°Le camp du bien

English below. Le Bouddha a parlé de la confusion, dans le Dhammapada : « 316-17-18. Honteux sans raison d’avoir honte et sans honte quand ils devraient être honteux, inquiets du danger quand il n’y a rien à craindre et sans crainte quand il y a du danger, imaginant l’erreur quand elle est absente et ne voyant pas l’erreur quand elle est présente, ceux qui ont une vision erronée des choses connaissent la souffrance de l'état malheureux. »

Ne vous laissez pas abuser par les discours, le loup se déguise en agneau.

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :

« ouvrir le lien dans un nouvel onglet »

English below

L'accueil du blog

1. L'existence, l'incarnation, c'est le champ de bataille entre le bien et le mal en nous et parmi les Hommes. Observer l'agya (dharma), c'est le moyen de distinguer le bien du mal et de travailler à rester dans le bien.

2. Encore faut-il s'entendre sur ce que sont le bien et le mal. Sur La Voie, le bien est ce qui nous rapproche de l'harmonie fondamentale, du Tao ou du Saint-Nom et le mal, ce qui nous en éloigne. Dans le monde des Hommes, le bien et le mal dépendent de l'avis de chacun.

Tamas et satvva

3. Nous avons en nous des composants qui nous font préférer l'inertie, la négligence, l'ignorance, la confusion (tamas), plutôt que l'allant, la vigilance et la connaissance (Sattva). Notre mental est comme un aimant, à deux pôles, l'un positif et l'autre négatif.

4. La comparaison avec un aimant s'arrête là, car, pour ce qui concerne mon propos d'aujourd'hui, ce ne sont pas les contraires qui s'attirent, mais les semblables. Le bien attire le bien, le mal attire le mal.

5. Selon que vous vous tournez vers le bien ou le mal, le bien ou le mal vous attirera. Il semblerait que beaucoup se tournent plutôt vers le mal, l'ignorance, l'inertie, la négligence, la confusion. Il semblerait que l'incarnation entraîne une attirance pour le mal.

Le bien et le mal

6. Regardez comme il est, pour beaucoup, difficile d'être sobre, frugal, bienveillant, posé, ouvert, raisonnable. Avez-vous remarqué que les addictions sont toujours des addictions aux mauvaises choses ? Le sel, le sucre, l'alcool, le tabac, la drogue, le jeu, le sexe effréné, la violence ? L'Homme est rarement accro à ce qui est bon.

7. D'autres éléments qui nous font, aspirent au bien et à la lumière de la connaissance. Ces éléments sont l'amour de Dieu qui nous donne la vie, la moindre de nos cellules, l'âme et l'esprit (conjugaison de l'âme et de l'ego).

8. La différence entre l'amour de Dieu (le Saint-Nom) et le faux-ego (le mal), c'est que Dieu nous donne la liberté (ou libre-arbitre), quand le mal ne nous laisse pas le choix et nous tend des pièges, se faisant passer pour nous, en parlant (fort) à la première personne du singulier. Il nous pousse à faire des choses en nous laissant croire que c'est notre liberté de le faire.

Droits et devoirs

9. Il faut dire que le bien parle plus de devoirs que de droits, quand le mal parle plus de nos droits que de nos devoirs, alors, à votre avis, qu'est-ce qui attire davantage notre côté tamasique ? Nos droits ou nos devoirs ?

10. C'est ainsi que les femmes parlent de « mon ventre, mon choix » et avortent des âmes en cours d'incarnation, plutôt que de faire attention, si elles ne veulent pas d'enfants, à se protéger et si elles ont une grossesse non voulue, à la mener à son terme, quitte à accoucher sous « x ».

11. Évidemment, dans ce cas de figure, il y aura toujours des témoignages individuels, comme un viol, par exemple, pour expliquer le bien fondé du droit d'avorter. On défend les animaux contre les chasseurs, les agriculteurs et les bouchers, quand, dans le même temps, on fait inscrire le droit à l'avortement dans la constitution. Si vous faites remarquer cette incohérence, vous êtes « canceled », traité de fasciste.

