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English below. En rencontrant le feeling du Saint-Nom, j'ai connu la béatitude et je me suis rendu compte qu'elle avait, cette béatitude, été la toile de fond de toute mon enfance. Cette insouciance, cette innocence, cette satisfaction sans cause bien définie et cette confiance, sont les ingrédients de la béatitude !

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, spirituality, LaVoie, ThePath, l'enfa&nt intérieur, the inner child.
Voir la vie d'un juste regard, par la conscience retrouvée

 

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English below

 

L'accueil du blog

 

La béatitude, 2

 

1. Enfant, de l'âge de sept ans à l'âge de dix-huit ans, je vivais dans une sorte de continuum suspendu, dans un endroit privilégié, à l'abri de tout. Je regardais très rarement la télévision, au théâtre ce soir, la piste aux étoiles, les dossiers de l'écran (à partir de quinze ans), jamais les informations.

 

2. Les personnes qui s'occupaient de moi étaient très prévenantes et compétentes, je n'ai jamais été témoin d'un quelconque manquement. J'ai reçu deux ou trois fois des gifles méritées sans que ç'ait suscité en moi l'ombre d'un sentiment d'injustice. C'était une époque, les années cinquante-soixante, soixante-dix, durant lesquelles l'éducation faisait des adultes civilisés, ayant le sens du devoir et des convenances.

 

3. Mon emploi du temps, mon alimentation étaient étudiés au plus près sans que je m'en préoccupasse le moins du monde. Chaque activité, même les plus anodines, faisait partie d'un plan mûrement réfléchi, visant à faire de moi un homme droit et fort, capable de s'assumer et de traverser les épreuves sans coup férir.


4. Ma scolarité s'est ainsi déroulée, durant ces dix ans, dans des classes d'une dizaine d'élèves, avec la morale, l'éducation civique, les dictées, le calcul mental, les problèmes, la lecture, la rédaction, l'histoire, la géographie et les sciences naturelles, sans compter l'éducation artistique, avec le dessin quatre heures par semaine et le sport en quantité.

 

Retrouver l'innocence

 

5. Je ne m'occupais de rien, ni ne me préoccupais de quoi que ce soit. Mon existence allait ainsi, insoucieuse, confiante et sûre. J'ai ainsi connu une forme d'innocence, de satisfaction que j'ai ensuite perdues à mes dix-huit ans, en 1974, quand c'est devenu l'âge de la majorité.

 

6. Cette innocence, cette insouciance et cette confiance, je les ai retrouvées en 1975, en Inde, quand j'ai reçu la Révélation et que j'ai commencé l'Observance de l'agya, la méditation sur le « Saint-Nom » et le « service » (le « non-agir », ou le Wu Wei de Lao-Tseu).

 

7. En rencontrant le feeling du Saint-Nom, j'ai connu la béatitude et je me suis rendu compte qu'elle avait, cette béatitude, été la toile de fond de toute mon enfance. Cette insouciance, cette innocence, cette satisfaction sans cause bien définie et cette confiance sont les ingrédients de la béatitude !

 

Béatitude

 

8. Celui qui cherche à retrouver « l'enfant intérieur », c'est ça qu'il recherche, sans le savoir, la béatitude ! Le « soi » profond, l'âme ou « esprit », veut retrouver la béatitude qu'il a connue avant de naître.


9. Qui connaît le mot : « béatitude » ? Si vous posez la question à un moteur de recherche, la plupart des propositions parlent d'un épisode des Évangiles (Matthieu, 5:1-12). Tout le monde a connu cet état de conscience, sans pouvoir lui donner un nom ni le retrouver à volonté. Il vient au « hasard » de circonstances particulières, difficiles à maîtriser.


10. Faute de connaître le mot : « béatitude », beaucoup de personnes disent : « bonheur », « amour », pour en parler, ainsi, nous recherchons le bonheur et l'amour. La plupart du temps, nous associons l'amour au fait d'être deux et de s'aimer. En vérité, la béatitude n'a pas besoin d'être deux.

