°Chercher la vérité

English below. Quand il nous manque quelque chose d'essentiel, avant que l'on arrive à la conclusion que ce qui nous manque, c'est l'amour de Dieu… Il peut se passer des vies et des vies. Tout à l'heure, je vous disais qu'il ne fallait pas faire l'amalgame entre la religion et la pratique, ici, je veux vous dire que Dieu n'est pas un homme et qu'il n'a pas de morale, qu'il ne juge pas.

L'essentiel est avant tout à l'intérieur de vous, cherchez à y aller voir

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L'accueil du blog

1. Dans ce satsang, je veux parler à ceux qui n'ont pas eu la Révélation, qui n'ont pas reçu la connaissance des quatre techniques de La Voie. Je veux leur dire que pour la recevoir, cette révélation, il est nécessaire de le demander… à qui ? À moi.

La souffrance

2. Pour demander à recevoir la Révélation, il y a un préalable qui est de vouloir changer quelque chose à sa vie, ressentir son existence comme insatisfaisante. Il y a deux types de souffrances ; celle inhérente à notre condition humaine, que l'éveillé Gautama, du clan des Sakyas nommait : « dukkha » et celles provoquées par nos désirs contrariés, les blessures et maladies du corps et celle, psychique, que le deuil provoque.

3. La souffrance fondamentale de l'Homme, celle induite par sa nature et son impermanence, grandit en même temps que le désir, la soif (tanhà) de ce qu'offre l'impermanence, le monde physique.

4. Pour évoluer vers plus de spiritualité et de vrais bonheurs, libérés des objets du désir, il est besoin d'avoir soif de vérité, de stabilité et d'harmonie. Si vous n'éprouvez pas une telle soif, c'est que votre âme, votre esprit n'est pas encore suffisamment mûr et qu'il vous faudra revenir et revenir encore.

Désir, besoin et plaisir

5. Sachez que le désir n'est pas le besoin et vice-versa. Si vous avez faim, ce n'est pas un désir. Si vous voulez manger du caviar, il ne s'agit pas d'un besoin ; personne n'a besoin de manger du caviar. Ici, il s'agit d'un désir.

6. Ne confondez pas non plus le désir et le plaisir. Vous pouvez éprouver du plaisir en satisfaisant un besoin, par exemple, le plaisir de manger, celui de se doucher ou de partager un moment d'intimité charnelle avec l'être que vous aimez. Par contre, vouloir éprouver du plaisir avec n'importe qui, pourvu qu'il ait une température de trente-sept degrés, relève du désir.

7. Méfiez-vous du désir ; c'est lui qui vous enchaîne à la souffrance. La souffrance structurelle de l'Homme ne passe pas avec du paracétamol, pas plus qu'avec une course effrénée aux plaisirs. Cette souffrance est atténuée seulement par la fréquentation assidue des profondeurs de la conscience.

8. Il existe une méthode, pour visiter ces profondeurs, cette méthode, c'est une sadhana, c'est-à-dire un ensemble de pratiques spirituelles. Sur La Voie, cette méthode est l'agya. Pour l'appliquer, il est nécessaire de connaître les quatre techniques de méditation. Ces techniques vous sont montrées au cours de la Révélation, celle qu'il est nécessaire de demander.

9. Le désir ne peut pas se satisfaire en lui cédant, car à peine un désir satisfaire, qu'il se colle sur autre chose ; un clou chasse l'autre. Les besoins doivent être satisfaits, le désir doit être maîtrisé.

La Voie

10. Pour échapper à la souffrance, il existe un chemin (màrga), une vie de spiritualité. Ne confondez pas spiritualité et religion. La spiritualité n'est pas un ensemble de théories, de règles et d'interdits, elle est une pratique.

11. Pour s'intéresser à la spiritualité, à La Voie, il faut être arrivé à un moment tout particulier de sa vie où tu sais que rien de ce qu'offre le monde des Hommes ne pourra adoucir la souffrance qui est ancrée en soi.

