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English below. Le satsang fait remonter à la conscience une réalisation, une compréhension générées pas la méditation. Le satsang donne des mots à cette réalisation. Ensuite, c'est dans le service, au quotidien, que l'on met en pratique ce que l'on a compris.
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English below
1. Dans le satsang, l'important, ce n'est pas seulement ce qui est dit, c'est aussi le rituel. Dans Aarti (hymne dévotionnel), il est dit que les rituels ne sont pas importants, mais il est ajouté sans la Grâce du Saint-Nom.
2. Nous, les observants de La Voie, avons cette Grâce. Nous connaissons la technique dite « du Saint-Nom », elle nous a été montrée lors de la Révélation. Donc, nous pouvons avoir des rituels.
3. Il y a toutes sortes de rituels, dans la vie, comme celui du coucher, de la toilette du matin, du gros câlin, de l'habillage avant de partir au travail, etc.
Satsang, mode d'emploi
4. Comment peut-on faire, pour lire le satsang ? On peut s'asseoir, proprement vêtu, dans un endroit qui convient, méditer quelques instants sur le Saint-Nom, si l'on a eu la Révélation, puis allumer une bougie, un encens et chanter Twameva ou Aarti, puis lire le satsang à voix haute.
5. Une fois cette lecture terminée, dire : « Jai satçitanand* » et faire un « pranam », c'est-à-dire se prosterner, poser le front au sol, les mains en avant, paumes posées sur le sol.
* Gloire à la vérité qui est parfaite conscience de la béatitude.
6. Vous pouvez ritualiser toute votre existence, ainsi, en faisant entrer le Saint-Nom dans votre vie, avant de faire entrer votre vie dans le Saint-Nom, ce qui est la « Réalisation ».
Ritualisez votre vie
7. Lorsque vous allez commencer une nouvelle activité, vous pouvez fermer les yeux quelques instants et « faire le Saint-Nom ». C'est une manière d'offrir à Dieu, à son Saint-Nom, vos gestes. C'est un bon début pour le « service », ne pensez-vous pas ? Tant que vous y êtes, une fois concentré sur le Saint-Nom, continuez en faisant ce que vous avez à faire !
8. Quand on a vieilli, on a tendance à ritualiser nos journées… Les jeunes, qui ont parfois « la dent dure » vis-à-vis des anciens, parlent alors de « train-train » et s'en moquent.
9. Ces jeunes, pourtant, approuvent, quand on dit que les anciens sont plus sages, mais ils se moquent bien d'être sages ! Pour eux, être sage, c'est comme à l'école, quand on voulait gagner des bons points… C'est être obéissant et ils ne veulent pas être obéissants.
La sagesse
10. Pourtant, en vérité, être sage n'est pas ce qu'ils croient. La sagesse vient d'un des trois gunas qui nous formatent, en tant qu'êtres humains, le guna sattva, celui de la connaissance, de la lumière, de la vérité, de la pureté.
11. Il y a le guna rajas, celui qui inspire les jeunes, le guna de la passion, de l'énergie, de la force animale, du désir et puis, il y a tamas, le guna de l'inertie, de la confusion, de l'ignorance, des ténèbres, de la lourdeur.
12. Il n'est pas obligé d'attendre 40 ans pour connaître les bienfaits de sattva. J'ai reçu la Révélation en 1975, j'avais 19 ans et j'observe l'agya depuis ce temps-là. Cette observance favorise l'expression du guna sattva et je peux vous assurer qu'être jeune et sage n'a que des avantages !
13. C'est ce que disent les vieilles personnes : « Si j'avais été sage, comme je le suis aujourd'hui, quand j'étais jeune, quelle vie j'aurais eu ! » Être sage n'empêche pas l'expression du guna rajas. L'amour, la passion, l'appétit, le désir, la curiosité s'expriment à loisir, à ceci près que la sagesse veille, comme Jiminy Cricket, pour éviter la transformation en âne !
La vérité du satsang
14. Pour en revenir au satsang, n'oubliez pas que c'est le Saint-Nom qui s'exprime par la bouche de celui qui s’efface pour le laissez-passer. Le satsang s'adresse à l'esprit ou âme incarnée. Il est une des trois pratiques de l'agya et l'agya est entier, on ne peut pas ajouter ni retirer un de ses piliers.
15. Le satsang fait remonter à la conscience une réalisation, une compréhension générées pas la méditation. Le satsang donne des mots à cette réalisation. Ensuite, c'est dans le service, au quotidien, que l'on met en pratique ce que l'on a compris.
16. Le plus important, dans le satsang, c'est la même chose que ce qui est le plus important dans la méditation formelle et dans le service : « la conscience du Saint-Nom ». C'est ça qui compte.
17. Que ce soit par le service, le satsang ou la méditation, qu'importe, ce qui importe, c'est la conscience du Saint-Nom. Selon l'activité que l'on a, cette conscience revêt les atours du satsang, de la méditation ou du service.
18. Dans le satsang, comme dans la méditation formelle, le plus important se passe, souvent, bien après ; il y a comme un « effet retard ». Par exemple, quand vous avez médité profondément, le soir, c'est le lendemain, dans la journée, que vous en voyez le bénéfice.
19. Votre journée est différente, quand vous avez médité la veille au soir, et/ou le matin, au lever, même si vous avez l'impression de ne pas avoir bien médité. C'est l'expérience qui vous l'apprend.
