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English below. La mort n'est pas la fin, croyez-moi ; je suis allé voir de l'autre côté et je n'y ai vu qu'une joie infinie, une lumière douce qui nous prend quand on se donne. Dans cette lumière, il n'y a pas de corps physique, pas de temps ni d'espace et pas de pensée, pour autant, on n'y est pas inconscient, au contraire. N'ayez pas peur, même si la peur fait partie de notre humanité.
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English below
1. Dans toutes les activités humaines, il existe des catégories, par exemple, dans le sport automobile, il y a la formule 2000 et la formule 1. Il s'agit de monoplaces, mais les puissances sont différentes. En foot, il y a la première division et les autres. C'est toujours du foot, mais la catégorie est différente.
2. C'est la même chose pour un moine et un laïc. Un moine vit dans un monastère, un ashram et a prononcé des vœux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance, quand un laïc vit comme il l'entend et n'a pas prononcé de vœux. Il peut être marié et avoir des enfants. Ils ont pourtant, tous deux, le même maître et observent le même dharma (sadhana).
Les devoirs
3. On ne peut pas demander à un observant qui vend du tissus, qui a femme (ou époux) et enfants de pratiquer la sadhana de la même façon que le moine. Les techniques et les piliers de la pratique sont les mêmes, pourtant, l'implication sera différente. Quand un moine pourra méditer quatre heures par jour, un observant laïc ne le pourra pas. Il aura d'autres choses à faire. Il aura des devoirs à remplir que le moine n'a pas.
4. « La conscience de la Grâce vient aux Hommes qui s’acquittent de leurs devoirs avec dédication et par l'Observance des piliers de la vraie voie. Les devoirs sont donnés par la connaissance (non apprise) et la connaissance vient de la conscience de l'Unité. Cette conscience se trouve dans l'accomplissement de ses devoirs et l'Observance de la sadhana (dharma). Celui qui n'accomplit pas son devoir et n'observe pas les prescriptions de la sadhana, vit certainement dans l'erreur, car celui qui se complaît dans les seuls plaisirs des sens existe en vain. » (La Bhagavad-Gîtâ, extrait de 3.14 à 19 et « Le chant de l'éveillé », extrait de 2.4)
5. Tout cela est normal et les observants laïcs ne devraient pas ambitionner d'avoir la même expérience que les moines. Les footballeurs professionnels de division une sont mieux payés que ceux de division deux. À quoi servirait-il de méditer cinq heures par jour si cela n'avait pas d'effet sur l'expérience vécue dans la méditation ?
6. Que le laïc qui honore ses obligations sociales et familiales, qui observent l'agya du mieux possible ne s'inquiète pas : il existe une Grâce spéciale pour lui. Quand on s'oublie au profit de sa famille, par exemple, on reçoit de l'amour du Seigneur, une attention spéciale. Le père, la mère, l'épouse, le mari dévoués lui sont chers.
La dévotion
7. Une chose qui ne dépend pas du statut spirituel, c'est la dévotion, bhakti. Il peut y avoir des moines moins dévots que des laïcs et vice-versa. Aimer Dieu est un don, ça ne s'apprend pas. Bhakti est la perle du chemin.
8. Il y a deux vraies voies vers la réalisation spirituelle, l'une est celle du dharma, de l'observance assidue de ses angas et il y a la voie de la dévotion. Attention, je ne dis pas que l'observant de l'agya n'est pas dans la dévotion, je dis qu'il ne l'est pas obligatoirement : on peut pratiquer et ne pas ressentir de dévotion, comme on peut ressentir de la dévotion sans pratiquer ni même avoir reçu la Révélation.
9. Un moine, une moniale catholique peut très bien ressentir, vivre la dévotion pour Dieu, même s'il le nomme « Jésus » et qu'il n'a pas eu la Révélation, qu'il n'observe pas l'agya. Il pourra très bien réaliser le but de sa vie, retourner vers son père en toute conscience. Alors ? Pourquoi demander, puis recevoir la Révélation des techniques de La Voie ?
L'amour de Dieu
10. Vivre l'observance de l'agya est un bonheur, pourquoi voudriez-vous vous en priver ? Dans l'absolu, un moine catholique pourrait très bien, en secret, observer l'agya, au sein de son monastère, de son abbaye, tout en vivant sa vie de moine et sans que quiconque le sache.
