English below. Il vous faut toujours revenir à l’essentiel, durant votre existence ! L’essentiel, c'est l’harmonie fondamentale du Saint-Nom, ce que Lao-Tseu nommait : la « vertu du Tao ». Vous faites ça, quand vous êtes un observant, en suivant l’agya et en revenant au Saint-Nom et au nectar chaque fois que vous y pensez, dans le service et les « pauses Saint-Nom ».
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Revenir à l’essentiel
1. Dans la vie d’observant*, il y a une chose à bien comprendre, à faire sienne, à intégrer, qu’il n’y ait plus à revenir dessus, c’est qu’il n’y a rien à comprendre ! Il y a juste à pratiquer, à faire.
* De l’agya, la sadhana de La Voie.
2. Que doit-on faire ? Observer l’agya : on médite, comme on nous a montré, on a du satsang régulièrement, au moins deux fois par semaine. On travaille alors à rester en conscience de la Grâce du Saint-Nom tout au long de chaque journée par la pratique de la technique et du nectar, ce qui est le « service », ou « non agir » (wuwei de Lao-Tseu).
3. Il n’y a que ça à faire. Il n’y a pas à inventer des trucs, à y réfléchir. Ce n’est pas comme si on nous avait donné des bases et qu’il fallait construire dessus, brique après brique, notre compréhension. La réalisation, but de La Voie, ne se construit pas. Réaliser signifie : « rendre réel ».
Le rendez-vous final
4. À la fin, il nous faudra mourir… Je sais, a priori, ce n’est pas gai, comme perspective, mais c’est une réalité et il ne sert à rien d’éviter d’y penser. La spiritualité, c'est de vivre notre vie comme il a été prévu que nous la vivions afin d’arriver à l’examen final avec quelque chance de le réussir.
5. « La mort a deux chemins ; l'un est lumineux, l'autre plein de ténèbres. L'un est retour, l'autre non-retour. » (Bhaktimàrga, 115)
6. « Celui qui s'en remet à l'Un, au moment de partir, ne revient jamais plus. Qui se fond en L'Unité du Tout, arrive au Royaume et y reste toujours. En l'Un se fondent en toute conscience les âmes libérées. » (Bhaktimàrga, 110 à 112)
7. De l’autre côté, il n’y a plus de regret ni d’inconscience. Il y a la parfaite conscience de la béatitude (satçitananda) du Royaume. Comment je le sais ? J’y suis allé de mon vivant*, plusieurs fois.
8. Cette belle perspective n’empêche pas le corps et le mental d’avoir peur. Leur attachement au monde de l’incarnation est viscéral et rien ne fera qu’ils aient peur. Il s’agit de réaliser que le fond de notre être, notre identité fondamentale est l’âme et qu’elle existait avant de s’incarner et continuera d’exister après la mort.
9. « L'âme est éternelle et indestructible, seuls les corps matériels et le mental qu’elle utilise sont sujets à la destruction. Ignorant est celui qui croit que l'âme peut être tuée, l'observant du Dharma connaît sa nature. L’âme n'est limitée ni par la naissance ni par la mort. Immortelle, elle n’aura pas de fin. Après la mort, elle revêt un corps nouveau, de même qu’on se défait de vêtements usés pour en revêtir de neufs. Aucune arme ne peut tuer l’âme ni le feu la brûler ; l’eau ne peut la mouiller ni le vent la dessécher. Elle est indivisible, immuable et insoluble. » (Le chant de l’éveillé, de 4 à 6 et Bhagavad-Gîtâ, de 2.20 à 2.30)
Vos fondations
10. Votre vie doit avoir une fondation solide, un pilier, un tuteur pour s’épanouir et porter de bons fruits. Cette fondation, ce pilier, ce tuteur, c'est l’Observance de l’agya. Il est fait, cet agya, pour que vous puissiez le suivre naturellement.
11. Profitez de votre vie pour vous attacher plus au Saint-Nom, à l’harmonie intérieure, qu’aux bonheurs de l’incarnation, afin que le moment venu, vous fassiez le bon choix : le chemin du retour ou les chemins du ciel ?
12. « Celui qui, au moment de sa mort, retrouve le chemin de l'Unité, celui-là ira par les chemins du ciel jusqu’à la parfaite conscience de la béatitude. » (Le chant de l’éveillé, 27 et la Bhagavad-Gîtâ, 2.72)
Revenir à l’essentiel
13. C’est pour ça qu’il vous faut toujours revenir à l’essentiel, durant votre existence ! L’essentiel, c'est l’harmonie fondamentale du Saint-Nom, ce que Lao-Tseu nommait : la « vertu du Tao ». Vous faites ça, quand vous êtes un observant, en suivant l’agya et en revenant au Saint-Nom et au nectar chaque fois que vous y pensez, dans le service et les « pauses Saint-Nom ».
14. Quand je vous dis d’appuyer sur « reset », de vous réinitialiser, ce n’est pas seulement une question mystique, pour faire ce que Jésus disait à son ami Nicodème, afin d’être pareil à un petit enfant », pour entrer au « Royaume ». (Jean, 3), c’est aussi pour revenir à l’essentiel.
15. N’investissez pas toute votre énergie dans le multiple, l’éphémère, pensez à en mettre dans ce qui dure toujours, éternellement. La plupart des gens vivent comme s’ils devaient vivre toujours et négligent l’éternelle vérité. Pourquoi ? Parce qu’ils ont peur de la mort et qu’ils évitent d’y penser.
16. C’est seulement quand ils sont très âgés qu’ils y pensent et qu’on les voit, aux portes des églises, attendant la messe pour se nettoyer l’âme. Pourquoi ne pas commencer cette « toilette » bien avant ? C’est un des propos de la spiritualité.
