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English below. Quand on est en compagnie de nos semblables, on est occupé à cette relation, on est presque en train de jouer un rôle. Tandis que quand on est seul, face au silence et dans l'écoute attentive du Saint-Nom, on ne joue aucun rôle, on est vrai et face à la paix du dedans, à ce qui ne change pas et qui restera inchangé jusqu'à la fin du provisoire.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, le Saint Nom, la solitude, la paix et la méditation.
Dans le silence on peut entendre le Saint-Nom

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Il m'est souvent arrivé de vivre seul, isolé dans les bois. Je n'éprouvais aucun besoin de rencontrer qui que ce soit. Je n'avais pas besoin de parler à quiconque. La solitude, non seulement ne me pesait pas, mais elle me satisfaisait. Il faut vous dire que le Saint-Nom* était véritablement présent dans ma vie et que je passais le plus clair de mon temps «  tourné vers lui** ».

 

* Ce mot composé désigne, sur La Voie, ce qui donne la vie à toutes choses et qui maintient en vie tous les êtres vivants. Ce mot nomme aussi une technique de méditation qui permet d'avoir conscience du Saint-Nom et de le ressentir intimement en soi. On peut utiliser d'autres mots pour le dire, comme « Parole » ou « vertu du Tao ».

 

** Cette expression signifie que l'on pratique la technique de méditation dite « du Saint-Nom » non seulement assis, les yeux fermés, sur un coussin de méditation, mais tout au long de la journée, les yeux ouverts, tout en vaquant à ses tâches quotidiennes. Cette pratique, de la journée, correspond au « service » (une des trois pratiques de La Voie) et à ce que Lao-Tseu désignait par le mot « Non-agir » ou « Wu Wei », Guru Nanak par « Sewa » et ce que la Bhagavad-Gîtâ nomme le « service de dévotion » ou « l'abandon du fruit de ses actes ».

 

2. Jésus a dit, à en croire les évangiles : « Préoccupez-vous, en premier, du Royaume et tout le reste vous sera donné de surcroît. » (Matthieu 6 :33) Pour Luc, il aurait dit : « Cherchez plutôt son Royaume, et il vous donnera tout le reste en plus. » (Luc 12:31)

 

3. Se préoccuper du Royaume, c'est ce que je faisais en restant dans le service du matin au soir. Ce que Jésus nommait le Royaume, c'est la conscience de la béatitude, la communion avec l'harmonie de l'Unité.

 

Seul avec le Saint-Nom

 

4. Peut-être avez-vous lu ; « Le petit monde de Don Camillo » (Giovannino Guareschi,1948). C'est cette sorte de relation que j'entretenais avec le Saint-Nom, à ceci près qu'il ne parlait pas ! Pourtant, je l'entendais, comme le son du silence, mais il ne prononçait pas de mots.

 

5. On dit que les moniales sont mariées avec Jésus, j'étais marié avec le Saint-Nom. Nos relations, pour très intimes qu'elles sont, restent platoniques même si je le connais « bibliquement », c'est-à-dire intimement.

 

6. Le son du Saint-Nom s'entend mieux dans le silence et il y a plus de silence en un lieu isolé, où vous êtes seul, qu'en ville, où vous rencontrez de nombreuses personnes, famille, amis, collègues, passants, etc.

 

7. De temps à autre, j'allais en ville, m'approvisionner et je m'arrêtais dans un café. Assis à sa terrasse, je regardais passer les gens et j'étais heureux de les voir. Je savais qu'ils avaient, comme moi, le Saint-Nom en eux. Je les ressentais vraiment comme des frères et des sœurs. Comme les meilleures choses ont toujours une fin et qu'il n'y a pas d'ami ou de frère, qui ne se quitte, je retournais bien vite à ma maison du fond des bois, où je retrouvais le silence et le son du Saint-Nom au plus fort que je pouvais l'entendre.

 

Vivre heureux

 

8. Qui a dit « Pour vivre heureux, vivons cachés » ? Cette maxime est attribuée à Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794). Sans aller jusqu'à se cacher, disons qu'isolé, en un lieu de silence, comme un ermitage, ça convient très bien. Selon ce que l'on vise, dans la vie, on choisira de vivre dans une métropole ou à la campagne, dans un coin calme et isolé.

 

9. Que visez-vous, dans la vie ? D'être heureux ? Croyez-vous que le propos de la vie soit d'être heureux ? Je ne discute pas le fait qu'être heureux et en bonne santé, c'est mieux que d'être malheureux et en mauvaise santé, mais je doute que ce soit le propos, le but de la vie. La plupart du temps, les gens attendent d'avoir quatre-vingts ans pour se poser la question. Ils savent que le travail, le mariage, les enfants, une maison, un jardin ne suffisent pas et qu'à la fin, que restera-t-il ?

