technique and not feel it, we can practice it and feel it or not feel it and feel it too, besides, when we are very much in love or busy with something that demands all our concentration. Then we feel this fullness, this feeling of fulfilment, of non-desirability, of supreme satisfaction.


13. The supreme satisfaction is when one has no desire and is conscious of bliss, in the ultimate satisfaction. It’s not like we took an LSD and we bathed in the Pacific in pursuit of a pink dolphin… that’s not the ultimate satisfaction. It is simply a satisfaction that nothing can disturb, that no desire can erase. We are satisfied, we don’t want anything anymore and this is extraordinary.



A little Secret of Spirituality


14. A little secret of spirituality: with time, years of practice, one realizes something; it is that the Observance of The Path is not made to go fishing in itself for peace, discernment, love, joy of life, detachment for, then go into social life, exist in a good way. On the contrary, we realize that it is existence, conducted in the right way, that allows us to go into deep meditation, to gather the fruits of The path.


15. We are not, in and of ourselves, going to gather the fruits of The Path and then eat them in the world, but we are going to live in the world, in such a way that at the time of deep meditation we can go into this reality even stronger than in service.


16. To be in service is to be in the material world, while keeping a small part of our attention on the essential, on the Grace that God gives us, at every moment, to live, by a particular technique called the "technique of the Holy-Name", reality, its reality, beyond the senses, beyond life and death.


17. It is here, in deep meditation, that one can have a perfect consciousness of bliss, satçitananda. To arrive at this very subtle state, one must spend one’s day holding the golden thread of the Holy-Name, of service.


18. The purpose of the day is to prepare for meditation… It also has as its raison d'être to raise our children, to work, to look after our home, etc. But spiritually, it has as its raison d'être to prepare us for the appointment with bliss.


19. When we see the difference between the past life the consciousness in the Holy-Name and the past life outside that consciousness, it’s huge: on one side, we live, on the other we exist. To exist is good, to live is incomparable.


20. When you do things in Holy-Name consciousness, that’s devotion! If you work well, to get paid, and you work excellently, it’s not the same thing. If you work excellently, you will not be better paid.


21. The difference between working well and exceedingly well is devotion, service! Doing things right, you do it because you have to, but doing things more than well, you do it for God. This is the service.



It’s Not All Up to you


22. If you plant truffle mycelium, in a favorable soil, at the foot of oaks, whether the truffles come or not does not depend on you. You, what is your responsibility is to sow the mycelium, then it escapes you. To fish, you dive into the water a line, with at the end a hook with a bait, but whether the fish comes to fish does not depend on you.


23. This is how deep meditation works: you spend your day in service, whether it “gives” or not, no longer depends on you. But if you don’t sow the mycelium, if you don’t hook the bait, at the end of the line and you don’t put it in the water, if you don’t stay in the service during the day, nothing will happen, you won’t have a truffle, no fish and no Grace.


24. Be determined, but not just when you sit in meditation. Be determined from morning until evening, in the practice of the Holy-Name, in the service and you will arrive, on you zafu, with the right inner posture. You’ll go into dhyana and then you’ll reload your life batteries.


25. This recharge of life is not necessarily significant during this hour of meditation. It is often the next day, during the day of service, that this is most noticeable. You are more easily in the service. It is a virtuous circle: you are well in the day, so you meditate better, you meditate better, so you are better in the day, etc.


26. Now you can fall, because you are human, but by falling, you do not lose your progress in achieving. You "get back in the saddle" and start again from where you fell, not from the beginning! When you return to the Holy-Name, after leaving it, you realize, right now, that you are in the right place!

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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