12. Voilà ce qu'est la confusion (tamas), comme lutter contre la pédophilie et une donner une éducation sexuelle abusive aux enfants, dès leur plus jeune âge et qui les incite à se poser des questions sur leur genre.

13. On parle des droits des femmes, de féminicide, des droits des minorités, des migrants illégaux, etc, comme si les droits de l'Homme et que l'homicide ne suffisaient pas. À propos des droits de l'Homme : on prépare la guerre et on tue pour protéger les droits de l'Homme, comme si ces droits de l'homme étaient la véritable raison de la guerre.

Sauver nos valeurs

14. Nous voulons sauver nos valeurs, quelles valeurs ? La démocratie, la liberté d'expression, une presse libre quand, dans nos pays, la démocratie n'est plus qu'une mascarade, que les médias ne sont pas libres et que l'on n'a pas le droit de parler autrement que la doxa de ceux qui nous gouvernent. Voilà encore un exemple de ce qu'est la confusion, fruit du mal. Le « camp du bien » serait dirigé par le mal.

15. Le Bouddha, si apprécié par le « camp du bien », enfin, surtout le Dalaï-lama*, a parlé de cette confusion, dans un recueil de ses paroles : « 316. Honteux sans raison d’avoir honte et sans honte quand ils devraient être honteux, ceux qui ont une vision erronée des choses connaissent la souffrance de l'état malheureux. 317. Inquiets du danger quand il n’y a rien à craindre et sans crainte quand il y a du danger, ceux qui ont une vision erronée des choses connaissent la souffrance de l'état malheureux. 318. Imaginant l’erreur quand elle est absente et ne voyant pas l’erreur quand elle est présente, ceux qui ont une vision erronée des choses connaissent la souffrance de l'état malheureux. » (Le Dhammapada, chapitre 22, l'état malheureux)

* Le fait que le Tibet soit occupé par la Chine n'y est pas pour rien.

16. Dans un tout autre genre, Lao-Tseu, un éveillé chinois, a dit : « Si je gouvernais un petit royaume, avec peu d'habitants, je leur défendrais d'utiliser leurs armes. Le peuple devrait considérer la mort comme redoutable et rester chez lui. Bien qu'ayant des armes, il ne s'en servirait pas pour guerroyer loin de ses frontières. Il les laisserait dans leurs caches. Il garderait vivantes les coutumes de ses ancêtres et se contenterait de ce qu'il peut produire. Il considérerait avec joie les Hommes du pays voisin, entendant chanter leurs coqs et aboyer leurs chiens. Il vivrait au rythme des saisons, et mourrait de vieillesse, sans avoir connu le pays voisin, sinon pour partager. » (Tao-Te-King, 2.80)

17. Le « Camp du bien », croit tout savoir et interdit que l'on pense autrement. Lao-Tseu a dit : « Ne pas savoir et croire que l'on sait, voilà une maladie commune chez les Hommes. Si vous ne vous en rendez pas compte, que vous souffrez de cette maladie, comment pourriez-vous en guérir ? » (Tao-Te-King, 2.71)

18. Vous pouvez quitter les ténèbres de l'ignorance pour la lumière de la connaissance, à condition de le vouloir et de vous en donner les moyens.

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

The Side of Good

1. Existence, the incarnation, is the battlefield between good and evil, in us and among men. To observe the agya (dharma), to practice is the way to distinguish good from evil and to work to remain in the good.

2. It is still necessary to agree on what is good and evil. On The path, good is what brings us closer to fundamental harmony, Tao or the Holy-Name and evil, which takes us away. In the world of men, good and evil depend on the opinion of everyone.

Tamas and Satvva

3. We have components within us that make us prefer inertia, neglect, ignorance, confusion (tamas), rather than going, vigilance and knowledge (Sattva). Our mind is like a magnet, with two poles, one positive and the other negative.

