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Nous ne sommes pas le mental, notre personnalité, nos souvenirs, nos concepts. Le mental est un outil là pour nous servir. Nous sommes l’âme. L’âme est attirée par Dieu ou le Tao ou l’Un comme le papillon par la lumière. Soyez-vous, soyez l'âme.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, l'âme et Dieu.
N'oubliezz pas que l'âme c'est le "nous" profond, au delà des pensées, des émotions, des souvenirs

 

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L'accueil du blog

 

 

Une expression, un dicton affirme que « Le diable est dans les détails », selon Friedrich Nietzsche (1844-1900). C’est incroyable comme c’est vrai, Nietzsche avait bien raison à ce propos. Il s’agit d’appréhender les choses d’un point de vue plus élevé, afin de les voir plus globalement.

 

Dans ce qui fait la globalité de notre existence, dans ce présent qui dure, eh bien le détail est le diable, « celui-qui-sépare » (c’est le sens étymologique du mot diable), le faux-ego. Cette manie de tout décortiquer, de tout classer, de tout nommer et de mettre tout ce que l’on croit avoir compris bout-à-bout, pour faire un concept qui tienne debout. Comme si l'on avait besoin de ça pour tenir debout dans une pratique spirituelle !

 

Quand on fait ça, on manque de confiance en soi et sûrement en La Voie. On n’a pas à se convaincre de quoi que ce soit, on a juste à pratiquer et l'on ne pratique pas dans le détail. On met toutes les facettes de son existence dans la pratique des quatre piliers (si l'on a reçu la Révélation).

 

On pratique dans la globalité. Un détail est le service, un autre détail est le satsang, un autre est la méditation et un dernier les angas. La globalité est le service-satsang-méditation-angas : les piliers fonctionnent ensemble, ils ne peuvent être séparés.

 

Détail et globalité

 

Dans le détail : premièrement, on lâche prise, deuxièmement, on se détache et troisièmement, on s’attache à pratiquer le Saint-Nom (la technique). Dans La globalité, c'est : on pratique le Saint-Nom. C’est ce qui compte. Les préliminaires sont importants, mais l’essentiel n’est pas de lâcher-prise ni de se détacher, l’essentiel est de pratiquer le Saint-Nom, s’attacher au Saint-Nom (ceux qui ont reçu la Révélation comprennent).

 

Jésus aurait dit, à en croire les évangiles, qu’il fallait s’occuper en premier du Royaume et que tout le reste nous serait donné en plus. Tout le reste n’est pas simplement de se vêtir, de se nourrir, de boire et d’avoir un abri… c’est aussi la globalité de ce qui fait notre existence.

 

Le fait de se détacher des choses n’est pas le moyen de connaître la béatitude (le Royaume), c’est juste la conséquence de notre gourmandise pour le Saint-Nom. C’est parce que notre soif de vérité est plus grande que notre soif d’autre chose que l’on se détache des autres choses.

 

Si l'on se jette dans l’amour, la paix intérieurs, on lâche tout le reste. Ce qui ne signifie pas du tout que l'on ne mange plus, que l’on ne boive plus et que l’on vive en haillons, comme Jean le baptiste. Le détachement, le vrai détachement n’est pas l’abandon de tout, c’est quand notre esprit est plus attaché à l’essentiel qu’aux autres choses. Mais, si on a besoin de certaines choses, il est bon de se les procurer !

 

J’ai deux enfants… et j’y suis attaché ! Le but n’est pas que je me détache d’eux, ils se détachent très bien sans mon aide. L’attachement que j’ai pour mes enfants ne gêne en rien celui que j’ai pour le Saint-Nom, parce que l’attachement pour mes enfants est de l’ordre du devoir, des hormones, de l'instinct. S’acquitter de ses devoirs fait partie des recommandations spirituelles contenues dans les angas.

 

S’attacher au durable

 

Attachez-vous à ce qui est permanent. Votre corps change, votre caractère change aussi, vos relations, changent, l’endroit où vous vivez change aussi, comme ce que vous faites change. Ce qui compte le plus est ce qui est permanent, ce qui ne change pas.

