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English below. Écouter ses pensées, ses concepts et ses émotions pour guider notre vie, voilà quelque chose de mal. Pourquoi est-ce mal ? Déjà, parce que certaines de ces pensées, de ces concepts et émotions ont des conséquences qui ne sont pas belles, ensuite parce que ça vous éloigne de l’harmonie, de la simplicité du bien.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur le bien, le  mal, The good, the evil, spiritualité, spirituality, The Path, La Voie.
Si vous aviez le choix, choisiriez vous le bien ou le mal ?

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

Les bonnes intentions

 

1. Aujourd’hui comme hier et avant-hier, Mani, un prophète perse, le disait en son temps (216-277), Zoroastre, ou Zarathoustra (XVe et XIe siècles av. J.-C.) le disait aussi, c'est la lutte du mal contre le bien. Tous les maîtres spirituels d’importance ont dit la même chose, même si parfois, ils n’utilisaient pas les mots : « bien » et « mal ».

 

2. Ces maîtres Perses parlaient de la lutte des ténèbres contre la lumière. On peut parler de la lutte du diable contre Dieu. On peut aussi parler de héros humains ou semi-dieux et ça donne le « Mahâbhârata ». Les mots, en vérité, n’ont pas d’importance : le mot « feu » ne brûle pas.

 

Le bien et le mal

 

3. Il reste à définir ce qu’est le bien et ce qu’est le mal. Les mots « bien » et « mal » ne désignent pas une seule chose, comme tous les mots, ils ont plusieurs acceptions.

 

4. Quand je parle de la lutte du mal contre le bien, ça fait un peu manichéen, illuminé. Le bien est l’harmonie, vertu de l’Unité du Tout, ou Tao, comme disait Lao-Tseu, un éveillé chinois, contemporain du philosophe Confucius (milieu du VIe siècle av. J.-C. — Milieu du Vᵉ siècle av. J.-C.)

 

5. Le mal est le contraire du bien, c’est-à-dire qu’il est l’absence de l’harmonie. Voyez les ténèbres, elles sont l’absence de la lumière, tandis que la lumière n’est pas l’absence des ténèbres.

 

6. Quand quelque chose favorise la conscience de l’harmonie, c’est bien. Quand quelque chose empêche la conscience de l’harmonie, c’est mal. Il n’y a ni morale ni concept religieux dans cette définition.

 

7. Tout ce qui nous fait aller dans le sens du bien, de la conscience de l’harmonie, tout ce qui favorise l’harmonie est bien. Tout ce qui nous éloigne de l’harmonie, tout ce qui est disharmonieux est mal.

 

8. Dans le même genre, la simplicité est bien, ce qui est compliqué est mal. La vérité est simple, la non-vérité est compliquée. Quand je dis : « vérité », je ne parle pas du contraire du mensonge, mais de la vérité spirituelle, de ce qui a tout créé et qui, présent en toutes choses, leur donne vie. (2,53)

 

L’harmonie fondamentale

 

9. L’harmonie fondamentale existait bien avant le « big-bang », qui n’a été qu’un événement « régional » dans l’infini du Tout. L’équation fondamentale qui régit tout ce qui existe, l’infiniment grand comme l’infiniment petit, est la vérité, cette vérité dont je vous parle toujours.

 

10. Cette équation fondamentale régit les mouvements des planètes autour des étoiles (du Soleil, pour nous) comme elle régit le mouvement des électrons autour du noyau des atomes. Elle régit tout. C’est elle que décrit, sans le savoir, la Trimurti des hindouistes : « créateur-protecteur-destructeur* ».

 

* Brahmâ, Vishnou et Shiva

 

11. Vous avez la liberté, dans votre vie, d’aller dans le sens de l’harmonie ou dans celui de la dissonance, de la disharmonie. En écoutant votre raison (sattva), vous allez dans le sens de l’harmonie, donc de la vérité. En écoutant la passion, le désir (rajas), vous allez dans le sens de la disharmonie. Ne vous étonnez pas, en ce cas, de voir les difficultés, les complications régner sur votre existence.

