°Un abri sûr

English below. On est à l'abri dans le Saint-Nom. On ne sera jamais submergé par ces monstres fantasmatiques, ces entités négatives qui viendraient pour nous submerger et nous perdre. C'est le mal en mouvement. Quand on reste dans l'Observance, le service, la méditation, le satsang, on est à l'abri de ces attaques, on est vraiment à l'abri.

Votre abri, contre la folie des Hommes et la vôtre, est l'Observance de l'agya

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Un abri sûr
 

1. On parle souvent de chiffres sacrés comme le trois, pour les pratiques de l'agya : le service, le satsang et la méditation. Pour les chrétiens, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Pour la Trimurti, le créateur, le protecteur et le destructeur*. Je vois un autre chiffre signifiant, le deux.

* Brahma, Vishnu et Shiva.

2. La dualité, c'est deux, pas trois, c'est l'unité et le multiple, mais en vérité ce n'est qu'un, le Tout. C'est comme s'il y avait des milliards de petits objets en terre cuite, tous différents, et que l'unité, c'était la terre qui avait servi à faire tous ces objets.

3. C'est la même terre, c'est le même matériau, l'unité. Tout ce qui est créé et qui se transforme, passe par le stade du retour à l'essence même de tout. Pour certaines choses, c'est le carbone, mais là, c'est l'unité, le Saint-Nom, cette énergie qui est dans la plus petite chose comme dans la plus grande.

Subtilité

4. L'harmonie fondamentale est presque inaudible pour celui qui ne sait pas écouter. Pourtant, elle génère des bruits extraordinaires. L'éruption d'un volcan qui fait plusieurs milliers de mégatonnes équivalents dynamite, ça fait un boucan d'enfer.

5. Le tonnerre fait un bruit retentissant et pourtant l'énergie première est extrêmement douce et on peut l'entendre à travers la méditation, en étant attentif aux choses subtiles. En nous, c'est subtil, c'est une autre dimension.

6. Il est vrai qu'un neutrino est plus subtil qu'un silex. Quand tu prends un neutrino à travers la tête, il te traverse sans douleur. Si tu prends un morceau de silex, tu es assommé ou mort. Le neutrino vient de très loin et il continue sa course de l'autre côté, après t'avoir traversé et avoir traversé la planète. Le Saint-Nom est invisible aussi, mais puissant.

Va-et-vient

7. Il y a le jour et la nuit. Il y a le froid et le chaud. Il y a l'été et l’hiver. Il y a la lumière et les ténèbres, la connaissance et l'ignorance, l'inspiration et l'expiration, et tout est comme ça.

8. Le Saint-Nom, la technique me rappelle les mouvements d'un essuie-glace unique comme sur certaines voitures. C'est un seul, un grand bras qui couvre tout le pare-brise. Quand il passe, le pare-brise est clair. Il va et vient, et à chaque fois qu'il a terminé son aller-retour, on y voit plus clair.

9. C'est ça notre vie, le temps qu'elle dure, on passe d'un moment de conscience à un moment où on s'en éloigne, par l'inertie de l'habitude, pour retomber dans la confusion. Par l'inertie de tamas (un guna), on s'écarte du subtil, de l'intériorité, du Saint-Nom, on s'écarte de la connaissance, de la paix, de la béatitude.

10. Quand on revient dans l'harmonie, on se demande pourquoi on n'y est pas toujours. Ensuite, on s'en écarte encore, puis on y revient, puis on s'écarte, puis on y revient. C'est la dualité, ça fait partie du jeu (Lilà).

11. La technique du Saint-Nom est comme le mouvement d'une balançoire. Quand on s'attache à pratiquer la technique, à ressentir ce sourire intérieur, ça éclaircit notre conscience, ça nous fait voir les choses, considérer la vie comme elle doit l'être.

Les vrttis

12. Le Saint-Nom nous fait aimer la vie et nous dégage de toute cette pollution, de la vanité, de ces vrttis* qui nous polluent. Quand on l'oublie un peu, il continue, mais on ne l'entend plus, on ne le ressent plus. Alors reviennent ces scories qui nous aveuglent. * Fluctuations du mental, voir le « Yogasûtra ».

13. C'est alors toujours les mêmes angoisses, la même bêtise, la même superficialité, la même vanité, les mêmes questions, les mêmes doutes, la même folie. Il faut s'en remettre au Saint-Nom, faire une pause.

14. C'est comme si on était dans un refuge sûr, à l'abri de ces espèces de fantasmes qui nous entourent, comme des vagues fantasmatiques, hallucinatoires d'une mer vivante qui entourerait notre refuge et chercherait vainement à le submerger.

L'abri

15. On est à l'abri dans le Saint-Nom*. On ne sera jamais submergé par ces monstres fantasmatiques, ces entités négatives qui viendraient pour nous submerger et nous perdre. C'est le mal en mouvement.

* «  Ayant goûté la saveur de l'abri parfait* et de la paix, l'observant est sans chagrin ni souillure, savourant le goût de la haute joie du dharma**. » (Paroles du Bouddha, Dhammapada, 205) ** L'agya, la sadhana de La Voie.

16. Quand on reste dans l'Observance, le service, la méditation, le satsang, on est à l'abri de ces attaques, on est vraiment à l'abri.

