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English below. La méditation est un rendez-vous d'amour. Je ne médite pas par obligation, ni pour progresser sur une voie spirituelle ou pour obtenir des pouvoirs particuliers. Je médite pour être en présence de Dieu, des manifestation tangibles de sa Grâce.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la meditation, spiritualité,spirituality, LaVoie, ThePath, yoga.
La méditation se doit d'être un rendez-vous avec Dieu, la paix, la béatitude.

 

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

 

Méditation : un rendez-vous

 

1. Enfant, j'ai beaucoup été seul. J'ai toujours aimé être seul ou, plus tard, à deux. La Grâce a fait que les circonstances de ma vie ont favorisé cette solitude. Je m'étais inventé un « ami imaginaire », cet ami était Dieu et, comme intermédiaire, mon ange gardien.

 

2. Quand j'ai fait mes communions, la première et la solennelle et la confirmation, j'étais dans une pension où je suis resté dix ans, de sept à dix-sept ans. Dans cette pension, il était de coutume d'aller faire une retraite, de deux ou trois jours, au sein d'un monastère, juste avant la cérémonie de la communion, pour nous y préparer.

 

La lumière de mon enfance

 

3. J'adorais ces moments… c'était au printemps et le soleil brillait sur le monde et dans mon esprit. C'était comme une officialisation de ma relation à Dieu, manière de mariage, en somme.

 

4. J'ai rencontré les écritures mystiques vers douze, treize ans et plus tard la communauté de Lanza del Vasto, tout ça m'a beaucoup parlé. En Inde, j'ai rencontré différents gurus, enseignements sans y retrouver la lumière qui avait guidé mon enfance. Il y avait beaucoup de folklore, de dieux, de cérémonies et de concepts spirituels.

 

Rencontre avec le satsang

 

5. Finalement, j'ai rencontré le satsang et immédiatement, j'y ai reconnu la vérité que je connaissais intimement depuis toujours, comme une abeille reconnaît une fleur. Le soir du premier satsang, j'ai demandé à recevoir la Révélation. J'ai dû attendre et approfondir ma soif, avant de la recevoir.

 

6. Après cette Révélation et la méditation, j'ai observé la sadhana de La Voie, pratiqué les piliers de son agya et pu mettre des noms sur ce que j'avais toujours connu enfant : « Saint-Nom », « Grâce ». Je me sentais comme un orphelin ayant retrouvé son foyer perdu, comme Rémi qui rencontre Madame Milligan. (Hector Malot « Sans famille » 1878)

 

7. J'ai donc reçu les techniques de méditation de La Voie, des mains de son satguru de l'époque et les premières méditations, je me suis efforcé de pratiquer les techniques comme on me les avait enseignées.

 

Le Darshan

 

8. Très vite, la méditation (formelle) est devenue mon activité favorite, avant le service (ou « non-agir »). Ce qui m'amenait sur le zafu, c'était le besoin irrépressible d'être avec Dieu. Je lui avais tant parlé, enfant et je pouvais enfin m'abandonner à lui.

 

9. Pour moi, la méditation était un Darshan*, comme avoir Dieu physiquement présent. Bon, je sais que Dieu n'est pas une personne, qu'il est le Tao (voir le Tao-Te-King) infini et qu'il ne se préoccupe pas vraiment de moi, pas plus que la source ne se préoccupe de ceux qui viennent boire de son eau.

 

* Vision du divin, présence de la divinité. C'est aussi la présence physique du maître spirituel.

 

Le « rendez-vous »

 

10. La méditation est un rendez-vous d'amour. Je ne médite pas par obligation, ni pour progresser sur une voie spirituelle ou pour obtenir des pouvoirs particuliers*. Je médite pour être en présence de Dieu, des manifestations tangibles de sa Grâce.

