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English below. Croyez-vous vraiment que le but, le propos de votre vie soit de faire ce que je viens de vous décrire ? Croyez-vous que le but de la vie soit de vivre, en attendant de mourir ? La Voie, sa pratique assidue vous dévoile le secret de la vie, de sa raison d'être. Elle vous permet aussi d'accomplir ce pour quoi vous avez été incarné.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur le Saint-Nom, les devoirs et la liberté de choisir La Voie ou non.
la spiritualité c'est le Saint-Nom avant tout et ses devoirs et obligations mondaines

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Dans la vie, en vérité, nous n'avons qu'une alternative : soit, on est dans la conscience de l'âme, profonde, soit, on n'y est pas ; on est dans celle, superficielle, du mental.

 

2. D'un côté, on est dans la lumière, la connaissance, la compréhension, la paix, la dévotion, la simplicité, la raison (sattva), la maîtrise et le détachement. De l'autre, on est dans la confusion, la peur, la souffrance, l'ignorance (tamas), la vanité, la complication, le désir (rajas), l'attachement, les pensées et ses concepts et les émotions.

 

3. D'un côté, on est « dans le Saint-Nom », maître de ses émotions, de ses pensées, de l'autre, on est « dans le mental », soumis à la vanité (faux-ego), aux émotions, à la vanité. D'un côté il y a ce qui dure, qui est immuable, de l'autre, il y a l'éphémère, le provisoire, l'aléatoire.

 

La constance

et son contraire

 

4. Voulez-vous vivre avec ce qui est immuable, ou avec ce qui est inconstant ? Pour vivre sa vie comme il a été prévu que nous la vivions, il est nécessaire de bien « choisir son camp ».

 

5. Avec ce qui est inconstant, la vie cesse à la mort du corps et du mental. Avec ce qui est immuable, éternel, la vie continue, elle ne s'arrête pas avec la mort. Choisissez votre camp. Certains me disent : « On n'a pas la preuve que la vie de l'âme continue après la mort ». Avez-vous la preuve qu'elle ne continue pas ?

 

6. D'un côté, on a une vie qui a du sens, un propos et une tâche à laquelle s’atteler ; réaliser le propos de notre venue au monde. On a le moyen de le faire aussi : l'Observance de l'agya*. De l'autre côté, on ne sait pas quoi faire de sa vie, à part vieillir, gagner sa vie, vivre à deux, faire des enfants, acheter une maison et souscrire à une convention obsèques.

 

* Agya : sadhana de La Voie, c'est-à-dire ensemble des pratiques.

 

Vivre une vie normale

 

7. Le fait d'observer l'agya n'empêche pas de vivre une existence « normale », de gagner sa vie, de vivre à deux (ou plus), d'avoir (ou pas) des enfants ni d'acheter une maison, etc. Seulement, avec la conscience de l'âme, des choses profondes et subtiles, de l'harmonie du Saint-Nom, la priorité n'est plus les choses accessoires.

 

8. Croyez-vous vraiment que le but, le propos de votre vie soit de faire ce que je viens de vous décrire ? Croyez-vous que le but de la vie soit de vivre, en attendant de mourir ? La Voie, sa pratique assidue vous dévoile le secret de la vie, de sa raison d'être. Elle vous permet aussi d'accomplir ce pour quoi vous avez été incarné.

 

9. Attention : je ne parle pas ici d'une « mission de vie » qui vous serait personnelle et qu'un archange vous aurait donné particulièrement. Tous les êtres humains ont la même chose fondamentale à faire de leurs vies : la réaliser. Ce que ça signifie est expliqué dans ce texte.

 

10. Cela dit, il se peut que chacun ait des capacités particulières qui le destinent à une existence, une fonction, une occupation particulière. Telle personne voudra s'occuper des autres, telle autre, des animaux et telle autre, encore, de gagner de l'argent. Il n'empêche que l'essentiel n'est pas là, il est d'accomplir la raison de sa venue au monde. Je vous redis ce que c'est : la Réalisation.

 

Choisissez

 

11. Vous avez le choix entre une vie à la perspective sans fin, avec la bienveillance de la Grâce sur vous et une existence où vous ne maîtrisez rien, pas même vos désirs, vos pulsions, vos pensées qui vous projettent droit contre un mur. À vous de choisir.

 

12. Voulez-vous être emporté par l'absurdité, la violence, la frustration, l'adversité ? Ou rester dans la rassurante certitude que votre vie a un sens, que vous le connaissez et que vous travaillez à le réaliser ? Le choix vous appartient, c'est votre libre-arbitre.

 

13. Je sais que, dans la vie, il n'y a pas que l'amour, la béatitude et la douceur. Je vis dans le vrai monde. J'aime mon pays, la France et je ne veux pas que ses traditions, son art de vivre, sa langue, son vivre-ensemble soient jetés à bas par les tenants du modernisme à tout prix. Pourtant, je sais que l'essentiel n'est pas là.

 

La vie sociale

 

14. Vous savez, dans la vie spirituelle, il y a un agya et dans cet agya, les angas qui recommandent d'assumer ses devoirs et de respecter le pays où l'on vit. Krishna, un éveillé de l'Antiquité indienne, conseillait à son disciple, Arjuna, de faire la guerre, puisqu'il était un guerrier et de défendre sa famille, même s'il devait tuer des ennemis pour ça. Il lui a rappelé que l'âme ne pouvait pas être tuée.