 

La liberté de choisir

 

12. Vous avez la liberté de faire comme vous le sentez, mais il faudra subir ou assumer les conséquences de vos décisions, de vos actes (karma). Ne pas vouloir assumer les conséquences de ses actes est le fait d’une personne immature, prise de confusion. Voilà encore une chose qui procède de la disharmonie : la confusion.

 

13. Écouter ses pensées, ses concepts et ses émotions pour guider notre vie, voilà quelque chose de mal. Pourquoi est-ce mal ? Déjà, parce que certaines de ces pensées, de ces concepts et émotions ont des conséquences qui ne sont pas belles, ensuite parce que ça vous éloigne de l’harmonie, de la simplicité du bien.

 

14. Pour les personnes confuses, le mal, c'est l’homme cisgenre, hétérosexuel, blanc, marié à une femme, ayant des enfants, des chrétiens, vivant en zone rurale, mangeant de la viande, chasseur et adepte du barbecue. Cet homme est un fasciste qui mérite la mort, tandis que la biche mérite la vie.

 

Les bonnes intentions du mal

 

15. Dans la série : « Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions » (Bernard de Clairvaux, 1090-1153), il faut bien reconnaître que le wokisme est l’œuvre du mal, je veux dire, le résultat de la confusion, des émotions hors de la raison.

 

16. Je constate que les « gentils » du camp du bien sont, la plupart du temps, plus portés à la colère et à la haine que ceux qu’ils honnissent et vouent à la géhenne et au feu de la droite extrême, du fascisme hors du champ de l’humanité.

 

17. Chacun voit le mal à sa porte. Comme les ténèbres ne sont que l’absence de lumière, le mal est l’absence du bien. Il naît dans l’esprit aveugle, confus de ceux qui refusent d’écouter leur raison (sattva), pour suivre leurs désirs, leurs passions (rajas), parce que c’est plus « fun ».

 

18. Quand plusieurs personnes de cette sorte se réunissent autour d’une même pensée, de mêmes actions, ils forment un égrégore. Cet égrégore est le mal personnifié, celui qui règne sur le monde de certains Hommes.

 

19. Un chien qui souffre, mord la main de qui veut le soigner. Une personne qui souffre manifeste de la colère qui, à force d’être laissée libre, sans la raison pour lui mettre des limites, devient pleine de haine. L’objet de cette haine sans raison trouve un exutoire avec les gens équilibrés que l’on peut haïr plutôt que de prendre exemple sur eux. La souffrance, dont on ne connait pas la cause ni comment l’éteindre, rend fou. Voilà de la confusion !

 

20. Pour quitter la confusion, privilégiez la raison plutôt que la passion. L'Observance de l’agya (de La Voie) est le mode d’emploi pour distinguer le mal et le bien, et mettre en avant le bien, par la méditation. Quand on connaît le bien, on connaît le mal et l’on devient capable de discrimination… je veux dire de faire le tri entre les deux et de choisir le bien.

 

21. « Au début, l'Homme était droit, puis le mal est apparu. L'Homme, voyant le mal, sut ce qu'était le bien. Les contraires existent l'un par l'autre, comme l'être et le non-être, la connaissance et l'ignorance, la lumière et les ténèbres. » (Lao-Tseu, Tao-Te-King, 2)

 

22. Pourquoi choisir le bien plutôt que le mal ? Pour être bien.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Good intentions

 

1. Today, as yesterday and the day before, Mani, a Persian prophet, said it in his time (216-277), Zoroaster, or Zarathustra (15th and 11th centuries BC) also said it: it's the struggle of evil against good. All the major spiritual masters have said the same thing, even if sometimes they didn't use the words "good" and "evil".

 

2. These Persian masters spoke of the struggle of darkness against light. We can speak of the devil's struggle against God. We can also use human or semi-godly heroes, and the result is the "Mahâbhârata". In truth, words don't matter: the word "fire" doesn't burn.

 

Good and evil

 

3. What remains is to define what is good and what is evil. Like all words, they have several meanings.

 

4. When I speak of the struggle between evil and good, it sounds a little Manichean, visionarie. Good is harmony, the virtue of the Unity of the Whole, or Tao, as Lao-Tzu, a Chinese awakened man and contemporary of the philosopher Confucius (mid-6th century BC - mid-Vᵉ century BC) put it.

