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English below. Il m'est arrivé d'assister à la mort d'un homme. C'était dans une chambre d'hôpital, le malade souffrait d'un cancer en phase terminale. J'étais assis près de sa tête. À un moment, sous visage a eu une grimace. Il était sous perfusion de morphine, probablement qu'il ne souffrait pas physiquement. Cette grimace était celle de la peur.

Satsang de sri hans Yoganand, spiritualité, spirituality, mort, death, méditation, meditate, La Voie.
Quand allez-vous vous préoccuper du rendez-vous ultime ?

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Dans la vie en général et la spiritualité en particulier, la seule chose que nous puissions faire, c'est de notre mieux, puis de s'en remettre à la Grâce. C'est seulement « dans le Saint-Nom » que nous nous sentons complètement à notre place.

 

2. Dans l'existence, nous sommes plus ou moins heureux. Nous pouvons faire ceci ou cela, c'est bien. Avec un peu de « chance », il est plaisant de vivre… en moyenne et puis, ce n'est pas comme si nous avions le choix, quelle alternative avons-nous ? À part la mort ?

 

3. Je connais cette histoire de Libération des chaînes du samsara, croyez-moi, mais elle reste un concept, jusqu'au moment du grand rendez-vous final, quand il s'agit de quitter la scène et de tirer les rideaux.

 

Le samadhi

 

4. Je suis allé voir de « l'autre côté du miroir ». La première fois, c'était à Paris, je venais juste de rentrer des Indes. Il faisait nuit, j'habitais un petit appartement, porte de la chapelle.

 

5. Je suis resté plus de douze heures dans cette lumière blanche, pleine d'amour, de l'autre côté, en ayant eu l'impression que ça n'avait duré que quelques secondes. Je sais qu'il s'agissait du Royaume, de satçitananda, la parfaite conscience de la béatitude. J'y suis retourné d'autres fois, mais je ne peux pas y aller à ma convenance, à chaque fois je ne sais pas comment j'ai fait pour y arriver.

 

6. Cet « endroit » est un concentré de bonheur, de béatitude, d'amour, de paix et de toutes ces sortes de choses. Jésus disait « Royaume », pour en parler : « Si ceux qui vous guident affirment : voici, le Royaume est dans le ciel, alors les oiseaux en sont plus près que vous ; s’ils vous disent : voici, il est dans la mer, alors les poissons le connaissent déjà... Le Royaume, il est à l’intérieur de vous et il est à l’extérieur de vous. » (Thomas, 3)

 

Le Saint-Nom

 

7. Quand je suis dans « satçitananda » ou parfaite conscience de la béatitude, je n'ai aucun doute et puis, revenu dans l'espace-temps habituel des Hommes, je retrouve le mental, qui n'est pas venu avec moi, l'âme, dans ce « voyage » et lui, commence à douter de ce que j'ai vécu. C'est ainsi et ça ne peut pas être autrement.

 

8. À chaque fois que je suis « dans le Saint-Nom », que je pratique sa technique, que j'ai conscience de lui, que je ressens ce « sourire-intérieur », qui m'ouvre la poitrine, je retrouve la paix et l'amour que j'ai, à chaque fois, trouvé dans la lumière du « Royaume », en nirvikalpa-samadhi. En moins fort, mais une goutte ou un verre d'eau de mer, c'est de l'eau de mer !

 

9. En même temps, je sais que tout est sous contrôle. Les Hommes croient qu'ils contrôlent les choses, le bien comme le mal, le climat et la vie des Hommes, pourtant, en vérité, avec la conscience du Saint-Nom, nous vient la certitude qu'au fond, c'est Dieu qui contrôle tout. Je ne parle pas de la folie des Hommes, mais de la vie de la planète, qui est sa création.

 

La mort

 

10. Il m'est arrivé d'assister à la mort d'un homme. C'était dans une chambre d'hôpital, le malade souffrait d'un cancer en phase terminale. J'étais assis près de sa tête. À un moment, sous visage a eu une grimace. Il était sous perfusion de morphine, probablement qu'il ne souffrait pas physiquement. Cette grimace était celle de la peur.

 

11. Son corps s'est tendu et puis, il a eu un grand sourire, son corps s'est détendu et il s'est éteint, toujours souriant. Je sais ce qu'il a vu, pourquoi ça l'a calmé et fait sourire. J'ai vu la même chose et ceux qui ont connu une expérience de mort imminente (EMI) ont connu la même lumière.

