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English below. Le « non-agir » ou « Wu-Wei » du Tao-Te-King, l'enseignement de Lao-Tseu, est expliqué comme ayant à voir avec le « Sewa » des Sikhs et le service. Le non-agir est plus grand que le service ; le service est entièrement contenu dans le non-agir.

Satsang de sri hans Yoganand ji, sur la spiritualité, spirituality, méditation, meditate, LaVoie, ThePath
A-t-on besoin d'un appât pour jouir de l'instant ?

 

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Le « non-agir » ou « Wu-Wei » du Tao-Te-King, l'enseignement de Lao-Tseu, est expliqué comme ayant à voir avec le « Sewa » des Sikhs et le service*. Le non-agir est plus grand que le service ; le service est entièrement contenu dans le non-agir.

 

* Le service est cité dans la Bhagavad-Gîtâ et le Bhaktimàrga.

 

2. Le non-agir contient le satsang. Si celui qui donne satsang s'efface pour laisser l'inspiration s'exprimer à travers lui, c'est que celui qui donne satsang se met en état de non-agir.

 

3. La méditation est contenue dans le non-agir. Le méditant doit s'abandonner à la contemplation, être dans un état de non-agir. Par exemple, le méditant doit se soumettre au souffle, pas le diriger, contrairement à ce qui est enseigné dans le pranayama.

 

La maîtrise

 

4. Dans le samyama, ce n'est pas nous qui maîtrisons le corps, le mental, mais bien la Grâce de la méditation. C'est la nature même de la méditation, selon La Voie, l'enseignement de ses techniques, de mettre l'esprit (ou âme incarnée) dans un état de conscience de la béatitude.

 

5. Quand l'esprit est conscient de l'harmonie de l'instant, il est sur un autre plan que les pensées, les émotions du mental. Le samyama c'est le contrôle que la béatitude exerce sur nous, c'est quand nous sommes soumis à elle.

 

6. Le service, le satsang et la méditation, les trois pratiques de l'agya, sont des pratiques yogiques particulières, mais le non-agir n'est pas une pratique, c'est un état de conscience.

 

La béatitude

 

7. La promesse de la méditation, c'est de profiter d'un concentré de conscience. La Réalisation se fait dans le service, en soumettant chaque geste au Saint-Nom (à la technique). En méditation formelle, assis sur son coussin, on veut concentrer l'expérience du service et soumettre son esprit à la bienfaisante influence de la lumière, de la musique et du Saint-Nom.

 

8. Le but du service, du satsang et de la méditation, c'est la béatitude, la conscience de la béatitude et le samyama, c'est aussi de maîtriser les occasions d'avoir conscience de la béatitude.

 

9. Dans la vie d'un Homme, cette conscience de la béatitude vient par hasard, quand son état d'esprit, les circonstances, son activité sont favorables à cet état de conscience.

 

10. Quand tout va bien, que vous êtes en bonne santé, sans souci et que vous faites une activité prenante, où la concentration est requise, vient la conscience de la béatitude.

 

11. Un ébéniste, un luthier, un mécanicien de précision, un codeur ressentent souvent cette béatitude et c'est pour ça qu'ils aiment leur métier. Ils ne connaissent peut-être ni le mot, ni la notion de béatitude (ananda) mais la ressentent par leur travail.

 

La connaissance

 

12. La connaissance donnée par la Révélation et l'Observance assidue de l'agya permettent d'avoir cette conscience de la béatitude à la demande et que ça ne dépende plus autant des circonstances. C'est aussi ça, samyama.

 

13. La béatitude est là tout le temps. Pour exister, elle n'a pas besoin d'être « construite » par la pratique d'un Homme. La béatitude, ananda, c'est l'effet de « l'esprit-de-Dieu » ou, comme disait Lao-Tseu, de « la-vertu-du-Tao » ou, comme on dit sur La Voie, du Saint-Nom, le Verbe ou la Grâce.

 

14. La Grâce est là tout le temps. On en a conscience ou pas. Selon que l'on en a conscience ou pas, notre expérience de la vie sera différente.

 

Degré de conscience

 

15. Quand tu fermes les yeux, que tu pratiques la technique « du Saint-Nom », que tu entends ce Saint-Nom, que tu l'écoutes, tu sors de la confusion d'un mental en roue libre et là, tu a le contrôle (samyama) sur les vrttis (fluctuations). C'est le Saint-Nom qui te donne cette maîtrise.

