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Quand on aime, il n'y a pas de problème… Si, quand l'amour que vous ressentez n'est pas partagé par celui que vous aimez. Mais Dieu vous aime ! Il m'aime aussi, il aime tout et tout le monde, car Dieu est amour. Je ne parle pas du sentiment d'amour, Dieu n'est pas une personne humaine.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la méditation et les problèmes.
Certains ont des problèmes, ils entrent en spiritualité et en font un problème de plus

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Quels sont les soucis du pratiquant assidu (de La Voie)... eh bien ça va dépendre du pratiquant. Le pratiquant boulanger, son problème est la levée de sa pâte, la cuisson de son pain, s'il prend du levain pâteux ou liquide. Pour le pratiquant parent, les soucis seront la santé de ses enfants. Voilà les problèmes du pratiquant.

 

Un jeune devra refréner un peu ses élans, évaluer un peu plus les situations avant d'y répondre. Pour un pratiquant plus âgé les soucis seront son arthrite et/ou arthrose, ses envies d'uriner la nuit, ses varices… Chaque pratiquant a des soucis différents, comme tous les êtres humains. Un pratiquant est avant tout un être humain !

 

Voilà ce que devraient être les soucis des pratiquants de La Voie ; ceux de tout le monde parce qu'en vérité La Voie ne devrait jamais être un problème pour celui qui a reçu la Révélation. La Voie est une solution, pas un problème ! Le seul problème que je vois, qui pourrait exister, c'est qu'un pratiquant n'aime plus le Saint-Nom. Mais, est-ce possible de ne plus aimer le Saint-Nom ? (ou Verbe, ou Satnam, ou Esprit-Saint, ou « Vertu-du-Tao »).

 

 

Aimer puis

ne plus aimer

 

 

Il est fou de ne plus aimer. Je n'ai jamais compris comment on pouvait dés-aimer quelqu'un que l'on avait aimé. On aime et puis un jour, on se réveille et on n'aime plus ! Ou alors on n'a pas aimé véritablement au départ.

 

Quand on aime Dieu, ou si le mot Dieu vous fait fuir, vous pouvez lui dire « L'Un », « l'Unité », le « Principe de vie » et toutes ces sortes de choses. Quoi qu'il en soit, quand on aime Dieu on ne peut pas, d'un coup comme ça, ne plus l'aimer. L'amour est indélébile, le vrai amour.

 

Quand on aime, il n'y a pas de problème… Si, quand l'amour que vous ressentez n'est pas partagé par celui que vous aimez. Mais Dieu vous aime ! Il m'aime aussi, il aime tout et tout le monde, car Dieu est amour. Je ne parle pas du sentiment d'amour, Dieu n'est pas une personne humaine, mais je parle du don de la vie qu'il nous fait à chaque instant.

 

Quelle plus belle et plus vraie preuve que Dieu nous aime que le fait que nous soyons vivants ! ? L'amour est acte plus que sentiment. L'action de Dieu, dans notre vie, est le signe indéniable qu'il nous aime.

 

Quand on médite profondément, on ressent quelque chose qui nous donne envie de lui associer le mot amour… Pas seulement, on peut ajouter le mot paix, sérénité, joie, simplicité, dévotion, béatitude. Il ne s'agit pas là de concepts, de sentiments, mais d'un ressenti vrai, au-delà des pensées. Dans la relation fusionnelle que l'on a avec Dieu, qu'est-ce qui vient de Lui et qu'est-ce qui vient de nous ?

 

On est bien incapable de le savoir, tant tout est lié. Sans doute que la joie ressentie en méditation ne vient pas de Lui, mais de nous, c'est nous qui sommes joyeux de cette relation profonde, vraie, vécue dans la méditation profonde. Cette joie est une réaction à la paix profonde que nous donne sa fréquentation, donc il en est le responsable quand même.

 

 

La béatitude

 

 

Dans la béatitude, il y a une part qui vient de nous et une part qui vient de Lui, comme le symbolise le signe du yin et du yang. Il y a une part de Lui en nous et une part de nous en lui et cette union fait tourner la « machine » de la vie, touille cette « soupe » essentielle qu'est la béatitude.

 

Le Royaume, celui dont Jésus parlait quand il disait qu'il était aussi à l'intérieur de nous (l'évangile de Thomas logion trois) est : « La parfaite conscience de la béatitude », ou satçitananda, comme on dit en sanskrit. La conscience, c'est nous, la béatitude, c'est Lui. Quand on met un peu de nous, une part de notre attention, en Lui et que Lui a mis une part de sa béatitude en nous, la vie s'active et le vrai bonheur est possible.

 

L'expérience mystique de la contemplation est faite de plein de choses, il y a de Lui, il y a de nous, il y a de l'humilité, de la simplicité, de la soif, du détachement, du lâcher-prise, etc. Mais, il y a des jours où ça va bien, cette relation avec Dieu, et il y a des jours où ça va moins bien. C'est comme pour le temps ; la météo n'est pas égale chaque jour.

 

 

Il n'y a pas que

la béatitude

 

 

Il n'y a pas que la béatitude de Dieu et votre conscience d'elle en vous. Il y a des tas de choses en vous et toutes ces choses ne favorisent pas la conscience de la béatitude. Pour arriver à demander la Révélation, il faut avoir vécu des choses dures, éprouvantes, des choses qui vous donnent envie d'aller voir plus profond s'il n'y a pas de solution autre que celles que la société des Hommes propose.

 

Ces blessures du passé vous ont amené au satsang et à la Révélation, mais elles ont aussi laissé des traces qu'il faudra plusieurs années de pratique à effacer. Le but de la pratique de La Voie n'est pas de vous guérir des blessures du passé. Il est de vivre pleinement le présent, mais les blessures du passé vous gênent parfois, souvent pour vivre pleinement la conscience de la béatitude... c'est ainsi, selon le principe de réalité. Si c'était facile, ça se saurait et le monde des Hommes ne serait pas ce qu'il est.

 

On ne peut pas être toujours de bonne humeur ! Même si l'on connaît la béatitude du Saint-Nom. Il n'y a pas de quoi se mettre martel en tête. Les nuages passent et s'en vont toujours. En attendant qu'ils passent, vous savez quoi faire : observer l'agya, ses quatre piliers.

 

En attendant, méditez, mais ne méditez pas pour aller mieux, pour aller bien ; méditez pour méditer, parce que c'est un des piliers de La Voie et parce que vous aimez ça. C'est mieux la vie avec que sans. Il n'y a pas de problèmes spirituels… Il y a des problèmes de levain, de montée de la pâte, de cuisson du pain. Il y a des problèmes de santé de vos enfants, des problèmes pour payer son loyer, mais de problèmes spirituels, il n'y en a point.

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #lavoie, #observance, #satsang, #spiritualité, #bonheur, #méditation, #problème
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