English below. Aujourd’hui, la confusion est telle que l’idée même qu’il existât une vérité universelle est niée. On nous dit que : « personne ne détient la vérité », chacun se fabrique la sienne, c’est ainsi que la théorie du genre foisonne et que l’on peut se sentir être ce que notre névrose, nos fantasmes nous inspirent.
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Confusion et vérité
1. J’ai remarqué que beaucoup de personnes qui s’expriment, à la télévision, disent : « entre guillemets » à tort et à travers. Souvent, c’est pour sous-entendre qu’elles ne sont pas d’extrême droite, de droite extrême ni fasciste, qu’elles sont dans le camp du bien.
2. Par exemple : « un étranger entre guillemets » ou même : « un Français de souche entre guillemets » ou bien d’autres choses encore, comme « une femme entre guillemets » ou « un père entre guillemets ». Ils font souvent le geste avec les doigts qui dessinent les guillemets virtuels en l’air.
3. Mettre ainsi entre guillemets, c'est comme s’excuser, tempérer son propos. Il faut dire que tout est devenu un terrain glissant, que plus rien n’est sûr, alors, pour ne pas être canceled, il y a les guillemets.
Déconstruction et vérité
4. Cette utilisation des guillemets est le signe que la confusion règne sur les esprits progressistes ou timorés de nos contrées occidentales. Quand on n’arrive ni à affirmer quelque chose ni à avoir le courage de ses opinions, c’est que l’on est en pleine phase de déconstruction.
5. Déconstruction de quoi ? Des évidences anciennes, biologiques, spirituelles, ataviques. La sagesse des ancêtres a été effacée. La cancel-culture est le « Ni Dieu ni maîtres » des anarchistes d’antan et des wokes d'aujourd'hui. Cette devise est l’invention d’un socialiste, qui en avait fait le titre de son journal en 1880.
6. La confusion est telle que l’idée même qu’il existât une vérité universelle est niée. On nous dit que : « personne ne détient la vérité », chacun se fabrique la sienne, c’est ainsi que la théorie du genre foisonne et que l’on peut se sentir être ce que notre névrose, nos fantasmes nous inspirent.
7. Pas plus la biologie que la psychiatrie ne fixent les limites du vrai, de l’acceptable. Ainsi les malades ne sont pas soignés et peuvent distiller leurs folies sur les réseaux et la prétendre légitime. On s’étonne que nos sociétés se détricotent et que la sécurité, morale et physique, disparaisse. Là encore, vous voyez le signe tangible que la confusion règne sur notre monde. L'inclusion des minorités ne doit pas exclure la vérité
8. Il existe une vérité indiscutable. Nos anciens ont des choses à nous apprendre et la biologie est une réalité, par un sujet de discussion. En vérité, le bien et le mal existent, comme la nuit et le jour, la connaissance et l’ignorance, Patanjali*, un sage indien des anciens temps, compilateur du livre : « Les Yogasûtra » nommait cette ignorance : « la nescience ».
* Il est possible que Patanjali n’ait pas existé en tant qu’individu, qu’il ait été le nom d’un groupe de personnes, pratiquantes du yoga premier. Le livre : « Les Yogasûtras » a été rédigé sur tellement d’années, que si cet homme avait existé, il aurait vécu plusieurs centaines d’années.
Le bien et le mal en vérité
9. Alors, il reste à définir le bien et le mal. Sur La Voie, ce bien et ce mal n’appartiennent ni au champ lexical de la morale, de la loi, ni à la religion. Sur La Voie, le bien est ce qui aide l’Homme à avoir conscience de l’harmonie fondamentale de l’Unité, tandis que le mal est le contraire.
10. La vérité, sur La Voie, n’est pas le contraire du mensonge. La vérité est ce qui est commun à toutes choses. La vérité n’a pas eu de commencement et n’aura pas de fin. Tout ce qui naît mourra et tout ce qui meurt, tout ce qui est provisoire n’est pas vrai. Ce n’est pas pour autant irréel.
11. Prenez quelque chose et mettez-y le feu, ce qui restera sera de la cendre. La cendre, le carbone est donc, dans ce cas de figure, commun à toutes choses brûlées. La vérité est ainsi. Lao-Tseu, un buddha (éveillé) Chinois des temps anciens, contemporain de Confucius, a nommé cette vérité dont je vous parle : « Tao », ce qui signifie : « La Voie ».
12. La vérité, celle dont je vous parle, est éternelle et ne peut pas être remise en question*. Tout le reste est faux. En Inde, on parle de màyà, l’illusion. Ce qui est mortel est provisoire, ce qui est provisoire appartient, par définition, à la màyà. Ce qui est màyà existe, est réel, mais provisoire.