11. J'ai vécu en ashram, comme moine, mais, quand j'ai eu mon premier nirvikalpa samadhi, ce n'était pas quand j'étais moine, mais après, à Paris, une nuit près de la « porte de la chapelle », dans une chambre sous les toits.
12. Donnez-vous, si vous le voulez, et n'attendez rien. Dieu existe, même s'il n'est pas un Homme et l'âme existe aussi. La mort n'est pas la fin, croyez-moi ; je suis allé voir de l'autre côté et je n'y ai vu qu'une joie infinie, une lumière chaude et douce qui nous prend quand on se donne.
13. Dans cette lumière, il n'y a pas de corps physique, pas de temps ni d'espace et pas de pensée mentale, pour autant, on n'y est pas inconscient, au contraire. N'ayez pas peur, même si la peur fait partie des instincts du corps et du mental.
14. Habituez-vous à l'amour de Dieu, à la béatitude de sa Grâce, afin de la reconnaître, et d'aller vers lui le moment venu. Vous n'êtes pas seul.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Don't Be Afraid
1. In all human activities, there are categories, for example, in motor sport, there is the 2000 formula and the 1 formula. These are single-seaters, but the powers are not the same. In football, there is the first division and the others. It is always football, but the category is different.
2. It is the same for a monk and a layman. A monk lives in a monastery, an ashram and has pronounced vows of chastity, poverty and obedience, when a layman lives as he wishes and has not pronounced vows. He may be married and have children. Yet they both have the same master and observe the same dharma (sadhana).
Duties
3. One cannot ask an adept who sells fabrics, who has wife (or husband) and children to practice sadhana in the same way as the monk. The techniques and pillars of practice are the same, yet the implication will be different. When a monk can meditate four hours a day, a lay observer cannot. He will have other things to do. He will have duties to fulfill that the monk does not have.
4. "The consciousness of Grace comes to Men who fulfill their duties with dedication and by Observance of the pillars of the true way. Duties are given by knowledge (non-appraisal) and knowledge comes from the consciousness of Unity. This consciousness is found in the fulfilment of one’s duties and the observance of sadhana (dharma). He who does not fulfill his duty and does not observe the prescriptions of sadhana, certainly lives in error, for he who indulges in the pleasures of the senses alone exists in vain." (Bhagavad-Gita, excerpt 3.14-19)
5. All this is normal and lay adepts should not aspire to have the same experience as monks. Professional footballers in division one are better paid than those in division two. What would be the point of meditating five hours a day if it had no effect on the experience of meditation?
6. Let the laity who honour their social and family obligations, who observe the agya as best they can, not worry: there is a special Grace for them. When we forget ourselves for the benefit of our family, for example, we receive special attention from the Lord’s love. The devoted father, mother, wife and husband are dear to him.
The Devotion
7. One thing that does not depend on the spiritual status of the observant is devotion, bhakti. There may be monks less devout than lay people and vice versa. Loving God is a gift, it cannot be learned. Bhakti is the pearl of The Path.
8. There are two true paths to spiritual realization, one is the path of the dharma, the diligent observance of its angas and the path of devotion. Attention, I am not saying that the adept of agya is not in devotion, I am saying that it is not necessarily: one can practice and not feel devotion, as one can feel devotion without practicing or even having received Revelation.
9. A monk, a Catholic nun can very well feel, live devotion to God, even if he calls him “God” and he has not had the Revelation, that he does not observe the agya. He will be able to achieve the goal of his life, to return to his father in all conscience. So? Why ask, and then receive the Revelation of the techniques of The Path?
The Love of God
10. Living the observance of agya is a happiness, why would you want to deprive yourself of it? In absolute terms, a Catholic monk could very well secretly observe the agya in his monastery, in his abbey, while living his life as a monk and without anyone knowing it.
11. I lived as an ashram, as a monk, but when I had my first nirvikalpa samadhi, it was not when I was a monk, but afterwards, in Paris, one night by the “Porte de la chapelle”, in a room under the roofs.
12. Give yourself, if you want and wait nothing. God exists, even if he is not a Man and the soul also exists. Death is not the end, believe me; I went to the other side and saw only an infinite joy, a warm and gentle light that takes us when we give ourselves.
13. In this light, there is no physical body, no time or space and no mind thought, however, one is not unconscious, on the contrary. Do not be afraid, even if fear is part of the instincts of the body and mind.
14. Get used to the love of God, to the bliss of his Grace, in order to recognize it, and to go towards it when the time comes. You are not alone.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com