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English below. La Grâce de Dieu intervient fréquemment dans notre vie, mais nous ne nous en rendons pas compte. Pour s'en rendre compte, vous devez avoir une certaine qualité de discernement. Ce discernement particulier nous vient à force de pratique, de pratique de l'agya.

Satsang de sri hans Yoganand ji, sur la spiritualité, La Voie, spirituality, béatitude et grâce.
La béatitude ne peut être décrite, il faut la vivre et pour ça, s'oublier.

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Dans un poème mystique : le « MahaRahas », il y a le vers suivant : « Vous attendez la pluie, alors qu'il a tant plu ». On parle de la Grâce de Dieu, mais à quoi sert-elle si l'on n'a pas conscience d'elle ? Déjà, ça sert à ce que nous soyons vivants, car notre vie vient d'elle et ça, on l'oublie.

 

2. Un poisson ne se rend pas compte de la Grâce de respirer. Quand il est sorti de l'eau, par un pêcheur, par exemple, il suffoque, il va mourir. Quand le pêcheur le remet à l'eau, à cet instant, il prend conscience, pour la première fois, de la Grâce de respirer. Pour l'Homme c'est la même chose.

 

La Grâce

 

3. Le bonheur de la Grâce c'est celui de la conscience de la Grâce, de son omniprésence et de sa permanence. Cette conscience n'est pas le fruit de la méthode Coué. Elle vient par la pratique du Saint-Nom (la technique), dans le service et la méditation, et par l'expérience.

 

4. La Grâce de Dieu intervient fréquemment dans votre vie, mais vous ne vous en rendez pas compte. Pour vous en rendre compte, vous devez avoir une certaine qualité de discernement. Ce discernement particulier vient à force de pratique, d'Observance de l'agya.

 

5. Alors, de plus en plus, on remarque l'intervention de la Grâce, dans notre existence. C'est comme si elle avait laissé un parfum et qu'on pouvait le sentir. (allez lire ce satsang : « La grâce existe »).

 

6. J'ai beaucoup expérimenté la Grâce dans mon existence. Il faut dire que j'ai vécu dans une très grande précarité, d'abord choisie, puis subie. C'est dans ce genre de circonstances que la Grâce est la plus manifeste, pour peu que l'on soit capable de la discerner.

 

Conscience de la Grâce

 

7. On tient pour acquis le fait de marcher. Le jour où quelque chose dysfonctionne dans le bas du dos, une paraplégie vous empêchera de marcher, alors vous réaliserez la Grâce que c'était de marcher. L'idéal, c'est quand même d'avoir conscience de la Grâce sans qu'il nous arrive un malheur.

 

8. Quand on se lève pour aller chercher du bois dans le jardin, ou pour aller se repoudrer le nez, ou pour chercher quelque chose dans le frigo, on n'est pas heureux de le faire et pourtant, quelle Grâce de le faire !

 

9. La Grâce est à l’œuvre, dans notre existence, constamment, mais quel est le pourcentage du temps, dans la journée, où vous avez conscience de son intervention ? Quand on a conscience de la Grâce souvent, on en est heureux sans qu'il soit nécessaire de trouver d'autres causes à notre bonheur. Nous devenons autonomes en bonheur. Cela dit, le bonheur n'est pas le but de la vie, mais il fait plaisir tout de même, alors ? Pourquoi s'en priver ?

 

10. Plus il fait chaud et plus, on a besoin d'eau, en revanche, il se peut qu'à cause de la chaleur, l'eau vienne à manquer. Si l'on n'a plus d'eau, on meurt. L'équilibre entre la chaleur et l'eau, est encore un effet de la Grâce. La Grâce a du travail, avec les Hommes et leur inconséquence.

 

Le bonheur

 

11. Beaucoup de personnes ont largement de quoi être heureuses et ne le sont pas. Pourquoi ? Parce que l'on s'habitue au bonheur, alors on le cherche et l'on se pose des questions inutiles, que seulement les gens heureux se posent : suis-je un homme, suis-je une femme ? Pourquoi devrais-je manger de la viande, quand tant d'animaux sont tués pour me nourrir ?