 

5. Evil is the opposite of good, that is, it is the absence of harmony. Look at darkness: it is the absence of light, whereas light is not the absence of darkness.

 

6. When something promotes consciousness of harmony, it's good. When something prevents the consciousness of harmony, it's bad. There are no morals or religious concepts in this definition.

 

7. Anything that moves us in the direction of goodness, of harmony consciousness, anything that promotes harmony, is good. Anything that moves us away from harmony, anything that is disharmonious, is bad.

 

8. In the same vein, simple is good, complicated is bad. Truth is simple, untruth is complicated. When I say "truth", I'm not talking about the opposite of lies, but about spiritual truth, about that which created everything and which, present in all things, gives them life (2,53).

 

Fundamental harmony

 

9. Fundamental harmony existed long before the "big bang", which was merely a "regional" event in the infinity of the Whole. The fundamental equation that governs everything, from the infinitely large to the infinitely small, is truth, the truth I'm always talking about.

 

10. This fundamental equation governs the movement of planets around stars (the Sun, for us) just as it governs the movement of electrons around the nucleus of atoms. It governs everything. This is what the Hindu Trimurti describes, without realizing it: "creator-protector-destroyer*".

 

* Brahmâ, Vishnou and Shiva

 

11. You have the freedom, in your life, to move in the direction of harmony or dissonance, disharmony. If you listen to your reason (sattva), you move in the direction of harmony, and therefore truth. When you listen to passion and desire (rajas), you're moving in the direction of disharmony. Don't be surprised, in this case, to see difficulties and complications reigning over your existence.

 

The freedom to choose

 

12. You have the freedom to do as you please, but you will have to suffer or assume the consequences of your decisions and actions (karma). Not wanting to assume the consequences of one's actions is a sign of immaturity and confusion. Here's another thing that stems from disharmony: confusion.

 

13. Listening to your thoughts, concepts and emotions to guide your life is wrong. Why is it wrong? Firstly, because some of these thoughts, concepts and emotions have consequences that aren't pretty, and secondly, because they take you away from harmony, from the simplicity of goodness.

 

14. For the confused, evil is the cisgender, white heterosexual man, married to a woman, with children, Christian, living in a rural area, eating meat, hunting and barbecuing. This man is a fascist who deserves death, while the doe deserves life.

 

The good intentions of evil

 

15. In the series: "The road to hell is paved with good intentions" (Bernard de Clairvaux, 1090-1153), we have to admit that wokism is the work of evil, I mean, the result of confusion, of emotions outside reason.

 

16. I find that the "good guys" in the camp of the good are, most of the time, more inclined to anger and hatred than those whom they hate and condemn to the gehenna and fire of the extreme right, of fascism beyond the reach of humanity.

 

17. Everyone sees evil on their own doorstep. Just as darkness is the absence of light, so evil is the absence of good. It is born in the blind, confused minds of those who refuse to listen to their reason (sattva), to follow their desires, their passions (rajas), because it's funnier.

 

18. When several such people unite around the same thoughts and actions, they form an egregore. This egregore is evil personified, the evil that rules the world of certain men.

 

19. A dog in pain bites the hand of anyone who wants to look after it. A person who suffers manifests anger which, if left unchecked, without reason to set limits, becomes full of hatred. The object of this unreasoned hatred finds an outlet in balanced people, whom we can hate rather than emulate. Suffering, when you don't know what's causing it or how to put it out, drives you mad. Now that's confusion!

 

20. To get out of confusion, give precedence to reason over passion. The Observance of agya (of The Path) is the instruction for being able to distinguish between evil and good, emphasizing the good through meditation. When you know the good, you know the bad, and you become able to discriminate... I mean, to sort out the two and choose the good.

 

21. "In the beginning, Man was upright, then evil appeared. Man, seeing evil, knew what good was. Opposites exist through each other, like being and non-being, knowledge and ignorance, light and darkness." (Lao-Tzu, Dao-De-Jing, 2)

 

22. Why choose good over evil? To be good.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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