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Toutes sortes de choses nous arrivent dans la vie, dont nous sommes parfois responsables, mais dont, le plus souvent, nous ne sommes pas responsables. L’existence, nous la prenons comme elle vient, nous n’avons pas le choix, c'est ainsi, à prendre ou à laisser.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie et le but de la vie.
Dans la vie il nous arrive toutes sortes de choses mais n'oubliez-pas : il y a une raison à notre venue

 

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L'accueil du blog

 

 

Pendant notre vie, peu de choses dépendent de nous, quelques exemples : ce qui dépend de nous, c'est de rester vivant ou de mourir, ceux qui se suicident ont choisi de mourir, ceux qui prennent des risques inconsidérés jouent avec la mort.

 

Le fait d’être né dans ce corps, au sein de notre famille, à l’époque et dans le pays où nous vivons ne dépend pas de nous. Je sais que certains émettent la théorie que le bébé choisi ses parents, avant de naître, mais j’avoue que je ne suis pas d’accord avec cette hypothèse.

 

De quoi notre existence sera faite, c'est une autre affaire, il y a en même temps de notre volonté et du hasard. Comme on fait son lit, on se couche, nos actes définissent beaucoup ce qui nous arrive dans la vie, que ce soit à cause du karma ou de la simple conséquence logique.

 

L’enfant, le pré-ado et l’adolescent qui est attentif à l’école et qui se comporte de manière respectueuse, réussira plus sûrement ses études qu’un autre jeune qui sera plus dissipé et moins respectueux, mais dans quelle mesure l’enfant est responsable de ses comportements ?

 

En même temps, il y a des impondérables qui affectent notre trajectoire et dont nous ne sommes pas responsables. Une guerre n’est pas notre faute et elle affecte souvent beaucoup la destinée des gens qui la vivent.

 

La raison de vivre

 

Toutes sortes de choses nous arrivent, dont nous sommes parfois responsables. Le plus souvent, nous n'en sommes pas responsables. L’existence, nous la prenons comme elle vient, nous n’avons pas le choix. Nous marchons dans la rue, la grêle se met à tomber et de temps en temps, nous en prenons un grêlon sur le crâne ; on ne peut pas tous les éviter !

 

L’existence est ainsi, les événements qui nous viennent ne dépendent pas tous de nous. Ce paradigme existentiel, un peu hasardeux, est celui qui est le nôtre sans le secours de la Grâce (la providence pour certains), quand nous nous en remettons à nos propres mérites exclusivement, croyant être capables de surmonter seul les aléas de la vie.

 

Au-delà de ces considérations, chaque espèce a une raison de vivre collective, par exemple, les fourmis, on connaît leur raison de vivre, c’est de participer à l’ammonisation (la dégradation) des déchets pour recycler utilement tout ce qui tombe au sol. Elles participent à l’équilibre global de la nature.

 

Sans doute que les fourmis ne sont pas écologistes, qu’elles ont d’autres préoccupations que l’équilibre de leur biotope, mais c’est ainsi, c’est le propos de leur espèce.

 

Les vers de terre retournent le sol, le rendant plus vivant, plus fertile et c’est ainsi pour chaque espèce vivante qui participe à l’harmonie générale. Pourquoi en serait-il autrement pour les êtres-humains ? Quelle serait la raison d’être des êtres-humains ? Sûrement pas de détruire la planète, pas plus que d’être heureux.

 

Les êtres humains ont tous une raison de vivre, au-delà de leurs projets, comme de se marier, d’avoir du travail, une maison, de devenir président, chef d’entreprise, poète, ébéniste, etc. La plupart des êtres humains ne font pas, de leur vie, ce qu’ils sont censés en faire. C’est la seule espèce vivante qui est dans ce cas !

 

L’être humain ne fait pas spontanément ce qu’il se doit de faire. Pourquoi ? À cause du libre-arbitre, il a la possibilité de dire oui ou non à chaque chose qui demande de choisir et il faut bien admettre que ses choix ne sont pas toujours les bons.

 

Le libre-arbitre

 

L’être humain est la seule espèce vivante à avoir le libre arbitre par la volonté du Créateur. Ce libre-arbitre a une raison d’être, il n’a pas été donné à l’Homme par hasard. Dieu a « équipé » l’Homme du libre-arbitre pour une raison qui relève du propos même de son existence : l’Homme doit retourner à son créateur, comme le fils prodigue de la Bible est revenu chez son père, en toute conscience et en toute liberté. Voilà l’utilité du libre-arbitre !