 

Ceux qui ont demandé, puis reçu la Révélation savent de quoi je veux parler, quand je parle de ce qui est permanent, qui ne change pas depuis votre naissance et qui ne changera pas jusqu’à votre mort. Quand ce qui n’est pas permanent cessera, il restera ce qui est permanent, alors ? Voulez-vous vous attacher à ce qui cesse ou à ce qui dure ?

 

Il ne s’agit pas de renier le passé. Il est possible d’avoir des souvenirs émus, comme des parfums, des musiques, des endroits, des êtres sans pour autant quitter la conscience du présent. Ce n’est pas un problème d’avoir des souvenirs, ce qui est problématique, c'est d’oublier le présent, ce qui veut dire, pour les disciples de La Voie, d’oublier le Saint-Nom (la pratique).

 

Il est possible de ruminer des souvenirs tout en pratiquant. Souvent, les meilleurs souvenirs du passé étaient les fruits de la Grâce et notre meilleur présent est aussi le fruit de la Grâce. La Grâce (providence) du passé était la même que celle d’aujourd’hui. La Grâce n’est pas quelque chose qui ne dure pas, elle est du monde de ce qui dure, de ce qui est permanent.

 

Sur La Voie, comme sur d’autres voies spirituelles qui ont des origines asiatiques, il est beaucoup question de s’effacer pour atteindre la conscience de la béatitude (Satçitananda) et beaucoup de gens de s’inquiéter de cet effacement nécessaire. Mais vous ne pouvez pas vous effacer, de toute façon.

 

Beaucoup s’essaient à l’effacement de soi, pour devenir humble et atteindre la béatitude et ils y travaillent durant toute leur vie avec un succès très relatif. C’est en atteignant, en rencontrant la béatitude que l’on s’efface au profit de la béatitude, parce qu’alors on voit bien que la béatitude est bien plus gratifiante que soi… alors, on s’aperçoit que le soi qui s’efface était un faux soi, un soi de pacotille et que dans la béatitude se révèle le vrai soi.

 

Laisser mourir le vieil homme

 

Jésus a dit, à Nicodème, qu’il fallait laisser mourir la vieille personne pour renaître à la nouvelle, seule capable d’aller au Royaume. Cette vieille personne, c'est l’image que l’on a de soi, ses vieilles connaissances, ses concepts… La mort dont il est ici question est une métaphore, une mort spirituelle, en esprit, et la nouvelle personne, simple comme un enfant, est notre véritable soi, l’âme.

 

Le Royaume dont il est question, celui dont Jésus parlait, est un état de conscience, la parfaite conscience de la béatitude. Il nous l’a bien dit, Jésus, que le Royaume était à l’intérieur de nous.

 

Abandonner la vieille identité n’est pas un sacrifice : on se défait d’une illusion pour gagner en vérité. Avant d’accepter de faire ce qui ressemble à un sacrifice, vous n’avez pas de preuve que ce « soi » à tuer est un « soi » d’illusion et que cette mort du vieux "soi" débouchera sur la redécouverte du vrai. Il faut payer pour voir ! Comme vous voyez, en spiritualité authentique, il n’est pas question de sacrifice.

 

Parfois, en voyant des personnes engagées dans une voie spirituelle authentique, certains se disent qu’ils font de grands sacrifices, mais ils se trompent : ce n’est pas pour vivre la vérité qu’ils mènent une vie sobre, c'est parce qu’ils ont trouvé la vérité, qu’ils vivent un accomplissement réel, qu’ils vivent une vie sobre.

 

Tuer le vieil homme, en esprit, n’est pas un sacrifice, parce que ce vieil homme que l’on tue n’est qu’une illusion. C’est en tuant le vieux « soi » que l’on trouve le vrai. Nous ne sommes pas le mental, notre personnalité, nos souvenirs, nos concepts. Le mental est un outil, là pour nous servir. Nous sommes l’âme. L’âme est attirée par Dieu ou le Tao ou l’Un comme le papillon par la lumière. Soyez-vous, soyez l'âme.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Tag(s) : #Dieu, #amour, #bonheur, #ame, #spiritualite, #meditation, #satsang, #LaVoie, #sagesse, #HansYoganand, #yoga, #verite
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