17. Dans la folie d'un mental sans maître, on voit la confusion la plus totale. Aucune morale, aucun sermon, aucune démonstration sémantique claire ne pourra changer l'état de confusion de cette chose qui nous habite.

18. Pour le faux-ego, la paix, c'est comme pour certains la routine, c'est-à-dire la mort. Il veut nous attirer vers l'excitation, la passion, les émotions, le désir, pour ne plus s'ennuyer et ça nous éteint.

19. Quand on est dans le Saint-Nom, vraiment, qu'on s'abandonne à lui, on retrouve cette paix telle qu'on l'avait quittée. Elle n'a pas changé, elle est toujours là, disponible, on peut y aller quand on veut rester aussi longtemps que l'on veut, ça ne dépend que de nous.

20. Si on s'en éloigne, ce n'est pas grave, il suffit d'attendre que ça redevienne bon, mais pas d'attendre d'une manière passive, d'attendre d'une manière active, en pratiquant le Saint-Nom, en observant l'agya.

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

A Safe Shelter

1. We often speak of sacred numbers like the three, for agya practices : service, satsang and meditation. For christians, the Father, the Son and the Holy-Spirit. For the Trimurti, the creator, protector and destroyer*. I see another significant number, the two.

* Brahma , Vishnu and Shiva.

2. Duality is two, not three, it is unity and the multiple, but in truth it is only one, the Whole. It is as if there were billions of small earthenware objects, all different, and that unity was the soil that had been used to make all these objects.

3. It is the same soil, it is the same material, the unity. Everything that is created and that is transformed, passes through the stage of the return to the essence of everything. For some things, it is carbon, but there, it is unity, the Holy-Name, this energy that is in the smallest thing as in the greatest.

Subtlety

4. The fundamental harmony is almost inaudible for the one who does not know how to listen. Yet it generates extraordinary noises. The eruption of a volcano that makes several thousand megatons equivalent dynamite, it makes a hell of a noise.

5. The thunder makes a resounding noise and yet the first energy is extremely soft and can be heard through meditation, being attentive to subtle things. In us, it is subtle, it is another dimension.

6. It is true that a neutrino is more subtle than a flint. When you take a neutrino through the head, it passes through you painlessly. If you take a piece of flint, you’re knocked out or dead. The neutrino comes from far away and continues on the other side, after having crossed you and crossed the planet. The Holy-Name is invisible too, but powerful.

Back and Forth

7. There’s day and night. There’s cold and hot. There’s summer and winter. There is light and darkness, knowledge and ignorance, inspiration and exhalation, and everything is like that.

8. The Holy-Name, the technique reminds me of the movements of a unique wiper as on some cars. It’s one big arm that covers the whole windshield. When it passes, the windshield is clear. He comes and goes, and every time he has finished his round trip, we can see more clearly.

9. This is our life, the time it lasts, we pass from a moment of consciousness to a moment when we move away from it, by the inertia of habit, to fall back into confusion. By the inertia of tamas (a guna), one strays from the subtle, from interiority, from the Holy-Name, from knowledge, from peace, from bliss.

10. When we return to harmony, we wonder why we are not always there. Then we move away from it again, then we come back to it, then we move away, then we come back to it. It’s duality, it’s part of the game (Lilà).

11. The technique of the Saint-Nom is like the movement of a swing. When we try to practice the technique, to feel this inner smile, it clears our consciousness, it makes us see things, consider life as it should be.

The Vrttis

12. The Holy-Name makes us love life and frees us from all this pollution, vanity, vrttis* that pollute us. When we forget it a little, it goes on, but we no longer hear it, we no longer feel it. Then come back the slag that blinds us. * Mind's fluctuations, see “Yogasûtra”.

13. It is then always the same anxieties, the same stupidity, the same superficiality, the same vanity, the same questions, the same doubts, the same madness. We must rely on the Holy-Name, take a break.

14. It is as if we were in a safe refuge, sheltered from these kinds of fantasies that surround us, like fantasmatic waves, hallucinatory of a living sea that would surround our refuge and vainly seek to submerge it.

The Shelter

15. We are safe in the Holy-Name*. We will never be overwhelmed by these fantastical monsters, these negative entities that would come to overwhelm us and lose us. It is evil in motion.

* “Having tasted the taste of perfect shelter* and peace, observing it is without sorrow or stain, savoring the taste of the high joy of dharma**.” (Words of the Buddha, Dhammapada, 205) ** The agya, the sadhana of The Path.

16. When you stay in Observance, service, meditation, satsang, you are safe from these attacks, you are really safe.

17. In the madness of a mind without a master, we see the most total confusion. No morality, no sermon, no clear semantic demonstration can change the state of confusion of this thing that inhabits us.

18. For the false ego, peace is like for some the routine, that is, death. He wants to draw us towards excitement, passion, emotions, desire, so as not to be bored and it turns us off.

19. When you are in the Holy Name, really, that you surrender to it, you find this peace as you left it. It has not changed, it is always there, available, we can go when we want to stay as long as we want, it depends on us.

20. If you move away from it, it is not a problem, just wait until it becomes good again, but not wait passively, wait actively, practicing the Holy Name, observing the agya.

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com