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Kabir (1441-1518), dans un poème, parle d'un cerf qui contient le musc et qui ne cherche pas la source de ce parfum en lui, mais partout ailleurs. Cette parabole dit que l'Homme cherche à l'extérieur ce qu'il a en lui. On pense à la vérité, à la connaissance non révélée, à la béatitude, à la réalisation. Bien sûr, cette histoire de cerf porte-musc parle de ça.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la psiritualité, La Voie, le bonheur, kabir et le cerf musqué.
Le cerf cherche partout la source de son propre parfum, l'Homme cherche le bonheur qui en lui

 

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L'accueil du blog

 

 

Kabir (1441-1518), dans un poème, parle d'un cerf qui contient le musc et qui ne cherche pas la source de ce parfum en lui, mais partout ailleurs. Cette parabole voudrait dire que l'Homme cherche à l'extérieur ce qu'il a en lui, on pense à la vérité, à la connaissance non révélée, à la béatitude. C'est vrai, que cette histoire de cerf porte-musc parle de ça, mais pas seulement.

 

L'âme, qui est notre identité fondamentale, a besoin de béatitude, parce qu'elle vient de la béatitude, et quand elle est incarnée, elle oublie d'où elle vient et qui elle est, pour se croire le mental et elle souffre.

 

Le mental ne donne pas la conscience de la béatitude. Il donne la conscience de ce qui est interdit et de ce qui est autorisé, par la loi, la religion et la morale, il donne la conscience du temps qui passe, du bien et du mal, selon des critères humains, mais pas la conscience de la béatitude.

 

Le mental remplace la béatitude par l'amour, et l'amour, c'est bien aussi, mais ce n'est pas la béatitude. Dans la béatitude, on ressent quelque chose que l'on peut nommer l'amour, par association d'idée, mais pas seulement : dans la béatitude, il y a de la paix, une satisfaction parfaite, une simplicité rassurante et de la dévotion. La dévotion n'est pas de l'amour, mais de la reconnaissance en action.

 

La conscience

apporte la paix

 

Cette histoire de cerf porte-musc ne veut pas seulement parler de cette histoire de chercher au-dehors ce que l'on a en soi… Quand le cerf se rend compte qu'il a en lui la source de ce parfum, que fait-il ? Il se couche et passe son temps à se renifler l'arrière-train ? Va-t-il cesser de parcourir la montagne pour y trouver à manger ? Ne fréquentera-t-il plus ses congénères ? Non, bien sûr qu'il va continuer sa vie comme avant !

 

Ce cerf sera en paix, parce qu'il aura trouvé la source de ce parfum qu'il croyait venir d'ailleurs, mais il sera heureux de vivre sa vie de cerf, comme avant, sauf qu'il n'aura plus cette obsession de trouver la source du parfum.

 

Le cerf sera heureux de sa vie de cerf, des pâturages, des bourgeons, des ruisseaux, de rencontrer ses congénères, du parfum qu'il saura venir de lui, car il sera débarrassé de cette obsession d'en trouver la source. C'est comme l'Homme qui cherche le vrai bonheur, la vraie satisfaction partout sans jamais les trouver et qui, lorsqu’il les a trouvés, peut enfin profiter pleinement des petits bonheurs de la vie, sans arrière-pensée.

 

Quand vous cherchez le bonheur, vous le trouvez rarement. Beaucoup de gens, quand l'enjeu est fort, perdent leurs moyens. Quand vous trouvez, en vous, le moyen d'avoir conscience de la béatitude, vous ne courez plus après le bonheur et il vient. C'est comme celui qui cherche l'amour, sans le trouver, le jour où il ne le cherche plus, l'amour vient à lui.

 

Il n'y a pas que l'âme

 

L'âme, notre être fondamental, cherche à retrouver sa source, la béatitude, mais durant notre incarnation, nous ne sommes pas l'âme seulement. Nous sommes aussi le mental et le corps et le mental comme le corps ont des besoins qui procurent un certain bonheur, quand ils sont satisfaits.

 

Tant que l'âme n'est pas satisfaite, il est inutile d'espérer trouver le bonheur mental et physique par l'amour et les plaisirs. Cherchez d'abord à satisfaire l'âme, votre être profond, en lui donnant les moyens d'avoir conscience de la béatitude. Ensuite, vous pourrez profiter de votre vie. C'est Jésus qui disait : « Préoccupez-vous en premier du Royaume, et tout le reste vous sera donné en plus. » (Matthieu 6:33)

 

Je dis souvent que le bonheur n'est pas le but de la vie. C'est vrai, le but de la vie est de préparer sa conscience (ou âme) à son retour « au pays », mais ça n'empêche pas d'être heureux de vivre ! Pour ça, il faut œuvrer au véritable but de la vie et le bonheur viendra de lui-même comme une cerise au sommet d'un gâteau terminé.

 

 

Les événements, les circonstances extérieures peuvent changer et comme la météo, être plus ou moins favorables au bonheur, mais il est une chose qui ne varie jamais : la béatitude en nous. La béatitude ne suffit pas, il faut encore en avoir conscience et c'est là où l'Observance de la sadhana entre en jeu. La sadhana, vous le savez, ce sont les quatre piliers, c'est-à-dire les trois pratiques qui composent La Voie : le service, le satsang, la méditation et les préceptes moraux ; les angas.

 

Il arrive que vous soyez malheureux et que vous ayez des raisons de l'être, mais cette béatitude est quand même au fond de vous, même quand vous êtes malheureux. La béatitude ne disparaît jamais, c'est la conscience de cette béatitude qui s'endort parfois, quand les circonstances de la vie vous plongent dans le malheur.

 

Soyez rassuré : quand le deuil est fait, vous pouvez revenir à la conscience de la béatitude, par la pratique (ou Observance). Si vous êtes malheureux, faites le « dos rond » et attendez d'être de nouveau capable de revenir à la conscience de la béatitude.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Tag(s) : #kabir, #musc, #bonheur, #LaVoie, #beatitude, #spiritualite, #spirituality, #meditation, #satsang, #HansYoganand, #yoga, #sagesse
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