4. The comparison with a magnet stops there, because, as far as I am concerned today, it is not the opposites that attract, but the like. Good attracts good, evil attracts evil.

5. Whether you turn to good or evil, good or evil will attract you. It seems that many turn instead to evil, ignorance, inertia, neglect, confusion. It seems that the incarnation leads to an attraction to evil.

Good and Evil

6. See how difficult it is for many to be sober, frugal, benevolent, posed, open, reasonable. Have you noticed that addictions are always addictions to bad things? Salt, sugar, alcohol, tobacco, drugs, gambling, frantic sex, violence? Man is rarely addicted to what is good.

7. Other elements, which constitute us, aspire to good, in the light of knowledge. These elements are the love of God that gives us life, the least of our cells, the soul and the spirit (conjugation of the soul and the ego).

8. The difference between the love of God (the Holy-Name) and the false ego (the evil), is that God gives us freedom (or free will), when evil does not leave us the choice and gives us traps, posing as us, speaking (loudly) to the first person of the singular. It pushes us to do things and lets us believe that it is our freedom to do it.

Rights and Duties

9. It must be said that the good speaks more of duties than of rights, when the evil speaks more of our rights than of our duties, then, in your opinion, what attracts our tamasic side more? Our rights or our duties?

10. This is how women talk about “my belly, my choice” and abort souls in the process of incarnation, rather than being careful, if they do not want children, to protect themselves and if they have an unwanted pregnancy, to bring it to an end, even if it means giving birth under “anonymous childbirth.”

11. Obviously, in this case, there will always be individual testimonies, such as rape, for example, to explain the validity of the right to abortion. We defend animals against hunters, farmers and butchers when, at the same time, we enshrine the right to abortion in the constitution. If you point out this inconsistency, you are canceled, called a fascist.

12. This is what confusion (tamas) is all about, like combating paedophilia and giving children abusive sex education from an early age, which encourages them to question their gender.

13. We are talking about women’s rights, femicide, minority rights, illegal migrants, etc., as if human rights and homicide were not enough. On the subject of human rights: we prepare war and we kill to protect human rights, as if these human rights were the real reason for war.

Save our values

1. We want to save our values, what values? Democracy, freedom of expression, a free press when, in our countries, democracy is no more than a farce, the media are not free and we have no right to speak other than the doxa of those who govern us. This is another example of confusion, the fruit of evil. The “side of good” would be ruled by evil.

2. The Buddha, so appreciated by the «side of good», finally, especially the Dalai Lama*, spoke of this confusion, in a collection of his words: “316. Shameful without reason to be ashamed and shameless when they should be ashamed, those who have a mistaken vision of things know the suffering of the unhappy state. 317. Worried about danger when there is nothing to fear and without fear when there is danger, those who have a mistaken vision of things know the suffering of the unhappy state. 318. Imagining error when it is absent and not seeing error when it is present, those who have an erroneous view of things know the suffering of the unhappy state.” (Dhammapada, chapter 22, the unhappy state)

* The fact that Tibet is occupied by China has something to do with this.
 

3. In a completely different genre, Lao-Tzu, a Chinese awakened, said: “If I ruled a small kingdom, with few inhabitants, I would forbid them to use their weapons. The people should consider death to be fearful and remain at home. Although he had weapons, he would not use them to war far from his borders. He’d leave them in their hiding places. He would keep alive the customs of his ancestors and be content with what he can produce. He would gladly consider the men of the neighboring country, hearing their cocks sing and barking their dogs. He would live to the rhythm of the seasons, and die of old age, without having known the neighboring country, if not to share.” (Dao-De-Jing, 2.80)

4. The “side of good”, believes it knows everything and forbids anyone to think otherwise. Lao-Tzu said: “Not knowing and believing that you know, is a common disease among men. If you don’t realize it, if you have this disease, how can you cure it?” (Dao-De-Jing, 2.71)

5. You can leave the darkness of ignorance for the light of knowledge, provided you want it and give yourself the means.

If you liked this text, don’t forget to share on the networks

This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com