 

12. La grande majorité des Hommes, sur Terre, ne se posent pas ces questions ; ils cherchent juste à ne pas mourir, à manger, à boire et je vous jure qu'ils mangent même de la viande et, s'il le faut, non bio, ni équitable.

 

13. Quand votre bonheur s'étiole, que l'existence n'a plus de justifications pour vous, au lieu de chercher ailleurs le remède, voyez au plus près de vous : qu'en est-il des racines de votre bonheur ? Cherchez-les et coupez, élaguez toutes les branches inutiles pour ne garder que l'essentiel.

 

La béatitude

 

14. Encore une fois, en vérité, le but de notre existence n'est pas d'être heureux. Cependant, quelque chose ressemble au bonheur, le dépasse même, quelque chose qui a à voir avec le propos de la vie : la béatitude.

 

15. La plupart des gens ignorent ce qu'est la béatitude, à quoi ça ressemble. Même sur la toile, les sources de renseignements, Google, les dictionnaires, Wikipédia ne savent pas ce qu'est la béatitude. Quand vous les interrogez, ils vous proposent des liens vers la béatitude des religions, vers les béatitudes, partie du sermon sur la montagne des évangiles selon Luc.

 

16. La béatitude est un état de conscience où se mêlent la douceur, l'amour, la reconnaissance, la paix, la sérénité, la satisfaction et le sentiment d'accomplissement. Cet état de conscience est sans fin. Il commence par un simple chatouillis de joie, en haut de la poitrine, ou en bas de la gorge, et peut aller jusqu'à l'extase des mystiques, qu'en Inde, on nomme le samadhi.

 

La spiritualité

 

17. Pour rencontrer la béatitude, la « petite », la « moyenne », la « grande » comme l'Ultime (nirvikalpa-samadhi), il est besoin de réunir un certain nombre d'items ou d'angas. C'est le propos de toute spiritualité authentique de vous donner des outils pour ce faire.

 

18. Patanjali, l'initiateur des yogasûtras, pour autant qu'il ait été une personne et non un groupe de personnes, a classé ces angas du premier, « yamas » au huitième, samadhi, en passant par : Niyama : l'introspection et la discipline individuelle, asana* : la posture, pranayama : la respiration, pratyahara : le contrôle et l’économie des sens, dharana : la concentration et dhyana : la méditation profonde.

 

* Le yogasûtra ne parle pas de postures, comme le hatha-yoga en a, il ne parle qu'une fois d'angas, dans l'aphorisme 29 du livre deux.

 

19. La spiritualité est donc une pratique, pas une théorie et une pratique se... pratique, elle ne s'apprend pas dans les livres. Les livres, comme le yogasûtra, le Tao-Te-King, les Upanishads, le Dhammapada, la Bhagavad-Gîtâ, le Bhaktimàrga, les évangiles ne vous donnent pas de mode d'emploi. Seul un maître vivant, connaissant ce mode d'emploi, peut vous l'apprendre. Si vous en connaissez un, ne manquez pas de le lui demander. S'il vous l'a déjà donné, suivez-le.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Grace and Spirituality

 

1. In a mystical poem: the «MahaRahas», there is the following verse: «You wait for the rain, when it rained so much». We speak of the Grace of God, but what good is it if we are not conscious of it? First of all, it’s for us to be alive, because our life comes from her and we forget that.


2. A fish does not realize the Grace of breathing. When it comes out of the water, by a fisherman, for example, it suffocates, it will die. When the fisherman puts him back in the water, at that moment he becomes aware, for the first time, of the Grace of breathing. For man it is the same thing.

 

The Grace

 

3. The happiness of Grace is that of the consciousness of Grace, its omnipresence and its permanence. This consciousness is not the fruit of the Coué method. It comes through the practice of the Holy-Name (technique), in service and meditation, and through experience.


