°Religion et spiritualité

English below. Il y a une différence entre la religion et la spiritualité : la religion est une doxa, une gnose constituée de concepts humains quand la spiritualité est une pratique sans doxa. Une personne appartenant à une religion peut être pleine de spiritualité. S’il fallait donner des exemples de ça, il y en aurait tant, que je préfère ne pas commencer.

Entre Dieu et vous, c'est intime et ça ne regarde personne d'autre

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Religion et spiritualité

1. Il y a une différence entre la religion et la spiritualité : la religion est une doxa, une gnose faite de concepts, quand la spiritualité est une pratique.

2. Une personne religieuse peut être pleine de spiritualité. S’il fallait donner des exemples de ça, il y en aurait tant, que je préfère ne pas commencer.

3. La spiritualité est chose naturelle chez l’Homme. L’Homme a un esprit, ou « âme incarnée » et la spiritualité est le domaine de l’esprit. La spiritualité de l’homme appartenant, et suivant une religion, ne vient pas de la religion.

4. La religion est utile, quand elle ne prône ni la peur de Dieu, ni la haine des autres. Elle est utile pour fédérer des sociétés autour de valeurs fondamentales qui ne dépendent pas de la politique. Les sociétés incroyantes se vouent au mal en affirmant œuvrer pour le bien, interdisant quiconque de penser différemment.

Nature fondamentale

5. L’Homme n’est pas fait seulement du corps physique et de l’esprit, ou âme incarnée : il est constitué aussi du mental, de son éducation, de ses traumas plus ou moins bien digérés, de l’influence des gunas*

* Sattva, Rajas et Tamas, constituants fondamentaux de la nature humaine, influant son mental, son comportement et sa santé.

6. La religion influe sur le mental, la spiritualité vise à ce que l’esprit reprenne la direction du mental. Un mental qui fonctionne pour son propre compte, sans la maîtrise de l’esprit, génère la confusion et les souffrances qui vont avec.

7. Un mental, niant l’existence de l’âme, souvent se targue de spiritualité et met, dans cette acception, ses propres concepts à ce propos. Il se construit sa spiritualité, parce qu’il le vaut bien.

8. Au nom de la sacro-sainte et illusoire liberté, il s’autorise à penser n’importe quoi, pourvu que ça le flatte. On voit alors surgir des guerriers de lumière, chargés, par des archanges, d’une mission sur Terre.

Dieu

9. Le mental « spirituel » se fabrique une spiritualité à partir de phrases tirées de livres considérés comme saints, comme la parole même de Dieu. Il doute de tout, se méfie de tout, mais croit, sans difficulté, que Dieu puisse écrire des livres où il s’occupe de ce que l’on doit ou de ce que l’on ne doit pas manger, de comment se vêtir, de sexe et de sentiments.

10. Dieu existe, mais il n’est pas le dieu anthropomorphe des religions, ces inventions humaines. Dieu n’est ni nutritionniste, ni couturier, ni juge, ni moraliste. Dieu n’est pas un Homme et il est étranger aux sentiments humains.

11. Une personne raisonnable n’a pas besoin des livres « saints » ni de la « parole » de Dieu pour savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Quand le résultat de nos pensées, de nos paroles et de nos actes produit du mal, pour soi-même comme pour d’autres, c’est que c’est mal.

Le bien et le mal

12. Il reste à définir ce qu’est le bien et ce qu’est le mal. Le bien, c'est tout ce qui favorise la simplicité et la conscience de l’harmonie fondamentale. Le mal, c’est le contraire. Jésus, un éveillé du passé, aurait dit :

13. « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. » (Matthieu, 7 : 15 à 17)

14. « Pour avoir de bons fruits, vous devez avoir un bon arbre ; si vous avez un arbre malade, vous aurez de mauvais fruits. Car on reconnaît un arbre au genre de fruits qu'il produit. » (Matthieu, 12 : 33)

15. La spiritualité, c’est retrouver l’harmonie fondamentale, à la base de notre nature profonde, et faire en sorte qu’on s’y fonde, par nos paroles et nos actes, qu’on ne la dérange pas. Accessoirement, c’est très écologique, comme démarche.

16. Être gentil, partageur, inclusif, empathique n’a rien à voir avec la spiritualité. C’est de l’éthique humaine et chacun fera, à ce propos, ce qu’il peut avec ce qu’il est. La personnalité est une chose individuelle. Certains seront généreux, d’autres ne le seront pas. La spiritualité est une affaire personnelle, intime, qui ne regarde que nous.

17. Jésus se moquait de ceux qui, jeûnant, allaient par les rues, montrer leurs visages pâles, marchant d’une allure fatiguée pour bien montrer aux autres combien ils étaient pieux.

18. « Mais toi, quand tu jeûnes, lave-toi le visage et parfume ta tête, afin que les gens ne se rendent pas compte que tu jeûnes. Seul ton Père qui est là, dans le secret, le saura ; et ton Père, qui voit ce que tu fais en secret, te récompensera. » (Matthieu, 6:17-18)

Une affaire intime

19. La spiritualité est une pratique, faite de plusieurs choses, comme la méditation, le service ou « non agir » (le wuwei de Lao-Tseu), les chants dévotionnels, les rituels, etc. En Inde et en sanskrit, on dit : « sadhana ». Le buddha (éveillé) Gautama Siddhartha, disait : « Dharma ».