 

11. La béatitude est profonde. Elle commence peu profonde : nous pouvons mettre la main, dans l'eau. Nous pouvons aussi y plonger tout le bras, entrer jusqu'à la taille ou plonger, avec la tête sous l'eau. C'est la même chose avec la béatitude : elle peut être un feeling de douceur, de joie ou une extase durant laquelle se perd la notion de temps et d'espace.

 

12. Qu'elle soit un « sourire intérieur », dans le haut de la poitrine, ou une extase qui nous emporte tout entier, la béatitude est la béatitude !

 

L'agya

 

13. Une spiritualité authentique a ce propos, de nous faire retrouver la béatitude, sans circonstance hasardeuse. La Voie a un agya, c'est-à-dire une « sadhana », un ensemble de pratiques et de conditions. Cet ensemble, l'agya, son Observance, visent à nous faire toucher de l'âme la béatitude dont est faite la vie qui nous anime, comme elle anime toutes choses.

 

14. Lao-Tseu, un Chinois, nommait « toutes choses », le Tao et il nommait la béatitude : « la vertu du Tao ». Il désignait l'agya par le mot : « tao ». Oui, il donnait le même nom au chemin et au but. Pour ma part, j'écris le chemin : « tao », avec un « t », minuscule, et le but : « Tao », avec un « T » majuscule pour les différencier dans les textes, comme dans la version du « Tao-Te-King » que j'ai publié.

 

15. Le mot : « Tao », signifie : « La Voie ». Un autre buddha (éveillé), Shakyamuni l'Indien, du clan des Sakyas, disait : « dharma », pour parler du « tao », le chemin, la sadhana, l'agya.

 

16. Pour retrouver notre « enfant intérieur » nous devons faire que notre vie redevienne une page blanche. C'est de ça dont parlait un autre buddha (éveillé), Jésus, à un ami, Nicodème, quand il lui parlait de la nécessité de « tuer (en esprit) le vieil Homme » pour renaître, en esprit, afin de pouvoir « entrer au Royaume ».

 

Le Royaume

 

17. De quel Royaume parlait Jésus ? Du Royaume des cieux ? Non, car il a dit aussi que si le Royaume devait être dans le ciel, les oiseaux y seraient avant nous. (Évangile selon Thomas, 3). En vérité, ce Royaume est le « Tao » de Lao-Tseu.


18. La vie qui nous anime est faite de l' « esprit de Dieu », cette « vertu du Tao » dont parlait le buddha chinois. Les chrétiens parlent du « logos », qu'ils traduisent par le mot : « paroles », ou « verbe ». Pour ma part, je le traduis par les mots : « raison » et « volonté », la raison de Dieu, sa volonté.

 

19. La raison de Dieu, sa volonté est l'harmonie. Elle est une force en tout contenue. Dans « tout », il y a nous. C'est en nous que nous pouvons retrouver la conscience du Tout (Tao), son harmonie fondamentale. C'est le propos de La Voie, c'est le propos de la vie.

 

20. Enfant, je marchais toujours le nez vers le sol, comme si j'avais peur d'y rencontrer un obstacle. J'ai croisé un des éducateurs qui s'occupait de moi, entre autres enfants, qui me dit : « Lève le nez et regarde devant toi ». J'ai suivi son conseil et mon regard a changé !

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

The Béatitude, 2

 

1. As a child, from the age of seven to eighteen, I lived in a kind of suspended continuum, in a privileged place, sheltered from everything. I very rarely watched television - at the theater tonight, the star trail, the screen files (from the age of fifteen), never the news.

 

2. The people who looked after me were very considerate and competent, and I never witnessed any shortcomings. I received two or three well-deserved slaps without it arousing in me the slightest sense of injustice. It was a time, the fifties and seventies, when education produced civilized adults with a sense of duty and propriety.

 

3. My timetable and diet were meticulously studied, without me giving it the slightest thought. Every activity, no matter how trivial, was part of a carefully thought-out plan to turn me into a strong, upright man, capable of taking charge and getting through life without a hitch.