* Siddhartha Gautama, le buddha historique, parlait de vision erronée pour dire les concepts des personnes aveugles à la vérité.
« Honteux sans raison d’avoir honte et sans honte quand ils devraient être honteux, ceux qui ont une vision erronée des choses connaissent la souffrance de l'état malheureux. » (Paroles du Bouddha, Dhammapada, 316)
« Inquiets du danger quand il n’y a rien à craindre et sans crainte quand il y a du danger, ceux qui ont une vision erronée des choses connaissent la souffrance de l'état malheureux. » (Paroles du Bouddha, Dhammapada, 317)
« Imaginant l’erreur quand elle est absente et ne voyant pas l’erreur quand elle est présente, ceux qui ont une vision erronée des choses connaissent la souffrance de l'état malheureux. » (Paroles du Bouddha, Dhammapada, 318)
13. La vérité, son « principe actif* » est en tout. C’est comme l’eau : nous sommes composés à 65 % d’eau, ce qui ne veut pas dire que nous avons l’océan à l’intérieur de nous. La vérité fait vivre les choses et les êtres, elle est la vie des choses et des êtres.
* Je sais, j’ai mis des guillemets, mais en l’occurrence, ils sont pertinents, utilisés comme il se doit : ils signifient que l’expression : « principe actif », réservé habituellement à la chimie, aux médicaments, est ici détournée, utilisée comme une image.
14. La vérité dont je parle ne peut pas se dire, s’expliquer. Il est possible de la percevoir, avec un peu d’attention, à condition de le vouloir et de faire ce qu’il faut pour ça. C’est le propos de toute spiritualité authentique.
Confusion
15. La confusion vient de l’ignorance (de la vérité). Comment voulez-vous être clair sans la lumière de la vérité ? La vérité ne s’invente pas. Ce mot, « vérité », est utilisé pour dire d’autres choses que celle dont je vous parle. Il y a les vérités policières, journalistiques, de roman, personnelles, etc.
16. Un homme qui se sent femme est femme dans sa vérité personnelle, mais scientifiquement ? Biologiquement ? Le sentiment d’une personne serait-il plus vrai que la vérité scientifique, biologique ? Non, certainement que non. Ce qui ne veut pas dire que ce sentiment d’être dans un corps qui ne correspond pas à sa nature, à son genre intérieur soit méprisable et qu’il ne faut pas en tenir compte.
17. Depuis que l’Homme est Homme, il y a toujours eu des individus avec le sentiment d’être dans un corps qui ne correspond pas à son identité. Dans les sociétés primitives, ces individus étaient respectés et traités dans le respect de leur identité ressentie. En Asie, de tels individus ont eu, comme ils l’ont encore, un statut particulier, mais est-il vraiment nécessaire de nier la réalité scientifique et de banaliser cette réalité rare ?
18. La confusion est le résultat de l’absence de conscience de la vérité, de cette vérité dont je vous parle. La souffrance vient souvent de cette inconscience, de cette nescience dont parle le livre : « Les Yogasûtras ».
19. Il y a vraiment une lutte entre le bien et le mal. Le diable n’existe pas, le mal existe. Comme le dieu anthropomorphe des religions, moraliste, jaloux, qui juge, récompense et punit n’existe pas, le diable n’existe pas non plus.
20. Dieu existe, il est la vérité, le Royaume et son Roi en même temps, la vie contenue en toutes choses et le commun dénominateur de tout. Il est possible de connaître Dieu, la vérité, pas de la détenir. Une spiritualité authentique enseigne le moyen de toucher à cette vérité en nous et de la fréquenter intimement, chaque jour. C’est ainsi que la confusion disparaît.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Confusion and Truth
1. I've noticed that a lot of people who speak on television say "entre guillemets" (in quotation marks) indiscriminately. Often, it's to imply that they're not extreme right-wingers, extreme right-wingers or fascists, that they're in the camp of the good.
2. For example: "un étranger entre guillemets" or even: "un Français de souche entre guillemets" or many other things, like "une femme entre guillemets" or "un père entre guillemets". They often gesture with their fingers, drawing the virtual quotation marks in the air.
3. Putting it "entre guillemets" (in quotation marks) is like apologizing, tempering your words. It has to be said that everything has become a slippery slope, that nothing is certain anymore, so, to avoid being canceled, there are quotation marks.
Deconstruction and Truth
4. This use of quotation marks is a sign that confusion reigns in the modern minds of our countries. When you can't assert something or have the courage of your convictions, you're in the middle of a deconstruction phase.
5. Deconstruction of what? Ancient, biological, spiritual, atavistic evidence. The wisdom of our ancestors has been canceled. The cancel culture is the "Neither God nor Masters" of the anarchists of yesteryear and today's wokes. This motto was invented by a socialist who used it as the title of his newspaper in 1880.
