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Dans l'existence, il y a plein de choses que vous faites machinalement, sans vous poser de questions : vous lever, uriner, vous brosser les dents, vous faire un café ou un thé, vous doucher, vous habiller, etc. Vous n'allez pas remettre tout ça en cause. C'est pareil pour l'agya ; quand vous l'observez depuis longtemps, il fait partie de votre existence.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la pratique quotidienne.
La spiritualité c'est chaque jour et toute la journée, ce n'est pas du taï-chi !

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

Il y a une sorte de dicton traditionnel à La Voie : « Le chemin est le but ». Le départ de l'existence est la naissance, l'arrivée la mort. Si la mort est la fin de l'existence, elle n'est pas la fin de la vie.

 

« L'âme traverse la mort continuant vers la béatitude du Tout. » (Bhaktimàrga 76).

 

Un initié assidu voit bien que c'est toujours pareil, que l'Observance est devenue sa vie. Quand c'est notre vie, il n'y a pas beaucoup de commentaires à faire. Nous faisons simplement ce que nous devons faire, comme nous devons le faire et quand nous devons le faire. « Par amour de la Grâce, le dévot est ferme dans l'Observance.  » (Bhaktimàrga 232).

 

Sans se poser de question

 

Dans la vie, il y a plein de choses que vous faites machinalement : vous lever, uriner, vous brosser les dents, vous faire un café ou un thé, vous doucher, vous habiller, etc. Vous n'allez pas remettre tout ça en cause. C'est pareil pour l'agya ; quand vous l'observez depuis longtemps, il fait partie de votre existence.

 

Vous n'oubliez jamais, le matin, de faire le café ou le thé. Vous n'oubliez jamais d'uriner, de vous vêtir. Pourquoi oublieriez-vous de méditer ? Quand vous en avez l'habitude, vous méditez, c'est devenu votre vie.

 

Vous n'oubliez pas de respirer. On dit de quelqu'un qui est très menteur, qu'il ment comme il respire, eh bien, quand on est habitué à l'Observance, on médite comme on respire ! C'est très facile. On peine à s'imaginer passer toute une journée sans la conscience du Saint-Nom. « Faire tout en conscience du Saint-Nom est service. » (Bhaktimàrga 246).

 

Faire de La Voie

sa vie

 

Quand La Voie est devenue notre vie, on a réalisé. À partir du moment où l'on ne peut plus faire sans, on n'a aucun mérite à faire avec. En gros la Réalisation, c'est de ne pas quitter un instant la pratique. Cela demande un sacré nombre de réglages ! Pour que de changer la couche de bébé soit du service, il faut s’entraîner ! Quand on y arrive, on trouve ça simple.

 

Quand j'étais petit, je changeais souvent de lieu de vie. Je me suis bien vite aperçu qu'il y avait, dans ma vie, quelque chose qui ne changeait jamais, quel que soit l'endroit où j'étais. Je ne savais pas le nommer ni le définir. 

 

Maintenant, avec le recul, je le peux : ce qui était toujours là, à travers mes pérégrinations, c'était le feeling du Saint-Nom. Le Saint-Nom est ma madeleine de Proust. Il suscite en moi des souvenirs d'enfance pleins de paix et de sérénité gourmande.

 

Je ne saurais vivre autrement qu'avec ce goût de paix de l'instant. Comme je préfère la paix de l'instant à la confusion, je fais tout pour y rester et la meilleure façon est l'Observance de l'agya.

 

La béatitude, c'est ça

 

La béatitude, c'est ça ! Cette douceur paisible de l'instant. L'équanimité, c'est autre chose, c'est une humeur constante qui dure dans le temps. Dans la béatitude, le temps n'existe pas. Ne confondez pas béatitude et extase, nirvikalpa-samadhi !

 

La béatitude a souvent comme un petit air connu à peine audible, qui augmente de volume au fur et à mesure qu'augmente l'écoute. Le but de La Voie, c'est d'être dans cette béatitude et d'y rester.

 

Quand on y est beaucoup, on a parfois l'envie d'en sortir pour se dégourdir le mental, alors on en sort, mais on y revient vite, car dehors, c'est si fatigant, si usant. Comme il est bon de tout le temps revenir à notre giron intérieur, sous notre couette spirituelle, pour s'y reposer et s'y ressourcer.

 

On a l'agya, qui construit les murs de notre refuge. Le maître-spirituel est l'hôte. Il est là pour être à la disposition de ses invités. « Le guide a le devoir de te guider ». (Bhaktimàrga 390)

 

Il faut prendre le pli et on ne prend le pli qu'à force de constance dans l'Observance de l'agya. Sans cesse remettre l'ouvrage sur le métier. On fait ce qu'on peut, on n'est pas parfait. Mais il faut recommencer et recommencer encore, quand on n'y est pas arrivé. La constance, est une des vertus cardinales d'un pratiquant.

 

Le but de La Voie est de la vivre. On n'a pas le choix, mais on est libre d'être mal ou d'être bien et tant mieux pour ceux qui aiment souffrir : ils souffriront. C'est encore ce qui est le plus facile, il suffit de se laisser aller aux penchants du faux-ego, de ne pas visiter la paix qui est en son dedans.

 

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Tag(s) : #agya, #observance, #constance, #but, #spiritualité, #satsang, #LaVoie, #méditation, #yoga, #HansYoganand
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