English below. La spiritualité, c'est pour maintenant, pas pour préparer son éternité ou sa réincarnation. Pour l'instant, ce qui compte le plus c'est maintenant. L'existence n'est pas un tunnel entre deux stations.
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1. « Si ce que tu as à dire n'est pas plus important que le silence, ne le dis pas. » Cette phrase, je l'ai entendue dans l'ashram* où j'ai vécu, en Inde, dans les années 70. Elle nous invitait à « rester dans le nectar », c'est-à-dire à pratiquer une technique de méditation du même nom (« Khechari-Mudra » dans la « Dhyanabindu Upanishad », versets 79 à 83).
* Communauté spirituelle, sorte de monastère.
2. Quand on ne vit pas seul, il est bien obligé de parler, même pour dire des bêtises, pour amuser l'autre. Pourtant, le silence est plus favorable à la conscience que le bruit. Le satsang se dit en parlant, il se dit aussi en silence, par l'exemple. Rien n'a plus de sens que de se taire et d'être « dans le Saint-Nom », autrement dit ; de pratiquer les techniques du Saint-Nom et du nectar. C'est un des piliers de l'agya (la sadhana*).
* Mot sanskrit signifiant : « Ce qu'il faut faire » et désignant l'ensemble des pratiques d'une voie spirituelle (màrga).
3. La vie, en conscience du Saint-Nom, a du sens. Je fais la différence avec le fait de ne pas avoir conscience du Saint-Nom. Quand on n'est pas conscient du Saint-Nom, l'existence est comme un mauvais rêve… Pas toujours un cauchemar, mais un de ces rêves lourds, pénibles où l'on s'englue dans l'absurdité et que l'on est soulagé de quitter, quand on se réveille. Pour ce qui nous occupe, le réveil, à ne pas confondre avec l'éveil (Bodhi), c'est quand on reprend la pratique du Saint-Nom.
L'absurdité
4. Enfant, je faisais un cauchemar où je fuyais un poursuivant, que je ne voyais pas et je n'avançais pas. Je sentais son souffle. La peur qu'il m'inspirait m'engluait et je courais sans avancer. C'est ça, la vie sans la conscience du Saint-Nom. ? Il y a cette folie, en nous, prête à nous saisir et rien ne peut l'arrêter, à part la pratique du Saint-Nom, la conscience de l'harmonie.
5. Sans la conscience de l'Unité, l'existence a, comme perspective, la mort gratuite, sans rien après, l'absurdité de l'expérience vaine. En vérité, pourquoi s'améliorer, avec l'âge, si c'est pour mourir et puis c'est tout ? C'est absurde ! Il y a un après et la vie a un sens, un sens qui dépasse la mort. Le concept d'éternité ne suffit pas, en vérité. La conscience de l'éternel instant apporte la paix.
6. Vivre pour ne pas mourir est une absurdité, l'âme le sait, mais le mental l'a oublié. Il ressent de la colère, à cause de cela. Comme il n'en connaît pas la source, il l'attribue au gouvernement, quel qu'il soit, aux riches, aux autres. C'est tellement plus facile. Cependant, la cause de notre souffrance est intérieure et la projeter à l'extérieur, sur les autres, ne l'éteindra pas. Vous devez aller voir au dedans de vous et, pour ça, connaître la méthode.
Trouvez le sens
7. L'existence, sans la conscience du Saint-Nom, n'a aucun sens. Une existence dans la confusion, l'aveuglement est une absurdité, une souffrance sans remède. La première chose à faire, dans la vie, c'est d'en trouver le sens. Ensuite vous pouvez acheter une maison, avoir des enfants, aimer une autre personne, écrire un livre, faire de la poterie.
8. Jésus disait : « Préoccupe-toi en premier du Royaume et tout le reste te sera donné en plus. » (Matthieu 6:33). Ce que Jésus nommait « Royaume » est « satçitananda », la parfaite conscience de la béatitude. Jésus enseignait une voie spirituelle dont les racines étaient et sont encore, en Inde. Il était tourné vers l'orient, pas vers l'occident. N'oubliez pas que l'Empire perse voisin (Syrie, Irak, Iran), allait jusqu'en Inde, aux rives de l'Indus.