6. The confusion is such that the very idea that there is a universal truth is denied. We're told that "no one holds the truth", so we each make up our own. This is how gender theory abounds, and how we can feel ourselves to be whatever our neurosis and fantasies inspire us to be.
7. Neither biology nor psychiatry sets the limits of what is true or acceptable. As a result, the sick are not treated and can distill their madness on the networks and claim it as legitimate. We're surprised that our societies are unravelling and that moral and physical security are disappearing. Here again, you see the tangible sign that confusion reigns in our world. Inclusion of minorities must not exclude the truth.
8. There's an indisputable truth. Our elders have things to teach us and biology is a reality, not a subject for discussion. In truth, there is such a thing as good and evil, night and day, knowledge and ignorance, as Patanjali*, an ancient Indian sage and compiler of the book "The Yogasutras", called this ignorance : "nescience".
* It's possible that Patanjali didn't exist as an individual, but was the name of a group of people who practiced the first yoga. The book "The Yogasutras" was written over so many years, that if this man had existed, he would have lived for several hundred years.
Good and Evil in Truth
9. All that remains, then, is to define good and evil. On The Path, good and evil do not belong to the lexical field of morality, law or religion. On The Path, good is that which helps Man to become conscious of the fundamental harmony of Unity, while evil is the opposite.
10. Truth, on The Path, is not the opposite of falsehood. Truth is that which is common to all things. Truth has had no beginning and will have no end. All that is born will die and all that dies, all that is provisional, is not true. But it is not unreal.
11. Take something and set it on fire, and what's left is ash. In this case, the ash, the carbon, is common to all burnt things. This is the truth. Lao-tzu, an ancient Chinese buddha (awakened) and contemporary of Confucius, called the truth I'm talking about "Dao", meaning "The Path".
12. The truth, the one I'm talking about, is eternal and cannot be questioned*. Everything else is false. In India, we speak of màyà, illusion. What is mortal is provisional, and what is provisional belongs, by definition, to màyà. What is màyà exists, is real, but provisional.
* Siddhartha Gautama, the historic Buddha, spoke of mistaken vision to describe the concepts of people blind to the truth.
"Ashamed without reason to be ashamed, and without shame when they should be ashamed, those who have a mistaken view of things know the suffering of the unhappy state." (Words of the Buddha, Dhammapada, 316)
"Worried about danger when there is nothing to fear and fearless when there is danger, those with a mistaken view of things experience the suffering of the unhappy state." (Words of the Buddha, Dhammapada, 317)
"Imagining error when it is absent and not seeing error when it is present, those with a mistaken view of things experience the suffering of the unhappy state." (Words of the Buddha, Dhammapada, 318)
13. The truth is, its "active principle*" is in everything. It's like water: we're 65% water, but that doesn't mean we have the ocean inside us. Truth brings things and beings to life; it is the life of things and beings.
* I know I've used quotation marks, but in this case they're relevant, and used as they should be: they mean that the expression "active principle", usually reserved for chemistry and medicines, has been hijacked here, used as an image.
14. The truth I'm talking about can't be said or explained. It is possible to perceive it, with a little attention, provided we want to and do what it takes. This is the purpose of all authentic spirituality.
Confusion
15. Confusion comes from ignorance (of the truth). How can you be clear without the light of truth? Truth cannot be invented. This word, "truth", is used to mean other things than the one I'm talking about. There are police truths, journalistic truths, novel truths, personal truths and so on.
16. A man who feels like a woman is a woman in his personal truth, but scientifically? Biologically? Is a person's feeling truer than scientific, biological truth? No, certainly not. Which is not to say that this feeling of being in a body that doesn't correspond to one's nature, to one's inner gender, is despicable and should not be taken into account.
17. For as long as man has been human, there have always been individuals with the feeling of being in a body that doesn't correspond to their identity. In primitive societies, such individuals were respected and treated with respect for their felt identity. In Asia, such individuals have had, as they still have, a special status, but is it really necessary to deny scientific reality and trivialize this rare reality?
18. Confusion is the result of a lack of consciousness of the truth, the truth I'm talking about. Suffering is often the result of this unconsciousness, this lack of consciousness, as described in the book "The YogaSutras".
19. There really is a struggle between good and evil. The devil doesn't exist, evil does. Just as the anthropomorphic, moralistic, jealous god of religion, who judges, rewards and punishes, doesn't exist, neither does the devil.
20. God exists, he is the truth, the Kingdom and its King at the same time, the life contained in all things and the common denominator of everything. It is possible to know God, the truth, not to possess it. Authentic spirituality teaches us how to touch this truth within ourselves, and how to intimately experience it every day. This is how confusion disappears.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com