 

16. Avoir conscience de la béatitude, ce n'est pas une technique, une posture. Quand on pratique la technique, que l'on écoute attentivement le Saint-Nom, ses deux sons, on se met en état de soumission à la Grâce. Elle est là, mais vous vous baissez pour boire à sa source.

 

17. Selon le « degré » de concentration, de soumission, le ressenti sera plus ou moins fort, mais qu'importe, après tout ; la béatitude, c'est la béatitude, quel que soit le degré de conscience que l'on en a. Un peu de conscience de la béatitude, c'est mieux que pas de conscience de la béatitude.

 

Puiser à la source

 

18. De combien de béatitude a-t-on besoin pour voir notre conscience s'approfondir ? Ça se quantifie comment ? En « degré-anand » ? Un tout petit peu de béatitude suffit à condition que le réapprovisionnement en béatitude soit régulier. Le réapprovisionnement se fait par la pratique du Saint-Nom (la technique), que ce soit dans le service ou dans la méditation formelle.

 

19. Ce qui compte, c'est l'Observance régulière de l'agya (la sadhana* de La Voie). Plus on pratique et plus la conscience s'approfondit. Il n'y a pas un moment où l'on pourra se dire : « Ça y est, je suis arrivé, je peux m'arrêter ». De toute façon, quand on aime ça, pourquoi s'arrêter ?

 

* Ensemble des pratiques d'une voie spirituelle (màrga).

 

20. Pour le non-agir, je vous donne un exemple qui parlera aux pêcheurs (après tout, Jésus a dit qu'il était venu pour les pêcheurs) La quête de la béatitude se fait « au toc », pas « au manié ». Quand on pêche au toc, on plonge le bout de la ligne dans l'eau, avec un verre de farine au bout de l'hameçon. On reste sans rien faire, à profiter de la magie de l'instant, tout en surveillant le bouchon.

 

Pêche au toc et pêche au manié

 

21. Dans la série télévisée « Kaamelott », le chevalier Perceval est assis sur le bord d'un étang, sa ligne trempant dans l'eau, semblant pêcher. Le roi Arthur passe et lui demande s'il fait bonne pêche et Perceval lui dit qu'il n'y a rien d'autre qu'un caillou, pour lester, au bout de sa ligne.

 

22. Le roi s'en étonnant, Perceval lui explique que c'est un tout, « La canne, le fil, le caillou, le lac, c'est entier, c'est bien fini, alors je me dis que c'est dans ces moments-là qu'on peut comprendre des trucs. »

 

23. Le manié, c'est de mettre un leurre, poisson ou Rapala, au bout de la ligne et de le ramener en imitant le déplacement naturel d'un poisson, pour attirer les prédateurs, sandres ou autres.

 

24. La méditation, le service, c'est la pêche au toc, comme la pratique Perceval, c'est le non-agir. Il ne s'agit pas de ne rien faire, comme le pense les Ajivikas. Même quand on pêche au toc, il a fallut se déplacer, trouver un endroit, monter une ligne, régler la hauteur du bouchons et lancer la ligne, puis attendre, en se préparant à ferrer.

 

25. C'est tellement simple ! Je sais, il est nécessaire, tout de même, d'avoir demandé, puis reçue la Révélation, puis d'observer l'agya, de pratiquer ses trois premiers « angas », le service, le satsang et la méditation.

 

26. Ensuite, petit à petit, on comprend et, lorsque l'on a compris, ça devient facile et l'on se dit : « Bon sans, mais c'est bien sûr ! ». Si vous ne comprenez pas le non-agir, commencez déjà par demander à recevoir la Révélation. Si vous l'avez reçue, observez l'agya chaque jour.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

The magic of the inaction

 

1. The “inaction” or “Wu-Wei” of the Dao-De-Jing, the teaching of Lao-Tzu, is explained as having to do with the Sikh “Sewa” and service*. The inaction is greater than the service; the service is entirely contained in the inaction.


* Service is cited in Bhagavad-Gita and Bhaktimàrga.


2. The inaction contains satsang. If the one who gives satsang fades to let inspiration express itself through him, it is because the one who gives satsang puts himself in a state of inaction.


3. Meditation is contained in the inaction. The meditator must surrender to contemplation, be in a state of inaction. For example, the meditator must submit to the breath, not direct it, contrary to what is taught in pranayama.


Mastery


4. In the samyama, it is not we who master the body, the mind, but the Grace of meditation. It is the very nature of meditation, according to The Path, the teaching of its techniques, to put the spirit (or incarnate soul) in a state of consciousness of bliss.