Oubliez-vous
20. Autre chose : comment peut-on connaître le vrai bonheur, la satisfaction spirituelle, la paix si l'on passe sa vie à s'occuper de soi ? Occupez-vous du Saint-Nom, plutôt, et laisser au Saint-Nom le soin de s'occuper de vous.
21. « Préoccupez-vous en premier du Royaume, et tout le reste vous sera donné en plus. » (Luc, 12:31)
22. Je ne veux pas dire de ne rien faire, il vous faut vous occuper de vos besoins, de ceux des personnes ou des êtres qui dépendent de vous, mais laissez la Grâce faire fructifier vos actes. C'est ça, le service, le non-agir (Wu Wei) de Lao-Tseu.
23. Si vous ne comprenez pas ce paradoxe, observez l'agya et la compréhension vous viendra. La compréhension juste n'est pas le fruit de la réflexion, mais celui de la pratique, comme la connaissance non apprise.
24. Vous n'êtes pas ce qu'il y a de plus important dans votre vie. Ce qui est le plus important, c'est votre vie ; le fait que vous ne soyez pas mort. Cette vie est en vous et c'est en vous que vous rencontrerez son essence.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
The Importance of Satsang
1. In satsang, the important thing is also the ritual, the way. In Aarti (devotional hymn), it is said that rituals are not important, but it is added without the Grace of the Holy-Name. We, the observants of The Path, have the Grace of the Holy-Name.
2. We know the technique, it was shown to us in Revelation. So we can have rituals.
3. There are all kinds of rituals in life, such as bedtime, morning grooming, hugging, dressing before going to work, etc.
Satsang, Directions for Use
4. How can you read satsang? One can sit, properly clothed, in a suitable place, meditate for a few moments on the Holy-Name, then light a candle, incense and sing Twameva or Aarti, then read the satsang, aloud.
5. Once this reading is complete, say “Jai satçitanand*” and do a “pranam”, that is, prostrate, put your forehead on the ground, hands forward, palms on the ground.
* Glory to the truth that is perfect awareness of bliss.
6. You can ritualize your entire existence, thus, by bringing the Holy-Name into your life, before bringing your life into the Holy-Name, which is the “Realization”.
Ritualize Your Life
7. I’ve already told you that when you start a new activity, you can close your eyes for a moment and “do the Holy-Name”. It is a way of offering your gestures to God, to his Holy-Name. It is a good beginning for "service", don’t you think? While you’re at it, once you focus on the Holy-Name, keep doing what you have to do!
8. As we get older, we tend to ritualize our days… Young people, who sometimes have “bad tongues” towards the elders, then speak of “train-train” and laugh at it.
9. These young people, however, agree, when we say that the elders are wiser, but they don’t care to be wise! For them, being wise is like in school, when you want to earn good points… It’s being obedient and they don’t want to be obedient, young people.
Wisdom
10. Yet, in truth, being wise is not what they believe. Wisdom comes from one of the three gunas that form us, as human beings, the guna sattva, that of knowledge, light, truth, purity.
11. There is the guna rajas, which inspires the young, the guna of passion, energy, animal strength, desire and then, there are tamas, the guna of inertia, confusion, ignorance, darkness, heaviness.
12. He does not have to wait 40 years or more to know the benefits of sattva. I received the Revelation in 1975 in India, I was 19 years old and I have been observing the agya ever since. This observance of agya promotes the expression of guna sattva and I can assure you that being young and wise has only advantages!
13. That’s what old people say: "If I had been wise, as I am today, when I was young, what a life I would have had!" Being wise does not prevent the expression of guna rajas. Love, passion, appetite, desire, curiosity are expressed at leisure, except that wisdom, like Jiminy Cricket, watch to avoid the transformation into a donkey!
The Truth of Satsang
14. To return to the satsang, do not forget that it is the Holy-Name that expresses itself through the mouth of the one who disappears to let it pass. Satsang is addressed to the embodied spirit or soul. It is one of the three practices of agya and agya is one, one cannot add or remove one of its pillars.
15. Satsang brings to consciousness a realization, an understanding generated by meditation. Satsang gives words to this realization. Then, it is in the service, on a daily basis, that we put into practice what we have understood.
16. The most important thing in satsang is the same as the most important thing in formal meditation and service: "the consciousness of the Holy-Name". That’s what matters.
17. Whether it is through service, satsang or meditation, what matters is the consciousness of the Holy-Name. Depending on the type of activity that one has, this consciousness takes on the attire of satsang, meditation or service.
18. In satsang, as in formal meditation, the most important happens, often, well after; there is a "delayed effect". For example, when you meditate deeply in the evening, it is the next day, during the day, that you see the benefit.
19. Your day is different, when you meditated the night before, and/or in the morning, at sunrise, even if you feel you haven’t meditated well. Experience tells you that.
Forget Yourself
20. Another thing: how can we know true happiness, spiritual satisfaction, peace if we spend our lives looking after ourselves? Take care of the Holy-Name, and let the Holy-Name take care of you.
21. “Be concerned first with the kingdom, and all else will be given to you” (Luke 12:31).
22. I do not mean to do nothing, you must take care of your needs, of the people or beings who depend on you, but let Grace make your actions fruitful. That’s the service, the inaction (Wu Wei) of Lao-tzu.
23. If you do not understand what looks like a paradox, observe the agya and understanding will come to you. Right understanding is not the fruit of reflection, but of practice, as knowledge does not.
24. You are not the most important thing in your life. The most important thing is your life; the fact that you are not dead. This life is in you and it is in you that you will meet its essence.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com