 

4. During these ten years, my schooling took place in classes of around ten pupils, with moral education, civics, dictation, mental arithmetic, problems, reading, writing, history, geography and natural sciences, not to mention art education, with drawing four hours a week and plenty of sport.

 

Rediscovering Innocence

 

5. I didn't worry about anything or care about anything. My life went on like that, carefree, confident and secure. I experienced a kind of innocence and satisfaction that I lost when I turned eighteen in 1974, when I came of age.

 

6. I rediscovered this innocence, carefreeness and confidence in 1975, in India, when I received the Revelation and began the Observance of agya, meditation on the "Holy-Name" and "service" ("inaction", or Lao-tzu's Wu Wei).

 

7. Encountering the feeling of the Holy-Name, I experienced bliss and realized that this bliss had been the backdrop of my entire childhood. This carefreeness, this innocence, this satisfaction without a well-defined cause and this confidence, are the ingredients of bliss!

 

Beatitude

 

8. Those who seek to rediscover their "inner child" are unknowingly looking for bliss! The deep "self", the soul or "spirit", wants to rediscover the bliss it knew before it was born.

 

9. Who knows the word "beatitude"? If you ask a search engine, most will suggest an episode from the Gospels (Matthew, 5:1-12). Everyone has experienced this state of consciousness, without being able to give it a name or find it again at will. It comes "by chance" from particular circumstances, difficult to master.

 

10. Because we don't know the word "beatitude", many people say "happiness" or "love", so we look for happiness and love. Most of the time, we associate love with being two and loving each other. In truth, bliss doesn't require two people.

 

11. The beatitude is deep. It begins shallow: we can put our hand in the water. We can also plunge our whole arm into the water, reaching up to our waist, or dive in with our head underwater. It's the same with bliss: it can be a feeling of sweetness and joy, or an ecstasy during which the notion of time and space is lost.

 

12. Whether it's an "inner smile" at the top of your chest or an ecstasy that sweeps you off your feet, bliss is bliss!

 

The Agya

 

13. Authentic spirituality is about finding bliss, without hazardous circumstances. The Path has an agya, or "sadhana", a set of practices and conditions. This set of practices, the agya, its observance, are designed to help us touch with our souls the bliss of the life that animates us, as it animates all things.

 

14. The Chinese Lao-tzu called "all things" the Dao, and bliss "the virtue of the Dao". He called agya "dao". Yes, he gave the same name to the path and the goal. For my part, I write the path: "dao", with a lower-case "d", and the goal: "Dao", with a capital "D" to differentiate them in the texts, as in the version of the "Dao-De-Jing" that I have published.

 

15. The word "Dao" means "The Path". Another buddha (enlightened one), Shakyamuni the Indian, of the Sakya clan, used the word "dharma" to refer to the "dao", the path, the sadhana, the agya.

 

16. To rediscover our "inner child", we need to turn our life back into a blank page. This is what another Buddha (enlightened one), Jesus, was talking about to a friend, Nicodemus, when he told him about the need to "kill (in spirit) the fellow man" in order to be reborn, in spirit, to be able to "enter the Kingdom".

 

The Kingdom

 

17. What Kingdom was Jesus talking about? The Kingdom of Heaven? No, because he also said that if the Kingdom were to be in heaven, the birds would be there before us (Gospel according to Thomas, 3). In truth, this Kingdom is Lao-tzu's "Dao".

 

18. At root, the life that animates us is made up of the "spirit of God", that "virtue of the Dao" spoken of by the Chinese Buddha. Christians speak of "logos", which they translate as "words" or "verb". For my part, I translate it as "reason" and "will", God's reason, his will.

 

19. God's reason, his will, is harmony. It is a force in everything. In "all", there is us. It is within us that we can rediscover the awareness of the Whole (Dao), its fundamental harmony. This is the purpose of The Path, the purpose of life.

 

20. As a child, I always walked with my nose to the ground, as if afraid of encountering an obstacle. I came across one of the educators who looked after me, among other children, who said to me: "Raise your nose and look ahead". I followed his advice and my gaze changed!

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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