 

12. Le passage de vie à trépas, tel que celui auquel j'ai assisté, se fait en une fraction de seconde, comme le passage de l'autre côté du miroir : avant, vous n'y êtes pas et puis, subitement, vous y êtes, sans même savoir ce que vous avez fait pour ça.

 

La lumière

 

13. Dans la lumière du Royaume, cette lumière blanche qui n'éblouit pas, il n'y a pas de peur, pas de doute, pas de souffrance, pas de regret, pas de pensée, de sentiments, de questions, d'étonnements et ni temps, ni espace.

 

14. Il n'y a pas d'amis non plus, ni de fromage, de vin, de pain, d'arbres et d'oiseaux. Si la lumière de Dieu, de son Royaume est la source même de l'amour et de la paix, ça ne remplace pas un bon repas entre amis, devant un feu de bois, avec un chien qui, sous la table, quémande quelques bouchées, des enfants qui jouent dans un coin et les yeux brillants d'une personne qui nous touche droit au cœur en épargnant le visage.

 

15. Avons-nous le choix ? Non, nous ne l'avons pas, alors... il faut bien faire contre mauvaise fortune bon cœur et tenter de s'habituer à la lumière, à la paix de Dieu. C'est ça la spiritualité : s'habituer à un autre bonheur que ceux que la vie nous donne afin d'avoir moins peur le moment venu.

 

16. Ce qui est étrange, c'est qu'au moment où l'on se fond dans la lumière, celle dont je vous parle, on oublie tout le reste et les souvenirs, les attachements, les regrets n'ont pas leur place. C'est comme si l'on se réveillait d'un long sommeil agité sans avoir le souvenir d'avoir rêvé.

 

En attendant

 

17. En attendant, toutes ces histoires de samadhi, quand on ne l'a pas connu, de réincarnation, de Libération, d'éveil, de mort, sont de l'ordre du concept. Même les livres saints ne peuvent partager avec vous l'expérience.

 

18. Sans compter que souvent, ces livres ont été mal traduits pas des personnes qui connaissaient la langue d'origine, dans laquelle ils ont été rédigés, mais qui ignoraient le sujet dont ces livres parlent. J'ai réécrit quelques-uns de ces livres, en m'éclairant de la lumière blanche dont je vous parle depuis tout à l'heure.

 

19. On peut connaître très bien une langue, ce n'est pas pour autant que l'on puisse traduire un traité de physique nucléaire si on n'est pas physicien nucléaire. C'est la même chose pour les livres saints, comme la Bhagavad-Gîtâ, le yogasûtra, les Upanishad, les Védas, le Tao-Te-King, le Dhammapada du buddha Gautama, etc.

 

20. Vous pouvez connaître le Pali, le sanskrit, le Chinois antique parfaitement, si vous n'avez pas vécu l'expérience intérieure que ces livres relatent, comment voulez-vous les traduire convenablement ? Surtout que ces livres étaient souvent rédigés dans un style métaphorique et pour faire le tri entre les images métaphoriques et la vérité, le vrai propos de l'auteur originel, ce n'est pas évident.

 

21. En attendant le grand rendez-vous final, habituez-vous au Saint-Nom, à sa lumière, à sa musique par l'Observance assidue de l'agya et la vigilance de chaque instant quant à votre état de conscience.

 

22. « La vigilance est La Voie vers la conscience, la négligence est la voie vers la mort. Le vigilant ne mourra pas, le négligent est comme déjà mort. » (Bouddha Gautama, « Le Dhammapada », ch.2, verset 21)

 

23. Si vous n'avez pas reçu la Révélation de La Voie (de ses techniques de méditation), demandez-la, elle vous sera donnée par vidéo (genre Skype). Cette Révélation est gratuite et dure plus ou moins deux heures.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Light and Death

 

1. In life in general and spirituality in particular, the only thing we can do is the best we can, and then rely on Grace. It is only “in the Holy-Name” that we feel completely in our place.


2. In existence, we are more or less happy. We can do this or that, that is good. With a little «luck», it is pleasant to live... on average and then, it is not as if we had a choice, what alternative do we have? Apart from death?


3. I know this story about Freeing the Shackles of Samsara, believe me, but it’s still a concept, until the time of the big final rendezvous, when it comes to leaving the stage and pulling the curtains.

 

Samadhi

 

4. I went to see “the other side of the mirror”. The first time was in Paris, I had just come back from India. It was dark, I lived in a small apartment, "porte de la chapelle".