 

C’est bien d’étudier, d’avoir un métier, de vivre avec quelqu’un d’autre, d’avoir, pourquoi pas ? Des enfants, de s’acheter une maison et toutes ces sortes de choses, c’est bien, mais ce n’est pas la raison d’être de la vie.

 

Faites toutes ces choses, mais que ce ne soit pas au détriment de l’accomplissement de votre raison d’être fondamentale. Cette raison, je l’ai dite il y a un instant : revenir à son origine en toute liberté et en pleine conscience. La venue sur Terre, dans ce corps, dans cette existence, a comme but de vous apprendre ce retour.

 

Pour apprendre à revenir en toute conscience à Dieu, il est besoin, dans un premier temps, d’être chercheur de vérité, de se dire que l’existence selon la société humaine est une absurdité, un marché de dupe sans rime ni raison. Dans un second temps, il est nécessaire que le chercheur ne s’enferme pas dans sa recherche, qu’il ne devienne pas un chercheur professionnel. Le vrai chercheur de vérité cesse de chercher quand il a trouvé.

 

La vérité universelle

 

Comment le vrai chercheur reconnaît la vérité quand il la croise ? Elle est en lui, la vérité, comme elle est en chaque être vivant. Quand je parle de la vérité, je ne parle pas de la vérité homonyme des policiers, des journalistes, des polémistes, de la vérité sur les additifs alimentaires, la vérité sur le scandale politique à la mode, non, quand je parle de la vérité, je parle de la vérité universelle, celle qui donne un sens à la vie en général, celle des planètes, du soleil, des êtres vivants.

 

Alors ? Comment le chercheur de vérité reconnaît-il la vérité quand il la croise ? Comme elle est en lui, puisqu’il est vivant, et parce qu’il est attentif, quelque chose en lui sonne, comme une alarme, quand il croise la vérité dans le satsang, par exemple. Il lit, il écoute du satsang et sa conscience se dit : « C’est la vérité ! ».

 

Une fois que la personne connaît la vérité, qu’elle en a reçu la Révélation, quel est son but ? C’est de la réaliser, de la vivre jusqu’au bout de son chemin de vie. Après ? Il ne sait pas ce qui va se passer à la fin mais « à chaque jour suffit sa peine » (Dans le sens de travail).

 

Il n'est pas utile de se poser des questions dont on aura la réponse au moment voulu. Le but de l’humain, une fois qu’il a eu la Révélation de la vérité, c'est de pratiquer les quatre piliers de l’agya. Ce qui n’empêche pas de se marier, d’avoir des enfants, de travailler et de s’acheter une maison.

 

Notre but, on le connaît ; c’est la mort. Je parle de but comme on parle de but dans le sport. Le départ de notre vie actuelle, on le connaît, c’est notre naissance, la ligne d’arrivée, on le sait, c’est la mort. Entre les deux, on doit vivre la course.

 

Il y en a qui trichent : ils courent lentement, pour arriver moins vite, il y en a d’autres qui vivent pleinement et profitent des plaisirs de la vie, de l’amour, de l’amitié, du pain, du fromage, du vin, des couchers de soleil, de la musique, des voyages, etc.

 

Ça ne changera pas grand-chose, la fin arrivera, on ne sait pas quand. Le pratiquant de La Voie peut décider de vivre comme ceci ou comme cela, qu’importe, mais il ne faut pas que l’Observance passe au second plan.

 

Le principal, pour un pratiquant, c’est de pratiquer les quatre piliers. On peut pratiquer les quatre piliers en faisant la vaisselle, ce sera alors du service, on peut pratiquer l’agya en faisant l’amour, ce sera alors du service, on peut pratiquer les piliers en méditant, en lisant du satsang. Toute notre existence peut être comprise dans les piliers de l’agya. Voici comment l'on se prépare pour le jour du grand rendez-vous.

 

Le Saint-Nom peut éclairer toute notre vie. La Grâce, sa guidance, peut diriger notre vie et c’est un bonheur indescriptible. Le Saint-Nom, la pratique de la technique du même nom devient notre point de référence pour connaître la trajectoire de notre vie ; pour savoir si nous allons dans la bonne direction ou si nous nous écartons de La Voie. Alors, nous pouvons accomplir le propos fondamental de notre vie.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Tag(s) : #satsang, #bonheur, #vivre, #but, #LaVoie, #spiritualite, #meditation, #HansYoganand, #sagesse, #verite, #yoga
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