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English below. Il y a deux visions différentes du monde : une depuis sa conscience placée au centre, l'autre depuis sa conscience placée dans les pensées, les choses. Selon celle avec laquelle vous appréhendez le monde il sera paisible ou confus.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la vision du monde, la conscience.
On ne perçoit pas le monde, les gens, la vie selon notre pont de vue, le mental ou la conscience

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. On dirait qu'il y a deux univers semblables et différents en même temps. C'est comme quand des experts en peinture soumettent une toile à divers rayonnements lumineux : en fonction de la fréquence, on voit apparaître tels détails ou tels autres. Une lumière blanche montrera la toile d'une certaine façon tandis que des ultraviolets montreront cette même toile autrement.

 

2. Ces univers identiques et différents, c’est le monde où l'on vit. Une face sera ce monde vu depuis le Saint-Nom. L'autre face sera ce même monde vu avec le regard de celui qui ne pratique pas cette méditation

 

Deux points de vue

 

3. Le monde vu depuis le mental est le monde vu en fonction de nos concepts, de nos a priori, de nos sentiments, de nos impressions et de nos projections. Le monde vu depuis le Saint-Nom (la pratique de cette méditation) est le monde tel qu'il est avec cette saveur de la Grâce, de la paix du dedans qui transpire tout autour. 

 

4. « La source vaut mieux que le puits. Qui sait la cause de l'illusion profite du monde sans se perdre dans l'illusion du multiple. » (Bhaktimàrga, 181)

 

5. Un des deux mondes est réel, l'autre est irréel, illusoire : c'est la Màyà. Nous aimons vivre dans le vrai monde… Je me souviens parfaitement de mon enfance et ce monde d'aujourd'hui, ce vrai monde vu avec le juste regard est identique à celui que je voyais enfant. Bien sûr que beaucoup de choses ont changé, mais l'essentiel est resté identique.

 

6. Le monde vu du point de vue de la confusion, je ne l'aime pas, il est usant. La confusion entraîne de la souffrance, de la fatigue que rien ne peut effacer sinon la conscience. Les événements passent par l'amplificateur du ressenti et des émotions qui ne sont pas souvent positifs. Alors, le monde prend la couleur de ces sentiments.

 

Faire un choix

 

7. Quand on dit ça, certains rétorquent : « Vous refusez de voir les dures réalités du monde, c'est faire l'autruche ! ». Il y a deux réalités, une, celle des êtres humains plongés collectivement dans l'ignorance (nescience ou ignorance de la vérité) et celle qui n'est pas dépendante des hommes. J'ai choisi de voir la réalité transcendante, celle qui ne change pas et si, comme l'autruche est supposée faire, je plonge ailleurs mon regard, ce n'est pas dans le sable, mais dans la lumière intérieure.

 

8. Ceux qui n'ont pas eu la connaissance du Saint-Nom, la Révélation des quatre techniques de La Voie. Ceux qui n'observent pas l'agya font comme ils le peuvent au gré de la météo de leurs « états-d'âme ». Vous les disciples, vous avez le choix de voir le monde avec le regard du mental ou de voir le monde avec la juste vision, votre conscience placée au bon endroit.

 

9. Quand vous vous apercevez que vous êtes « dans le mental », prenez une pause, cessez toute activité, fermez les yeux quelques instants et méditez sur le Saint-Nom, en pratiquant la technique du même nom.

 

Le vrai monde ne change pas

 

10. Vous vous apercevez alors que ce monde intérieur n'a pas bougé, qu'il est resté intact, toujours aussi paisible et bienfaisant, quel que soit le temps que vous venez de passer dans la confusion, en fermant les yeux et en méditant vous retrouvez, là où vous l'aviez laissée, votre « paix du dedans ».

 

11. Quand vous sortez du train du Saint-Nom, il s'arrête et repart quand vous y remontez. Vous ne pouvez pas le perdre, c'est vous qui décidez de sa marche et de sa vitesse. L'exemple du train est donné pour illustrer la pratique méditative.

 

12. Quand vous avez fait un rêve pénible, une fois que vous êtes réveillé, après un moment vous constatez que la vraie vie n'a pas été affectée par votre rêve : il s'agit d'un autre monde. Quand vous n'êtes pas bien dans le rêve, que vous en sortez et que vous revenez à la vraie vie. Vous n'êtes plus sous l'emprise du rêve.