La méditation
17. Pour ce qui concerne les concepts spirituels, que le mental ne manque pas d’échafauder, je vous conseille de les oublier. Plus vous entrez en méditation avec des concepts et plus il vous faudra de temps pour entrer dans le vif du sujet, « dhyana », la méditation profonde.
18. Vous avez tout le temps passé hors de la méditation pour vous préparer à la méditation, c’est aussi à ça que servent le service et le satsang. C’est pourquoi l’agya n’est pas fait d’une seule pièce.
19. En méditation, les concepts, la compréhension ne servent à rien. Seule la pratique compte à ce moment-là. C’est dans la méditation que le nettoyage de l’âme se fait et qu’elle se prépare à l’inéluctable rendez-vous. Sans compter le plaisir qu’on y prend.
20. Il ne s’agit pas de mettre les concepts de côté, au moment de méditer, comme on enlève ses chaussures à l’entrée de la mosquée, pour les reprendre en sortant, ou comme on colle son chewing-gum sous une chaise, pour le reprendre après et continuer de le mâcher. C’est ça, appuyer sur « reset ». Il ne sert à rien de tricher.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Getting Back to Basics
1. In the life of an observer*, there's one thing you have to understand, make your own, integrate, and never come back to: there's nothing to understand! There's just something to do.
* Agya, the sadhana of The Path.
2. What should we do? Observe agya: we meditate, as we've been shown, and have satsang regularly, at least twice a week. We then work on remaining consciouss of the Grace of the Holy-Name throughout each day, by practising the technique and nectar, which is "service", or "nonaction" (wuwei from Lao-Tzu).
3. That's all there is to it. There's no inventing stuff, no thinking about it. It's not as if we've been given the basics and have to build on them, brick by brick, our understanding. Realization, the goal of The Path, cannot be constructed. Realization means "to make real".
The Final Rendez-Vous
4. At the end of our existence, we'll have to die… I know, on the face of it, it's not a happy prospect, but it's a reality and there's no point in avoiding it. Spirituality means living our lives as we were meant to live them, so that we arrive at the final exam with some chance of passing.
5. "Death has two paths; one is luminous, the other full of darkness. One is return, the other non-return." (Bhaktimàrga, 115)
6. "He who entrusts himself to the One, when the time comes to leave, never returns. He who merges into the Unity of Whole, arrives at the Kingdom and remains there forever. Liberated souls consciously merge into the One". (Bhaktimàrga, 110 to 112)
7. On the other side, there is no more regret or unconsciousness. There is perfect consciousness of the bliss (satçitananda) of the Kingdom. How do I know this? I've been there in my lifetime*, several times.
8. This beautiful perspective doesn't stop the body and mind from being afraid. Their attachment to the world of incarnation is visceral, and nothing will make them afraid. It's about realizing that the core of our being, our fundamental identity, is the soul, and that it existed before incarnation and will continue to exist after death.
9. "The soul is eternal and indestructible; only the material bodies and mind it uses are subject to destruction. Ignorant is he who believes that the soul can be killed, the Dharma-observer knows its nature. The soul is limited neither by birth nor by death. Immortal, it has no end. After death, it takes on a new body, just as worn-out clothes are discarded for new ones. No weapon can kill the soul, nor fire burn it; water cannot wet it, nor wind dry it up. It is indivisible, immutable and insoluble." (The Song of the Awakened, from 4 to 6 and Bhagavad-Gîtâ, from 2.20 to 2.30)
Your Foundations
10. Your life must have a solid foundation, a pillar, a guardian if it is to flourish and bear good fruit. This foundation, this pillar, this guardian, is the observance of the agya. This agya is designed for you to follow naturally.
11. Take advantage of your life to focus more on the Holy-Name, on inner harmony, than on the joys of incarnation, so that when the time comes, you'll make the right choice: the road home or the ways to heaven?
12. "He who, at the moment of death, finds the path of Unity, he will go along the paths of heaven to the perfect consciousness of bliss." (The Song of the Awakened, 27 and Bhagavad-Gîtâ, 2.72)
Getting Back to Basics
13. That's why you always have to go back to basics, throughout your existence! The essential is the fundamental harmony of the Holy-Name, what Lao-tzu called the "virtue of the Dao". You do this, when you're an observer, by following the agya and returning to the Holy-Name and nectar every time you think of it, in service and "Holy-Name pauses".
14. When I tell you to press "reset", it's not just a mystical question, to do what Jesus said to his friend Nicodemus, "to be like a little child", to enter the "Kingdom". (John, 3), it's also about getting back to basics.
15. Don't invest all your energy in the multiple, the ephemeral, think of putting it into what lasts forever, eternally. Most people live as if they had to live forever, neglecting the eternal truth. Why do they do this? Because they're afraid of death and avoid thinking about it.
16. It's only when they're very old that they think about it, and we see them at church doors, waiting for mass to cleanse their souls. Why not start this "cleansing" long before then? That's what spirituality is all about.
Meditation
17. As for spiritual concepts, which the mind is always building up, I'd advise you to forget them. The more you enter meditation with concepts, the longer it will take you to get to the heart of the matter, "dhyana", deep meditation.
18. You have all the time you need outside meditation to prepare for meditation, which is also what service and satsang are for. That's why agya isn't made in one piece.
19. In meditation, concepts and understanding are useless. Only practice counts at this point. It's in meditation that the soul is cleansed and prepared for its inevitable rendezvous. Not to mention the pleasure it brings.
20. It's not a question of putting concepts aside when meditating, like taking off your shoes at the entrance to the mosque, only to pick them up again on the way out, or sticking your chewing gum under a chair, only to pick it up again afterwards and continue chewing it. That's what it means to press "reset". There's no point in cheating.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com