5. I stayed more than twelve hours in this white light, full of love, on the other side, feeling that it only lasted a few seconds. I know it was the Kingdom, satçitananda. I’ve been back other times, but I can’t go at my convenience, every time I don’t know how I got there.


6. This “place” is a concentrate of happiness, bliss, love, peace and all these sorts of things. Jesus said «Kingdom», to speak of it: «If those who guide you say: behold, the Kingdom is in the sky, then the birds are closer to it than you; if they tell you: behold, it is in the sea, then the fish already know it... The Kingdom is within you and outside you” (Thomas, 3).

 

The Holy-Name

 

7. When I am in "satçitananda" or perfect consciouness of bliss, I have no doubt and then, returning to the usual space-time of Men, I find the mind, which did not come with me on this "journey" and he begins to doubt what I have experienced. It is so and it cannot be otherwise.


8. Every time I am “in the Holy-Name”, practice his technique and become aware of him, and feel this “inner smile” that opens my chest, I find the peace and love that I have found in the light of the “Kingdom”, in nirvikalpa-samadhi. Not so strong, but a drop or a glass of seawater is seawater!


9. At the same time, I know that everything is under control. Men believe that they control things, good as well as evil, the climate and the life of men, yet, in truth, with the consciousness of the Holy-Name, comes to us the certainty that, deep down, it is God who controls everything. I am not talking about the folly of men, but about the life of the planet, which is its creation.

 

Death

 

10. I once witnessed the death of a man. It was in a hospital room, the patient was suffering from terminal cancer. I was sitting near his head. At one point, under his face had a grimace. He was on a morphine drip, probably not suffering physically. That grimace was fear.


11. His body stretched out and then he had a big smile, his body relaxed and he died, always smiling. I know what he saw, why it calmed him down and made him smile. I saw the same thing and those who experienced imminent death experienced the same light.


12. The passage from life to death, such as the one I attended, is made in a fraction of a second, like the passage on the other side of the mirror: before, you are not there and then, suddenly, you are there, without even knowing what you did for it.

 

The Light

 

13. In the light of the Kingdom, this white light that does not dazzle, there is no fear, no doubt, no suffering, no regret, no thought, no feelings, no questions, no wonder, no time, no space.


14. There are no friends either, nor cheese, wine, bread, trees and birds. If the light of God, of his Kingdom, is the very source of love and peace, it does not replace a good meal with friends, in front of a wood fire, with a dog that, under the table, begs for a few bites, children playing in a corner and the bright eyes of a person who touches our heart by sparing our face.


15. Do we have a choice? No, we don’t, so… we have to do well against bad luck and try to get used to the light, to God’s peace. This is spirituality: getting used to a happiness other than those that life gives us in order to be less afraid when the time comes.


16. The strange thing is that, when we merge into the light, the one I’m talking about, we forget everything else and the memories, the attachments, the regrets have no place. It’s like waking up from a long restless sleep without the memory of dreaming.

 

In the Meantime

 

17. In the meantime, all these stories of samadhi, when he was not known, of reincarnation, of Liberation, of awakening, of death, are of the order of the concept. Even holy books cannot share with you the experience.


18. Besides, these books have often been poorly translated by people who knew the original language, in which they were written, but who did not know the subject of these books. I have rewritten some of these books, illuminating myself with the white light I have been talking about for a while.


19. We can know a language very well, but it is not that we can translate a treatise on nuclear physics if we are not a nuclear physicist. The same applies to holy books, such as the Bhagavad-Gita, the yogasûtra, the Upanishad, the Vedas, the Dao-De-Jing, the Dhammapada of the Gautama Buddha, etc.


20. You can know the Pali, the Sanskrit, the ancient Chinese perfectly, if you have not lived the inner experience that these books recount, how do you want to translate them properly? Especially since these books were often written in a metaphorical style and to sort between metaphorical images and truth, it is not obvious.


21. While waiting for the great final rendezvous, get used to the Holy-Name, its light, its music through the assiduous observance of the agya and the vigilance of every moment as to your state of consciousness.


22. "Vigilance is the path to consciousness, neglect is the way to death. The vigilant will not die, the careless is as if already dead." (Gautama Buddha, “The Dhammapada”, ch. 2, verse 21)


23. If you have not received the Revelation of The Path (of its meditation techniques), ask for it, it will be given to you by video (like Skype). This Revelation is free and lasts more or less two hours.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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