Ce qui compte dans la marche, comme pour l'Observance (la pratique), c'est la constance. Comme pour beaucoup de choses, la constance est une condition de la réussite. Dès que l'on peut, on pratique. On fait une pause Saint-Nom, on se remet dedans, on lit un satsang, on médite. Des fois, c'est facile, d'autres fois, c'est difficile.
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Pour des raisons de santé, des raisons hygiénistes, je fais tous les jours une marche rapide d'une quarantaine de minutes. Tous les jours, théoriquement, quand le temps le permet, parce que s'il pleut, qu'il fait trop chaud, ou que je suis obligé d'aller ailleurs, faire autre chose, je ne marche pas.
C'est dans l'agya, de s'occuper de son corps, qu'il reste dans une santé aussi bonne que possible pour être dans le service et méditer du mieux que possible. C'est dans les angas, le quatrième pilier. Nous avons une vie très sédentaire et cette marche quotidienne est notre seule dépense physique.
Vous avez compris qu'il faudrait que je marche tous les jours. Personne ne m'oblige à le faire, je peux rester à la maison, tranquille. Mais, j'ai décidé que la marche était indispensable, alors je me tiens à ma décision. Si je ne marche pas sept jours par semaine, en moyenne, ce qui compte, c'est que je le fasse à chaque fois que c'est possible.
Ce n'est pas toujours agréable
Il arrive que de marcher ainsi soit agréable, le soleil brille, il ne fait pas trop chaud, il y a un petit vent, etc. D'autres fois ce n'est pas agréable et j'arrive à la maison, après avoir marché, trempé de sueur et retrouvant le canapé comme le fils prodigue son père ! Ce qui s'applique à cette marche hygiénique s'applique de la même façon à notre Observance des quatre piliers.
C'est indispensable, mais le faux-ego n'aime pas que nous ayons conscience du Saint-Nom et qu'on ne l'écoute pas ! Il utilise le mental, les pensées, les émotions et les concepts pour nous éloigner de la pratique.
Ce qui compte dans la marche, comme pour l'Observance, c'est la constance. Comme pour beaucoup de choses, elle est une condition de la réussite. Dès que l'on peut, on pratique. On fait une pause Saint-Nom, on se remet dedans, on lit un satsang.
Parfois, c'est facile, les conditions de notre vie sont favorables, d'autres fois, c'est difficile, voire impossible, eh bien, ce n'est pas grave : quand on peut, on le fait, quand on ne le peut pas, on ne le fait pas.
« À l'impossible, nul n'est tenu » (adage latin : « ad impossibilia nemo tenetur ».) L'important, c'est de s'y remettre dès que c'est redevenu possible ! La constance va avec la détermination, la détermination avec la motivation, la motivation avec la connaissance, la raison.
Le bien invisible
La marche nous fait un bien fou, mais on ne sait pas quel bien ça nous fait, parce que l'on ne sait pas dans quel état on serait, si l'on ne marchait pas ! C'est pareil pour l'Observance ; ça nous fait un bien fou, mais comment serait-on si l'on cessait complètement de pratiquer La Voie ? On ne le sait pas, sauf d'arrêter, alors on verrait et je peux vous dire qu'il ne faut rien en attendre de bon !
Depuis une dizaine d'années, je fais cette marche rapide régulièrement, j'avance en âge et je vais bien, mais comment je serais, si je n'avais pas commencé à marcher il y a dix ans ? Je me souviens que je commençais d'avoir mal aux genoux, quand je montais un escalier, je me souviens que je prenais régulièrement du poids, etc. Je n'ai plus mal aux genoux et j'ai retrouvé mon poids de forme, ou presque.
J'ai commencé d'observer La Voie en 1975 et aujourd'hui, je vais bien ; comme Blanche-Neige voyait des nains partout (pièce de théâtre de Philippe Bruneau et film de Jean-Claude Sussfeld en 1982), je vois la Grâce partout. Ce n'est pas étonnant, elle est partout.
C'est justement ça, un des principaux effets de l'Observance, de s’apercevoir de la Grâce, de sa présence dans notre vie.
Le fait de pratiquer la sadhana de La Voie (agya) ne doit pas dépendre de nos envies. Il peut dépendre de nos possibilités, pas de nos envies. Si l'on ne faisait que ce que l'on avait envie de faire, je ne vous dis pas le résultat !
Réfléchissez-y pour vous-même, vous comprendrez. C'est là que la constance est utile et la détermination, donc la motivation. Vous savez, La Voie, ça « marche » selon votre motivation.
Ceux qui me demandent la Révélation des quatre techniques trouvent, ou pas, dans la pratique des quatre piliers, ce qu'ils espéraient, selon leur motivation. Plus vous êtes motivé et mieux c'est.
La force, l'intensité de la motivation est une chose, sa qualité en est une autre : si vous espériez acquérir des pouvoirs particuliers, vous risqueriez d'être déçus. Si vous espériez pouvoir vivre avec la conscience de Dieu, de sa Grâce dans votre vie, alors vous auriez plus de chance d'être satisfait.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com