12. La plupart des gens mettent leurs espoirs dans quelque chose ou quelqu'un d'extérieur. Ces espoirs sont vains et l'existence passe à chercher un bonheur qui ne peut pas exister. Chercher le bonheur, c'est comme chercher la liberté. Qui est libre ? Même les gens qui vivent hors réseaux, au fin fond de l'Alaska, jouissent d'une liberté toute relative.

Un manque

13. Les plus riches s’enivrent de plaisir et croient que c'est le bonheur, mais il n'en est rien et ils s'en rendent vite compte, alors ? Quand on peut tout avoir, de quoi a-t-on besoin ? De l'essentiel, de ce qui ne s'achète pas, pourtant, il est plus facile à un fil effiloché de passer par le chas d'une aiguille qu'à un riche d'entrer au Royaume.

14. Pour se rendre compte de cette vérité, il est, la plupart du temps, nécessaire d'avoir de nombreuses années d'expérience et cela nous mène à la vieillesse. Si l'on pouvait avoir la vieillesse des anciens dans notre jeunesse, que ne ferions-nous pas de notre vie ?

15. Quand il nous manque quelque chose d'essentiel, avant que l'on arrive à la conclusion que ce qui nous manque, c'est l'amour de Dieu… Il peut se passer des vies et des vies.

Dieu et son amour

16. Tout à l'heure, je vous disais qu'il ne fallait pas faire l'amalgame entre la religion et la pratique, ici, je veux vous dire que Dieu n'est pas un homme et qu'il n'a pas de morale, qu'il ne juge pas. Lao-Tseu, pour parler de Dieu, disait : « Tao ». Le Tao est le Tout et la conscience du Tao est celle de l'harmonie de l'Unité du Tout.

17. Quand je parle de l'amour de Dieu, je ne parle pas d'amour sentimental. Le fait que vous soyez vivant, que vos poumons se remplissent d'air à chaque fois qu'ils se sont vidés est la preuve de l'amour de Dieu. Voilà l'amour dont je vous parle.

18. Autre chose : ce n'est pas l'amour de Dieu, sa Grâce qui vous manque, c'est la conscience de son amour, de sa Grâce qui vous manque. Comment en avoir conscience ? Tout d'abord, il faut le chercher. On peut le voir à travers la Création, les choses et les êtres. On peut aussi le voir en soi et c'est là qu'il est le plus proche de vous.

19. Jésus disait, de cet amour de Dieu, qu'il nommait : « Royaume » : « Si ceux qui vous guident vous disent : voici, le Royaume est dans le ciel, alors les oiseaux du ciel vous devanceront. S’ils vous disent : il est dans la mer, alors les poissons vous précéderont ; mais le Royaume est au dedans de vous et il est au-dehors de vous. » (Thomas, logion3)

20. Lao-Tseu disait la même chose, dans le Tao-Te-King : « Le Tao est au-dehors et au dedans. » (Extrait de la phrase 5)

21. « Les sens, tournés seulement au-dehors, font que les Hommes ne voient plus, n'entendent plus, ne sentent plus l'essentiel. Sans conscience intérieure, l'Homme devient fou. Le sage se tourne vers l'intérieur, ainsi, il est sage et libre. » (Tao-Te-King, phrase 12)

22. Alors, si vous devez chercher, cherchez au dedans de vous.

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Search for the truth

1. In this satsang, I want to speak to those who have not had Revelation, who have not received the knowledge of the four techniques of The Path. I want to tell them that to receive this revelation, it is necessary to ask... to whom? To me.

The suffering

2. To ask to receive Revelation, there is a prerequisite which is to want to change something in one’s life, to feel one’s existence as unsatisfactory. There are two types of suffering: the one inherent in our human condition, which the awakened Gautama of the Sakya clan called "dukkha," and those caused by our frustrated desires, the wounds and illnesses of the body, and the psychic suffering caused by grief.

3. The fundamental suffering of man, that induced by his nature and his impermanence, grows at the same time as the desire, the thirst (tanhà) for what impermanence offers, the physical world.