 

Se soigner est un devoir

 

13. On dit que d'être en bonne santé, de manger comme il le faut, que de bien dormir influence notre pratique, mais ça fait partie de notre pratique ! Se soigner, prendre soin de son corps et de son mental est du service, un devoir sacré. « Satisfaire tes besoins est un devoir sacré » (Bhaktimàrga 488). C'est dit dans les angas.

 

14. Mental et corps nous ont été donnés pour que nous accomplissions notre destinée. Ça ne se peut pas sans eux. Ce n'est pas l'âme seule qui travaille à son retour au Royaume dont elle est originaire. Faire le deuil de son passé n'empêche pas d'être heureux dans le présent, bien au contraire !

 

15. La spiritualité n'est pas un pensum. La vie spirituelle est la vraie vie et il y a du bonheur à vivre. Pour vivre ce bonheur, il n'y a que l'instant, la paix et son amour. Quand nous sommes dans l'agya, dans la pratique au moment présent, nous voyons ressurgir la même paix insouciante que celle de notre enfance (quand on a eu la chance d'avoir une enfance normale). Ce n'est pas cette paix qui revient à nous, nous revenons à elle.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Parallel Universes

 

1. It seems there are two universes that are similar and different at the same time. It is like when paint experts subject a canvas to various luminous radiations: depending on the frequency, we see such and such details appear. A white light will show the canvas in a certain way while ultraviolet light will show the same canvas differently.


2. These identical and different universes are the world we live in. One side will be this world seen from the Holy-Name. The other side will be that same world seen with the gaze of one who does not practice this meditation.

 

Two Points of View

 

3. The world seen from the mind is the world seen according to our concepts, our a priori, our feelings, our impressions and our projections. The world seen from the Holy-Name (the practice of this meditation) is the world as it is with this flavor of Grace, of peace from within that transpires all around.


4. "The source is better than the well. Who knows the cause of the illusion enjoy the world without getting lost  in the illusion of multiple.” (Bhaktimàrga, 181)


5. One of the two worlds is real, the other is unreal, illusory: it is the Màyà. We like to live in the real world... I remember perfectly my childhood and this world today, this real world seen with the right look is identical to the one I saw as a child. Of course many things have changed, but the essence has remained the same.


6. The world seen from the point of view of confusion, I do not like it, it is weary. Confusion leads to suffering, fatigue that nothing can erase but consciousness. Events go through the amplification of feelings and feelings that are not often positive. Then the world takes the color of those feelings.

 

To choose

 

7. When we say that, some people say, "You refuse to see the harsh realities of the world, it is ostrich!" There are two realities, one, that of human beings collectively plunged into ignorance (nescience or ignorance of the truth) and that which is not dependent on men. I chose to see the transcendent reality, the one that does not change and if, as the ostrich is supposed to do, I dive elsewhere my gaze is not in the sand, but in the inner light.


8. Those who have not had the knowledge of the Holy-Name, the Revelation of the four techniques of The Path. Those who do not observe the agya do as they can according to the weather of their 'states of soul'. You adepts have the choice to see the world with the gaze of the mind or to see the world with the right vision, your conscience placed in the right place.


9. When you realize that you are “in-the-mind”, take a break, stop all activity, close your eyes for a few moments and meditate on the Holy-Name, practicing the technique of the same name.

 

The Real World Doesn’t Change

 

10. You realize then that this inner world has not moved, that it has remained intact, always as peaceful and beneficial, whatever time you have spent in confusion, closing your eyes and meditating find yourself, where you left it, your “peace-of-mind”.


11. When you get off the Holy-Name train, it stops and starts again when you get back. You can’t lose him, you decide how he walks and how fast he goes. The example of the train is given to illustrate meditative practice.


12. When you have had a painful dream, once you are awake, after a while you realize that real life has not been affected by your dream: this is another world. When you are not well in the dream, when you come out and you return to real life. You are no longer under the influence of the dream.

 

Care Is a Duty

 

13. They say that being healthy, eating properly, sleeping well influences our practice, but that’s part of our practice! Healing oneself, taking care of one’s body and mind is service, a sacred duty (Dharma). “Satisfying your needs is sacred duty” (Bhaktimàrga 488). It is said in the angas.


14. Mind and body have been given to us to fulfill our destiny. It cannot be without them. It is not the only soul who works on her return to the Kingdom from which she comes. Mourning your past does not prevent you from being happy in the present, on the contrary!


15. Spirituality is not a pensum. Spiritual life is real life and there is happiness to live. To live this happiness, there is only the moment, peace and His love. When we are in the agya, in practice at the present moment, we see the same carefree peace reappearing as that of our childhood (when we were lucky enough to have a normal childhood). It is not this peace that belongs to us, we return to it.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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