9. La spiritualité, c'est l'instant présent, pas la préparation de sa réincarnation. Pour l'instant, ce qui compte le plus c'est maintenant. L'existence n'est pas un tunnel entre deux stations… Dubo, Dubon, Dubonnet* ! L'instant n'est pas une chose provisoire, il dure toujours. Trouvez-le, apprenez à y rester et vous aurez la vie éternelle, ici et maintenant.
* Clin d'œil à une publicité, pour un apéritif, qui était peinte sur les murs des tunnels du métropolitain parisien.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
The Moment Always Lasts
1. “If what you have to say is not more important than silence, don’t say it.” I heard this phrase in the ashram* where I lived in India in the 1970s. She invited us to “stay in the nectar”, that is, to practice a meditation technique of the same name (“Khechari-Mudra” in the “Dhyanabindu Upanishad”, verses 79 to 83).
* Spiritual community, sort of monastery.
2. When one does not live alone, he is obliged to speak, even to say nonsense, to amuse the other. However, silence is more favorable to consciousness than noise. Satsang is said while speaking, it is also said in silence, by example. Nothing makes more sense than to remain silent and to be “in the Holy-Name”, in other words, to practice the techniques of the Holy-Name and nectar. It is one of the pillars of agya (sadhana*).
* Sanskrit word meaning “What to do” and referring to all practices of a spiritual path (màrga).
3. Life, in consciousness of the Holy-Name, has meaning. I make the difference with not being aware of the Holy-Name. When one is not conscious of the Holy-Name, existence is like a bad dream… Not always a nightmare, but one of those heavy, painful dreams in which we engage in absurdity and are relieved to leave, when we wake up. For what concerns us, revival, not to be confused with awakening (Bodhi), is when we resume the practice of the Holy-Name.
The Absurdity
4. As a child, I had a nightmare where I was running away from a pursuer, who I couldn’t see and didn’t move. I could feel his breath. The fear he inspired me engulfed me and I ran without moving forward. That’s life without the consciousness of the Holy-Name ? There is this madness in us, ready to seize us and nothing can stop it, except the practice of the Holy-Name, the consciousness of harmony.
5. Without the consciousness of Unity, existence has, as a perspective, gratuitous death, without anything after, the absurdity of vain experience. In truth, why improve, with age, if it is to die and that is all? It is absurd! There is an afterlife and life has a meaning, a meaning beyond death. The concept of eternity is not enough, in truth. The consciousness of the eternal moment brings peace.
6. Living not to die is an absurdity, the soul knows it, but the mind has forgotten it. He feels anger because of it. Since he does not know the source, he attributes it to the government, whoever it is, to the rich, to others. It is so much easier. However, the cause of our suffering is interior and projecting it out onto others will not extinguish it. You have to look inside yourself and, for that, know the method.
Make Sense
7. Existence, without the consciousness of the Holy-Name, has no meaning. An existence in confusion, blindness is absurdity, suffering without remedy. The first thing in life is to find meaning. Then you can buy a house, have children, love another person, write a book, make pottery.
8. Jesus said, "But seek first his kingdom and his righteousness, and all these things will be given to you as well." (Matthew 6:33). What Jesus called "Kingdom" is "satçitananda", the perfect cpnsciousness of bliss. Jesus taught a spiritual path whose roots were and still are in India. He was turned to the east, not to the west. Do not forget that the neighboring Persian empire (Syria, Iraq, Iran) went as far as India, on the banks of the Indus.
9. Spirituality is the present moment, not the preparation for its reincarnation. For now, what matters most is now. Existence is not a tunnel between two stations… Dubo, Dubon, Dubonnet*! The moment is not a temporary thing, it always lasts. Find it, learn to stay there and you will have eternal life here and now.
*Dubo, Dubon, Dubonnet: a nod to an advertisement for an aperitif, which was painted on the walls of the Paris metropolitan tunnels.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com