5. When the mind is conscious of the harmony contained in the moment, it is on a different plane than the thoughts, the emotions of the mind. Samyama is the control that bliss exercises over us, it is when we are subject to it.


6. Service, satsang and meditation, the three practices of agya, are particular yogic practices, but inaction is not a practice, it is a state of consciousness.


The bliss


7. The promise of meditation is to enjoy a concentration of consciousness. The Realization is done in service, submitting each gesture to the Holy-Name (to the technique). In formal meditation, seated on one’s pillow, one wants to concentrate the experience of service and subject one’s mind to the beneficial influence of light, music and the Holy-Name.


8. The purpose of service, satsang and meditation is bliss, consciousness of bliss and samyama, it is also to master opportunities to be conscious of bliss.


9. In the life of a Man, this consciousness of bliss comes by chance, when his state of mind, circumstances and activity are favorable to this state of consciousness.


10. When all is well, when you are in good health, without worry, and when you do an active activity, where concentration is required, comes the consciousness of bliss.


11. A cabinetmaker, a luthier, a precision mechanic, a coder often feel this bliss and that’s why they love their job. They may not know the word or the notion of bliss (ananda) but feel it through their work.


Knowledge


12. The knowledge given by the Revelation and the assiduous Observance of the agya makes it possible to have this consciousness of bliss on demand and that it no longer depends so much on circumstances. That’s right too, samyama.


13. Bliss is there all the time. To exist, it does not need to be “built” by the practice of a Man. Bliss, ananda, is the effect of the “Spirit of God” or, as Lao-Tzu said, the “virtue of the Dao” or, as we say on The Path, the Holy-Name, the Verb or Grace.


14. Grace is there all the time. We know it or not. Whether we know it or not, our experience of life will be different.


Degree of consciousness


15. When you close your eyes, practice the «Holy-Name» technique, hear this Holy-Name, listen to it, you get out of the confusion of a freewheeling mind and there you have the control (samyama) over the vrttis (fluctuations). The Holy-Name gives you this mastery.


16. Consciousness of bliss is not a technique, a posture. When we practice technique, when we listen attentively to the Holy-Name, its two sounds, we put ourselves in a state of submission to Grace. She’s here, but you bend down to drink from her spring.


17. Depending on the “degree” of concentration, of submission, the feeling will be more or less strong, but what matters, after all; bliss is bliss, whatever the degree of consciousness one has. it’s better than no consciousness of bliss.


Tap into the source


18. How much bliss do we need to see our consciousness deepen? How is bliss quantified? In "degree-anand"? A little bit of bliss is enough if the replenishment into bliss is regular. Replenishment is done through the practice of the Holy-Name (technique), whether in service or in formal meditation.


19. What counts is the regular observance of the agya (the sadhana* of The Path). The more we practice, the deeper the consciousness. There’s not a moment when you can say, “That’s it, I got it, I can stop.” Anyway, when you like it, why stop?


* All the practices of a spiritual path (màrga).


20. To come back to the inaction, I give you an example that will speak to the fishermen (after all, Jesus said that he came for the "pêcheurs" (sinners) The quest for bliss is made «with toc», not «with manié». When you fish with toc, you dive the end of the line into the water, with a glass of flour at the end of the hook. We just sit back and enjoy the magic of the moment while watching the cork.


Fishing for toc and manié


21. In the television series “Kaamelott,” Perceval sits on the edge of a pond, his line dipping in the water, seeming to be fishing. King Arthur passes by and asks him if it is good fishing and Perceval tells him that there is nothing but a pebble, to weight, at the end of his line.


22. The king is surprised, Perceval explains to him that it is a whole, "The cane, the wire, the pebble, the lake, it is whole, it is well over, so I think that it is in these moments that we can understand things."


23. The trick is to put a decoy, fish or Rapala, at the end of the line and bring it back by imitating the natural movement of a fish, to attract predators, pike perch or others.


24. The meditation, the service, is the toc fishing, like the Perceval practice, is the inaction. It is not about doing nothing, as the Ajivikas think. Even when we were fishing for toc, we had to move, find a place, climb a line, adjust the height of the plugs and throw the line, then wait, getting ready to iron.


25. It is so simple! I know, however, it is necessary to have asked for and then received the Revelation, then to observe the agya, to practice its first three “angas”, service, satsang and meditation.


26. Then, gradually, we understand and, when we have understood, it becomes easy. If you do not understand inaction, start by asking to receive Revelation. If you have received it, observe the agya every day.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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