 

* « Tatah-pràtibhasràvanavedanàdarsàsvàdavàrtà-jàyante. Ainsi, la connaissance augmente les perceptions mentales et sensorielles. » (Yogasûtra, 3.36) NB : la connaissance dont il est question dans cet aphorisme n'est pas un savoir intellectuel, mais une compréhension venue de la fréquentation intime du Saint-Nom par la méditation. En sanskrit, on dit : « Veda », mot signifiant connaissance, à ne pas confondre avec le recueil d'écritures.

 

« Te-samàdhàvupasargà-vyutthàne-siddhayah. Ces facultés ressenties comme des pouvoirs, par celui qui est tourné au-dehors, sont des obstacles sur la voie du samadhi. » (Yogasûtra, 3.37)

 

11. Les techniques de méditation sont importantes, mais le plus important est le pourquoi vous méditez ; votre intention. Plus vous avez soif de Dieu et plus vous buvez.

 

Souffrance et consolation

 

12. Seule la communion avec l'esprit de Dieu, son Saint-Nom peut consoler l'Homme de la souffrance (Dukkha*) inhérente à la vie, à l'incarnation. Pourtant, la méditation n'est pas à prendre comme un médicament, une aspirine, quand on a mal à la tête. Bhakti, la dévotion est la « perle du chemin ». C'est par amour que l'on médite, que l'on observe l'agya.

 

* « Le mental est à l'origine du karma, il en est le chef. Si avec un mental dévoyé, quelqu’un parle ou agit, la souffrance (Dukkha) le suit comme la roue suit le sabot du bœuf. » (paroles du buddha Gautama, Dhammapada, 1)

 

13. Jeune, quand je n'avais aucune obligation, je pouvais méditer jusqu'à dix heures par jour et c'était toujours pour le Darshan. Aujourd'hui, j'ai plus d'obligations, je médite donc moins de temps formellement, mais toujours pour le Darshan.

 

14. Je sais bien que Dieu n'est pas seulement mon Dieu, qu'il est le Dieu de tous, mais je ne peux m'empêcher d'avoir, avec lui, la relation d'un fils unique. Il y a tant de douceur, de paix, de joie dans la méditation et le service que je ne puis faire autrement. Je suis son chouchou. Je crois bien ne pas être le seul à croire ça !

 

La constante

 

15. La douceur, la paix, la joie et la bienveillance de la méditation, c'est l'expérience du Saint-Nom. Quand j'étais petit enfant, que je m'adressais à Dieu, à la faveur du soir, face au ciel, dans mon esprit s'installait la béatitude. Aujourd'hui, c'est la même béatitude, elle n'a pas vieilli !

 

16. Pendant les retraites que je faisais enfant, cette béatitude éclairait mon esprit, comme elle l'éclaire encore aujourd'hui, de la même lumière. Je peux dire que la béatitude est la constante de ma vie, la seule.

 

17. Je veux m'attacher à ce qui est constant. S'attacher à l'éphémère engendre de la frustration, de l'insécurité et de la souffrance (Dukkha).

 

18. J'ai le Saint-Nom en moi, il est l'essence de ma vie. Vous avez le Saint-Nom en vous aussi. Savez-vous comment en avoir conscience ? Si vous ne le savez pas, demandez-moi la Révélation.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Meditation: An Rendez-Vous

 
1. As a child I was very lonely. I always liked being alone or, later, with two. Grace made that the circumstances of my life favored this solitude. I had invented an «imaginary friend», this friend was God and, as intermediary, my guardian angel.

 

2. When I do my communions, the first and the solemn and the confirmation, I was in a pension where I stayed ten years, from seven to seventeen years. In this pension, it was customary to go for a retreat, for two or three days, in a monastery, just before the ceremony of communion, to prepare ourselves for it.

 
The Light of My Childhood

 
3. I loved those moments... it was spring and the sun was shining on the world and in my spirit. It was like a formalization of my relationship with God, a way of marriage, in short.

 
4. I met the mystical scriptures around twelve, thirteen years and later the community of Lanza del Vasto, all this spoke to me a lot. In India, I met different gurus, teachings without finding the light that had guided my childhood. There was a lot of folklore, gods, ceremonies and spiritual concepts.