20. En méditation profonde, on y va seul, ce n’est pas une colonie de vacances. Dans le même genre d’idée, on ne peut pas méditer pour une autre personne. En religion, on peut prier pour les autres et vous pouvez être en spiritualité, observant une sadhana et aller à la messe, prier pour le salut des âmes. Ce n’est pas incompatible. Il s’agit de deux choses différentes qu’il est possible de faire. Je veux dire que l’une ne devrait pas empêcher l’autre !

21. Observants, je vous invite à suivre scrupuleusement l’agya (la sadhana de La Voie) et je vous invite, vous qui n’avez pas reçu la Révélation, à la demander et à la recevoir. L'adresse mail que je donne au bas de chacun des satsang et textes de blogs, est là pour ça.

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Religion and Spirituality

1. There's a difference between religion and spirituality: religion is a doxa, a gnosis made up of human concepts, whereas spirituality is a practice.

2. A person belonging to a religion can be full of spirituality. If I had to give examples of this, there would be so many, I'd rather not start.

3. Spirituality is natural to man. Man has a spirit, or "embodied soul", and spirituality is the domain of the spirit. The spirituality of man belonging to, and following, a religion does not come from religion.

4. religion is useful when it doesn't advocate fear of God or hatred of others. It is useful for uniting societies around fundamental values that do not depend on politics. Unbelieving societies devote themselves to evil by claiming to work for good, forbidding anyone to think differently.

Essential Nature

5. Man is not only made up of the physical body and the spirit, or incarnated soul: he's also made up of the mind, his upbringing, his traumas, more or less well digested, the influence of the gunas*.

* Sattva, Rajas and Tamas, fundamental constituents of human nature, influencing mind, behavior and health.

6. Religion influences the mind, while spirituality aims to get the spirit back in control of the mind. A mind that functions on its own account, without the mastery of the spirit, generates confusion and the suffering that goes with it.

7. A mind that denies the existence of the soul often prides itself on spirituality, and puts its own concepts on it. It builds its own spirituality, because it's worth it.

8. In the name of sacrosanct and illusory freedom, he allows himself to think anything, as long as it flatters him. We then see the emergence of warriors of light, entrusted by archangels with a mission on Earth.

God

9. The "spiritual" mind builds its spirituality on phrases taken from books considered holy, like the very word of God. It doubts everything, distrusts everything, but believes, without difficulty, that God can write books in which he deals with what we should or shouldn't eat, how to dress, sex and feelings.

10. God exists, but he's not the anthropomorphic god of religions, those human inventions. God is not a nutritionist, a dressmaker, a judge or a moralist. God is not a Man, and he is a stranger to human feelings.

11. A reasonable person doesn't need "holy" books or God's "word" to know what's right and what's wrong. When the result of our thoughts, words and deeds produces harm, for ourselves and others, it's bad.

Good and Evil

12. It remains to define what is good and what is evil. Good is everything that promotes simplicity and consciousness of fundamental harmony. Evil is the opposite. Jesus, an awakened of the past, is said to have said:

13. "Beware of false prophets. They come to you in sheep's clothing, but inside they are ravening wolves. You will recognize them by their fruit. Do we gather grapes from thorns, or figs from thistles? Every good tree bears good fruit, but the bad tree bears bad fruit." (Matthew, 7: 15 to 17)

14. "To have good fruit, you must have a good tree; if you have a sick tree, you will have bad fruit. For a tree is known by the kind of fruit it produces." (Matthew, 12: 33)

15. Spirituality means rediscovering the fundamental harmony that lies at the root of our deepest nature, and ensuring that we blend in with it, through our words and actions, so as not to disturb it. Incidentally, it's a very ecological approach.

16. Being kind, sharing, inclusive, empathetic has nothing to do with spirituality. It's human ethics, and everyone will do what they can with what they are. personality is an individual thing. Some will be generous, others will not. Spirituality is a personal, intimate affair that concerns only ourselves.

17. Jesus mocked those who, fasting, went through the streets, showing their pale faces, walking at a tired pace to show others how pious they were.

18. "But you, when you fast, wash your face and perfume your head, so that people will not realize that you are fasting. Only your Father who is there in secret will know; and your Father, who sees what you do in secret, will reward you." (Matthew, 6:17-18)

An Intimate Affair

19. Spirituality is a practice, made up of many things, such as meditation, service or "nonaction" (Lao-tzu's wuwei), devotional chanting, rituals and so on. In India, the Sanskrit word is "sadhana". The Buddha (awakened) Gautama Siddhartha used to say: "Dharma".

20. In deep meditation, you go alone; it's not a summer camp. In the same vein, you can't meditate for another person. In religion, you can pray for others, and you can be in spirituality, observing a sadhana and going to mass, praying for the salvation of souls. They're not incompatible. They're two different things you can do. I mean, one shouldn't prevent the other!

21. Observers, I invite you to scrupulously follow the agya (the sadhana of The Path) and I invite you, who have not received the Revelation, to ask for and receive it. The e-mail address I give at the bottom of each satsang and blog text is there for that purpose.

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com