4. To evolve towards more spirituality and true happiness, freed from the objects of desire, it is necessary to thirst for truth, stability and harmony. If you do not feel this thirst, it is because your soul (spirit) is not yet mature enough and you will have to come back and come back again.

Desire, need and pleasure

5. Just to clarify, desire is not need and vice versa. If you’re hungry, it’s not desire. If you want to eat caviar, it’s not a need; no one needs to eat caviar. Here, it’s a desire.

6. Do not confuse desire and pleasure. You can experience pleasure by satisfying a need, for example, the pleasure of eating, showering or sharing a moment of fleshly intimacy with the person you love. On the other hand, wanting to have pleasure with anyone, provided he has a temperature of thirty-seven degrees, is a matter of desire.

7. Beware of desire; it is he who chains you to suffering. Man’s structural suffering does not pass with paracetamol, nor with an unbridled race for pleasure. This suffering is alleviated only by the assiduous attendance of the depths of consciousness.

8. There is a method to visit these depths, this method, it is a sadhana, that is, a set of spiritual practices. On The Path, this method is agya. To apply it, it is necessary to know the four techniques of meditation. These techniques are shown to you during the Revelation, the one that must be asked for.

9. Desire cannot be satisfied by yielding to it, for it can hardly satisfy a desire, that it sticks to something else; one nail drives away the other. Needs must be met, desire must be controlled.

The Path

10. To escape suffering, there is a path (màrga), a life of spirituality. Do not confuse spirituality and religion. Spirituality is not a set of theories, rules and prohibitions, it is a practice.

11. To be interested in spirituality in general and in The Path in particular, one must have arrived at a very special moment in one’s life when you know that nothing that the world of Men offers can alleviate the suffering that is rooted in itself.

12. Most people put their hopes in something or someone outside of them. These hopes are in vain and life goes on to seek happiness, a happiness that does not exist, that cannot exist. Seeking happiness is like seeking freedom. Who is free? Even people who live off the grid, at the bottom of Alaska, enjoy relative freedom.

A lack

13. The rich get drunk with pleasures and believe that it is happiness, but it is nothing and they quickly realize it, then? When you can have it all, what do you need? Of the essential, of what cannot be bought, however, it is easier for a frayed thread to pass through the eye of a needle than for a rich man to enter the Kingdom.

14. To realize this truth, it is most of the time necessary to have many years of experience and this leads us to old age. If we could have the old age of elders in our youth, what would we not do with our lives?

15. When we lack something essential, before we come to the conclusion that what we lack is the love of God… Lives and lives can happen.

God and his love

16. Earlier, I told you that we should not mix religion and practice here, I want to tell you that God is not a man and that he has no morals, that he does not judge. Lao-Tzu, to speak of God, said: «Dao». The Dao is the Whole and the consciousness of the Dao is that of the harmony of the Unity of the Whole.

17. When I speak of God’s love, I do not speak of sentimental love. The fact that you are alive, that your lungs fill with air every time they are emptied is proof of God’s love. That’s the love I’m talking about.

18. Another thing: it is not the love of God, his Grace that you lack, it is the awareness of his love, his Grace that you lack. How can we be aware of it? First of all, we must seek it. We can see it through Creation, things and beings. It can also be seen in itself and this is where it is closest to you.

19. Jesus said, of this love of God, that he called: "Kingdom": "If those who guide you say to you: behold, the Kingdom is in the sky, then the birds of the sky will precede you. If they say to you, He is in the sea, then the fish will precede you; but the Kingdom is within you and outside you." (Thomas, logion 3)

20. Lao-Tzu said the same thing in the Dao-De-Jing: "The Tao is outside and inside." (Extract from sentence 5)

21. "The senses, turned only outside, make that Men no longer see, hear, feel the essential. Without inner consciousness, man goes mad. The wise turn inward, so he is wise and free." (Dao-De-Jing, sentence 12)

22. So if you have to look, look inside yourself.

This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com