 

10. C'est ce qui reste à la fin qui est le plus important. Il serait bien de s'en apercevoir avant d'être vieux. Pour ma part, je m'en suis aperçu vite, vers 17 ou 18 ans et c'est pourquoi j'ai choisi de partir en Inde, de recevoir la Révélation et de vivre au sein d'un ashram*. Je peux vous dire, que vivre avec le Saint-Nom, je veux dire en conscience du Saint-Nom, ça n'empêche pas d'être heureux, au contraire !

 

* Communauté spirituelle, monastère en Inde.

 

11. Quand on est en compagnie de nos semblables, on est occupé à cette relation, on est presque en train de jouer un rôle. Tandis que quand on est seul, face au silence et dans l'écoute attentive du Saint-Nom, on ne joue aucun rôle, on est vrai et face à la paix du dedans, à ce qui ne change pas et qui restera inchangé jusqu'à la fin du provisoire.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

With the Solitude

 

1. I often lived alone, isolated in the woods. I had no need to meet anyone. I didn’t need to talk to anyone. Loneliness not only didn’t weigh on me, it satisfied me. You must know that the Holy-Name* was truly present in my life and that I spent most of my time looking at it**.


* This compound word designates, on The Path, what gives life to all things and keeps alive all living beings. This word also names a technique of meditation that allows us to be aware of the Holy-Name and to feel it intimately in ourselves. We can use other words to say it, such as:  "Word» or «virtue of the Dao".


** This means practicing the “Holy-Name” meditation technique not only sitting with your eyes closed on a meditation cushion, but throughout the day with your eyes open as you go about your daily tasks. This practice, of the day, corresponds to the “service” (one of the three practices of The Path) and to what Lao-Tzu meant by the word “Inaction” or “Wu Wei”, Guru Nanak by “Sewa”, and what the Bhagavad-Gita calls the “devotional service” or “the abandonment of the fruit of his actions”.


2. Jesus said, according to the Gospels, “Be concerned first about the Kingdom and all else will be given to you.” (Matthew 6:33) For Luke, he would have said, « But seek his kingdom, and these things will be given to you as well. » (Luke, 12:31)


3. Caring about the Kingdom is what I was doing, staying in the service from morning to night. What Jesus called the Kingdom is consciousness of bliss, communion with the harmony of Unity.

 

Alone With the Holy-Name

 

4. Perhaps you have read: "Le petit monde de Don Camillo" (Giovannino Guareschi, 1948). That’s the kind of relationship I had with the Holy-Name, except he didn’t speak! Yet I heard it, like the sound of silence, but he spoke no words.


5. They say nuns are married to Jesus, I was married to the Holy-Name. Our relationships, as intimate as they are, remain platonic even though I know him “biblically”, that is, intimately.


6. The sound of the Holy-Name is best heard in silence and there is more silence in an isolated place, where you are alone, than in the city, where you meet many people, family, friends, colleagues, passers-by, etc.


7. From time to time, I would go into the city, stock up and stop at a café. Sitting on his terrace, I watched the people pass by and was happy to see them. I knew that they had, like me, the Holy-Name in them. I really felt like brothers and sisters. As the best things always have an end and there is no friend or brother, who does not leave, I quickly returned to my house in the back of the woods, where I found the silence and the sound of the Holy-Name as loud as I could hear it.

 

Live Happily

 

8. Who said “To live happily, live hidden”? This maxim is attributed to Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794). Without going as far as hiding, let’s say that isolated, in a place of silence, like a hermitage, it suits very well. Depending on what you want, in life, you will choose to live in a metropolis or in the countryside, in a quiet and isolated corner.


9. What do you aim for in life? To be happy? Do you think that the purpose of life is to be happy? I’m not arguing that being happy and healthy is better than being unhappy and unhealthy, but I doubt that’s the point, the point of life. Most of the time, people wait until they are eighty to ask themselves that question. They know that work, marriage, children, a home, a garden are not enough and that in the end, what remains?


10. What remains at the end is the most important thing. It would be good to find out before you get old. For my part, I quickly realized this, around the age of 17 or 18, and that is why I chose to go to India, to receive Revelation and to live in an Ashram*. I can tell you that living with the Holy-Name, I mean in conscience of the Holy-Name, does not prevent being happy, on the contrary!


* Spiritual community in India.


11. When we are with our fellow human beings, we are busy with this relationship, we are almost playing a role. Whereas when one is alone, in the face of silence and attentive listening to the Holy-Name, one plays no role, one is true and in the face of peace from within, of what does not change and will remain unchanged until the end of the provisional.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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