 

15. « D’où te vient, dans la bataille, ce trouble indigne des Aryas, qui ferme le ciel et procure la honte, Arjuna ? Ne te laisse pas amollir ; cela ne te sied pas ; chasse une honteuse faiblesse de cœur, et lève-toi, destructeur des ennemis. Tu pleures sur des hommes qu’il ne faut pas pleurer, quoique tes paroles soient celles de la sagesse. Les sages ne pleurent ni les vivants ni les morts ; et ces corps qui finissent procèdent d’une âme éternelle, indestructible, immuable. Combats donc, ô Bhârata (Arjuna). Celui qui croit qu’elle tue ou qu’on la tue, se trompe : elle ne tue pas, elle n’est pas tuée, elle ne naît, elle ne meurt jamais ; elle n’est pas née jadis, elle ne doit pas renaître ; sans naissance, sans fin, éternelle, antique, elle n’est pas née quand on tue le corps. Comment celui qui la sait impérissable, éternelle, sans naissance et sans fin, pourrait-il tuer quelqu’un ou le faire tuer ? » (Bhagavad-Gîtâ, ch.2, versets 2-3-11-18-19-20-21)

 

16. Vivre une vie de spiritualité ne signifie pas toujours de s'isoler et de vivre en ermite, retiré de tout et de tous. On peut vivre une vie d'Homme et œuvrer à la Réalisation en même temps. Ce qu'il faut, c'est observer les piliers de La Voie et ne pas oublier le Saint-Nom.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Choose his Life

 

1. In life, in truth, we have only one alternative: either we are in the soul consciousness, deep, or we are not there; we are in the mind consciousness, superficial.


2. On the one hand, we are in light, knowledge, understanding, peace, devotion, simplicity, reason (sattva), mastery and detachment. On the other, one is in confusion, fear, suffering, ignorance (tamas), vanity, complication, desire (rajas), attachment, thoughts and its concepts and emotions.


3. On the one hand, we are "in the Holy-Name", master of our emotions, of our thoughts, on the other, we are "in the mind", subject to vanity (false ego), emotions. On the one hand there is that which lasts, which is immutable, on the other, there is the ephemeral, the provisional, the random.

 

Constancy and Its Opposite

 

4. Do you want to live with what is immutable, or with what is inconstant? To live one’s life as planned, it is necessary to "choose one’s side".


5. With what is inconstant, life ceases at the death of body and mind. With that which is immutable, eternal, life goes on, it does not stop with death. Choose your side. Some people say to me, "We don’t have proof that the soul’s life continues after death." Do you have proof that it doesn’t?


6. On the one hand, we have a life that has meaning, a purpose and a task to tackle; to realize the purpose of our coming into the world. We have the means to do it too: the Observance of the agya*. On the other hand, we do not know what to do with our lives, other than to grow old, earn a living, live together, have children, buy a house and sign a funeral convention.


* Agya: sadhana of The path, that is, all practices.

 

Live a Normal Life

 

7. Observing the agya does not prevent living a “normal” existence, earning a living, living with two (or more), having (or not) children or buying a house, etc. Only, with the consciousness of the soul, deep and subtle things, the harmony of the Holy-Name, priority is no longer superfluous things


8. Do you really believe that the purpose, the purpose of your life is to do what I’ve just described to you? Do you believe that the purpose of life is to live, waiting to die? The Path; its diligent practice reveals to you the secret of life, of its reason. It also allows you to accomplish what you have been incarnated for.


9. Attention: I am not talking here about a "life mission" that would be personal to you and that an archangel would have given you especially. All human beings have the same fundamental thing to do with their lives: to realize it. What it means is explained in this text.


10. That said, it may be that each one has a particular capacity for a particular existence, function, occupation. One person will want to take care of others, another person, animals and another person will want to make money. Nevertheless, the essential is not there, it is to accomplish the reason for his coming into the world. I repeat to you what it is: the Realization.

 

Choose

 

11. You have the choice between a life with an endless prospect, with the benevolence of Grace upon you, and an existence in which you have no control over anything, not even your desires, your impulses, your thoughts that throw you right against a wall. It’s up to you.


12. Do you want to be carried away by absurdity, violence, frustration, adversity? Or remain in the reassuring certainty that your life has meaning, that you know it and that you are working to realize it? The choice is yours, your free will.


13. I know that in life there is more than just love, bliss and sweetness. I live in the real world. I love my country, France, and I don’t want its traditions, its way of life, its language, its living together to be thrown down by the supporters of modernism at all costs. However, I know that the essential is not there.

 

Social Life

 

14. You know, in spiritual life, there is an agya and in this agya, the angas who recommend to assume one’s duties and respect the country where one lives. Krishna, an awakened man from Indian antiquity, advised his disciple, Arjuna, to wage war, since he was a warrior and to defend his family, even if he had to kill enemies for it. He reminded her that the soul could not be killed.

 

15. "Where does this trouble unworthy of the Aryas come from in battle, which closes the sky and brings shame, Arjuna? Do not be softened; it does not suit you; cast off a shameful weakness of heart, and rise up, destroyer of enemies. You weep over men who should not weep, even though your words are those of wisdom. The wise mourn neither the living nor the dead; and these bodies that end are made of an eternal, indestructible, immutable soul. Fights therefore, O Bharata (Arjuna). He who believes that she kills or that she is killed, is mistaken: she does not kill, she is not killed, she is not born, she never dies; she was not born once, she must not be born again; without birth, without end, eternal, ancient, she is not born when one kills the body. How could anyone who knows it to be imperishable, eternal, without birth and without end, kill someone or have him killed?" (Bhagavad-Gita, ch.2, verses 2-3-11-18-19-20-21)

 

16. Living a life of spirituality does not always mean isolating oneself and living as a hermit, withdrawn from everything and from everyone. We can live a life of Man and work for Fulfilment at the same time. What is needed is to observe the pillars of The Path and not forget the Holy-Name.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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