Vouloir tout sans rien donner

Vous donnez toute votre attention à ce qui vous intéresse le plus dans votre vie et qu'est-ce qui vous intéresse le plus dans votre vie ? Sont-ce vos souffrances ? Si oui, alors gardez-les et réchauffez-les dans votre mémoire, consacrez leur du temps, mais si ce qui vous intéresse le plus c'est la paix, votre relation à Dieu, alors occupez-vous, en priorité, de ça.

Tout demander à Dieu sans jamais rien lui donner c'est être un enfant capricieux

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« Comme on se donne, on reçoit ». Cet aphorisme n'est pas un concept forgé à partir de lectures et de réflexions diverses, il a pour origine une constatation pratique. Ça ne veut pas dire que vous êtes récompensé en proportion de ce que vous donnez.

Ce dont il s'agit, c'est de la posture-intérieure que vous avez en donnant. Pour aller plus profond dans la conscience, il s'agit de donner aussi ses peurs, ses certitudes, l'idée que vous avez de vous et l'attachement à cette identité. Il s'agit de vous donner.

Un observant de La Voie qui médite à l'occasion, comme on va à une séance de yoga, qui a du satsang une ou deux fois par mois et qui ne correspond jamais avec le guide, recevra en proportion. C'est comme pour toutes les activités humaines.

Un observant qui méditera chaque jour, lira du satsang régulièrement et entrera en contact, par mail, avec le guide, et ainsi aura son enseignement, cet observant recevra plus, ira plus profond.

Ce n'est pas la volonté de Dieu qui récompenserait les pratiquants, mais quand vous mettez la main dans l'eau, seule la main est mouillée. Quand vous plongez tout le bras, le bras entier est mouillé. C'est une réalité.

Quand vous réussissez à donner vos doutes, vos peurs, vos traumas en sachant que ce n'est pas identité profonde qui est concerné par ça, mais l'identité de cette existence présente, vous pouvez relativiser.

Quand vous dites : « Seigneur, reçois ma dévotion, ma soif de Toi, je me moque du passé », c'est que vous avez trouvé la perle de bhakti.

En attendant que cesse cette souffrance, car la souffrance s'en va, comme les nuages, vous continuez l'Observance des piliers de l'agya. Qu'importe la météo, vous avez soif d'avoir conscience de Sa Grâce ! « Qui se garde dans l'Observance reçoit de L'Un Sa Grâce, se voit libre de tout attachement, comme de toute aversion. » (Bhaktimàrga 2-2-19)

Ce qui vous plaît le plus

Vous donnez toute votre attention à ce qui vous intéresse le plus dans votre vie et qu'est-ce qui vous intéresse le plus dans votre vie ? Sont-ce vos souffrances ? Si oui, alors gardez-les et réchauffez-les dans votre mémoire, consacrez-leur du temps, mais si ce qui vous intéresse le plus c'est la paix, votre relation à Dieu, alors, occupez-vous, en priorité, de ça.

Si ce qui vous plaît le plus c'est la paix que vous trouvez en dedans, alors passez-y du temps, consacrez-y de l'énergie et une part conséquente de votre attention. « Comme on se donne on reçoit » ! C'est un peu inutile d'aller sur une voie spirituelle, si la spiritualité n'est pas une de vos « préoccupations » principales.

La vie spirituelle est profonde et chacun y trouvera ce qu'il y cherche. « Comme on se donne, on reçoit ». Ce qu'il s'agit de ne pas faire c'est de se plaindre de ne pas recevoir plus, quand on se donne peu. Vouloir tout et ne rien donner est vain.

Ne soyez pas capricieux : on ne peut pas avoir la paix, la lumière-intérieure, la pleine conscience et garder ses concepts, tous ses centres d’intérêt, ses croyances, sa vanité, son quant-à-soi, etc. On ne peut pas tout avoir et ne rien donner. C'est physique, comme le principe d'Archimède.

Chacun est libre de se donner ou de ne pas se donner et personne n'est en droit d'en juger, car le don de soi ne se voit pas toujours de l'extérieur et la relation que chacun a avec son Créateur ne concerne que lui. S'il vous plaît d'en parler, de partager, alors grand bien vous fasse ! Personne n'a rien à dire à ça. Si vous préférez rester dans la confusion, personne n'y peut rien.

Le propre de la confusion, c'est aussi de ne pas s'apercevoir que l'on est dans la confusion (aveuglement). Pour celui qui a des oreilles pour entendre, le satsang a le pouvoir de faire qu'il s'en aperçoive. Sauf si sa vanité parle le plus fort. « Seulement ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent le satsang. » (Bhaktimàrga 292)

La vanité fait tant de mal. Elle laisse dans la confusion et empêche de s'en rendre compte. Nous ne voulons pas admettre que l'on ne sait pas, que l'on est faible et incapable et nous tenons fermement nos concepts, sans jamais avouer que nous nous trompons.

Vous savez ce qu'il est coutume de dire, dans le milieu psychiatrique, à propos des malades ? Que « Quand un malade reconnaît qu'il est malade, c'est le début de sa guérison ». Rester dans la confusion, sacrifier son évolution spirituelle à sa vanité est un aveuglement dommageable. Mais, le libre-arbitre prévaut. Vous savez, le libre-arbitre n'est pas que la possibilité de dire non, c'est aussi celle de dire oui.

Chercher la logique de la confusion est une erreur. Chercher à démonter le "process" de la confusion, en espérant s'en libérer est une démarche de la confusion. Ce n'est pas ainsi qu'il faut s'y prendre. Espérer se libérer de son ignorance par ses propres forces est le fruit de la vanité et de l'aveuglement.

Une bougie éteinte ne peut s'allumer seule, il lui faut une bougie allumée. Des techniques de méditation ne font pas tout. Ce qui compte le plus c'est la posture, pas une posture du corps physique, une posture intérieure faite d'humilité, de lâcher-prise, de simplicité, de détermination et de constance.

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com