4. God's grace frequently intervenes in your life, but you don't realize it. To realize this, you need a certain quality of discernment. This particular discernment comes through practice, through observance of the agya.


5. So, more and more, we notice the intervention of Grace in our existence. It’s like she left a perfume and you could smell it.


6. I have experienced Grace a lot in my life. It must be said that I have lived in a very precarious situation, first chosen and then suffered. It is in these kinds of circumstances that Grace is most manifest, if one is able to discern it.

 

Consciousness of Grace

 

7. Walking is taken for granted. The day that something malfunctions in your lower back, a paraplegia will stop you from walking, then you will realize the Grace it was to walk. The ideal is still to be aware of Grace without any misfortune.


8. When we get up to get wood in the garden, or to powder our nose, or to look for something in the fridge, we are not happy to do it and yet, what a Grace to do it!


9. Grace is at work, in our existence, constantly, but what is the percentage of time, in the day, when you are aware of its intervention? When we are aware of Grace often, we are happy with it without it being necessary to find other causes for our happiness. We become self-sufficient in happiness. That said, happiness is not the goal of life, but it is still fun, then? Why deprive ourselves of it?


10. The warmer the weather, the more water you need, but because of the heat, the water may run out. If you have no more water, you die. The balance between heat and water is still an effect of Grace. Grace has work to do with men and their inconsistency.

 

Happiness

 

11. Many people have plenty to be happy about and are not. Why? Because we get used to happiness, then we seek it and ask ourselves useless questions, that only happy people ask: am I a man, am I a woman? Why should I eat meat when so many animals are killed to feed me?


12. The vast majority of men on Earth do not ask themselves these questions; they just try not to die, to eat, to drink and I swear to you that they even eat meat and, if necessary, not organic or fair.


13. When your happiness withers, when life has, in your eyes, no more justifications, instead of looking elsewhere for the remedy to this ill-being, see closer to you: what about the roots of your happiness? Look for them and cut, prune all the useless branches to keep only the essentials.

 

The Bliss

 

14. Again, in truth, the purpose of our existence is not to be happy. However, something resembles happiness, even surpasses it, something that has to do with the purpose of life: bliss.


15. I know most people don’t know what bliss is, what it looks like. Even on the web, sources of information, Google, dictionaries, Wikipedia do not know what bliss is. When you ask them, they offer you links to the beatitude of religions, to the beatitudes, part of the sermon on the Mount of the Gospels according to Luke.


16. Bliss is a state of consciousness in which meekness, love, gratitude, peace, serenity, satisfaction and a sense of accomplishment are mixed. This state of consciousness is endless. It begins with a simple tickle of joy, at the top of the chest, or at the bottom of the throat, and can go as far as the ecstasy of mystics, whom in India is called samadhi.

 

Spirituality

 

17. To meet the beatitude, the "small", the "average", the "big" as the Ultimate (nirvikalpa-samadhi), it is necessary to gather a certain number of items or angas. It is the purpose of any authentic spirituality to give you the tools to do so.


18. Patanjali, the initiator of yogasûtras, as long as he was a person and not a group of people, classified these angas from the first, "yamas" to the eighth, samadhi, including Niyama: introspection and individual discipline, asana*: posture, pranayama: breathing, pratyahara: control and economy of senses, dharana: concentration and dhyana: deep meditation.


* The yogasûtra does not speak of postures, as hatha yoga does, it speaks only once of angas, in aphorism 29 of book two.


19. Spirituality is therefore a practice, not a theory and a practice that is... practical, it is not learned in books. Books, such as the yogasûtra, the Dao-De-Jing, the Upanishads, the Dhammapada, the Bhagavad-Gita, the Bhaktimàrga, the Gospels do not give you instructions for use. Only a living master, knowing this manual, can teach you. If you know one, do not fail to ask him. If he already gave it to you, follow him.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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