 
Meeting With the Satsang

 
5. Finally, I met the satsang and immediately, I recognized the truth that I knew intimately since always, as a bee recognizes a flower. On the evening of the first satsang, I asked to receive the Revelation. I had to wait and deepen my thirst before receiving it.

 
6. After this Revelation and meditation, I observed the sadhana of The Path, practiced the pillars of his agya and could put names on what I had always known as a child: "Holy-Name", "Grace". I felt like an orphan having found his lost home, like Rémi who meets Madame Milligan. (Hector Malot "Sans famille" 1878)

 

7. So I received the meditation techniques of The Path, from the hands of his satguru of the time and the first meditations, I tried to practice these techniques as I had been taught.
 

The Darshan

 
8. Very quickly, meditation (formal) became my favorite activity, before service (or "inaction"). What brought me to the zafu was the irrepressible need to be with God. I had spoken to him so much as a child and I could finally surrender to him.

 

9. For me, meditation was a Darshan, as if I had God physically present. Well, I know that God is not a person, that he is the infinite Dao (see Dao-De-Jing) and that he does not really care about me, nor does the source care about those who come to drink his water.


* Vision of the divine, presence of the divinity. It is also the physical presence of the spiritual master.
 

The “Rendez-vous”


10. Meditation is a meeting of love. I do not meditate because I am obliged to do so, nor to progress on a spiritual path or to obtain special powers*. I meditate to be in the presence of God, tangible manifestations of his Grace.

 
* “Tatah-pràtibhasràvanavedanàdarsàsvàdavàrtà-jàyante. Thus, knowledge increases mental and sensory perceptions.” (Yogasûtra, 3.36) NB: the knowledge referred to in this aphorism is not intellectual knowledge, but an understanding of the intimate frequentation of the Holy-Name through meditation. In Sanskrit, we say: «Veda», a word meaning knowledge, not to be confused with the collection of scriptures.
 

«Te-samàdhàvupasargà-vyutthàne-siddhayah». These powers, felt as powers by those who are turned away, are obstacles in the way of samadhi." (Yogasûtra, 3.37)

 
11. Meditation techniques are important, but the most important is why you meditate; your intention. The more you thirst for God, the more you drink.

 
Suffering and Consolation

 
12. Only communion with the spirit of God, his Holy-Name can console the Man of suffering (Dukkha*) inherent in life, in the incarnation. However, meditation is not to be taken as a medicine, an aspirin, when you have a headache. Bhakti, devotion is the “pearl of the path”. It is out of love that one meditates, that one observes the agya.

 

* “The mind is at the origin of karma, it is the head of it. If with a misguided mind someone speaks or acts, suffering (Dukkha) follows it as the wheel follows the hoof of the ox.” (Words of Buddha Gautama, Dhammapada, 1)

 

13. When I was young, when I had no obligation, I could meditate up to ten hours a day and it was always for the Darshan. Today, I have more obligations, so I meditate less formally, but always for the Darshan.

 
14. I know that God is not only my God, that he is the God of all, but I cannot help but have the relationship with him of an only begotten son. There is so much sweetness, peace, joy in meditation and service that I cannot do otherwise. I am his darling. I don’t think I’m the only one who believes that!

 
The Constant
 

15. The sweetness, peace, joy and benevolence of meditation is the experience of the Holy-Name. When I was a little child, when I spoke to God, in the evening, in front of sky, in my spirit was installed bliss. Today, it is the same bliss, it has not aged!

 
16. During the retreats I had as a child, this bliss illuminated my mind, as it still does today, with the same light. I can say that bliss is the constant of my life, the only one.

 
17. I want to focus on what is constant. Focusing on the ephemeral generates frustration, insecurity and suffering (Dukkha).

 
18. I have the Holy Name in me, it is the essence of my life. You have the Holy-Name in you too. Do you know how to be aware of it? If you do not know, ask me for Revelation.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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