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Jour-nuit... manichéisme ! La vérité est aussi simple que ça. Je ne parle pas des vérités personnelles, de votre avis sur les choses, fruit de votre expérience. Toutes ces choses sont justes pour ce qui est de la vie durant cette existence. Quand je parle de vérité, je veux dire vérité-universelle.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, le bonheur de vivre.
Profitez de votre vie, elle ne durera pas

 

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L'accueil du blog

 

 

 

 

« Le bien existe et son contraire aussi.

Il n'y a pas d'ombre sans soleil. »

 

Bhaktimàrga 1-4-30

 

 

 

Pour ce qui est de la vérité, c'est manichéen… d’ailleurs Mani, le fondateur de cette religion, était un éveillé, comme le bouddha Gautama et Jésus, Lao-Tseu, Guru Nanak, krishna et d’autres. C’est aussi simple que ça : nuit-jour, lumière-ténèbres. Soit, vous êtes dans la conscience, soit vous n’y êtes pas, il n’y a pas d’entre-deux. Dans la conscience, il n’y a pas d’inconscience et dans l’inconscience, il n’y a pas de conscience.

 

 

Ce qui fait croire qu’un entre-deux existe, c'est que vous n’êtes pas forcément complètement confus et en pleine souffrance quand vous êtes en dehors de votre centre. Vous pouvez parfaitement être heureux et gentil, généreux en étant dans l’inconscience, la confusion ! L'erreur vient que l'on associe le mal à la souffrance et le bien au bonheur.

 

 

 

Le but de la conscience

 

 

 

Le but de la conscience n’est pas d’être heureux ni gentil, il est d’être conscient. Même si vous avez reçu la Révélation, que vous avez l’agya et le guide, comme la volonté de les suivre,  vous ne pouvez pas être « In » tout le temps. Être « In » tout le temps, c'est le but ! Pour un pratiquant, ça signifie être dans l’Observance, c’est-à-dire pratiquer avec assiduité les quatre piliers de sa Sàdhana.

 

 

D'être « In » ne vous met pas à l’abri des soucis quotidiens factuels. D’être « In » vous met dans la conscience de Sa Grâce, ça ne vous donne pas l’argent pour payer vos factures.

 

 

Vous pouvez être dans le Saint-Nom, c’est-à-dire dans la pratique de la technique, et ne pas le ressentir. Ressentir le Saint-Nom est une autre affaire ! Il n’est pas obligé de connaître la technique du Saint-Nom pour le ressentir, et heureusement ! Quand vous êtes heureux de voir vos enfants heureux, vous ressentez le Saint-Nom.

 

 

Quand vous vous êtes arrêtés, pour venir au secours d’une personne dans l’ennui, vous ressentez le Saint-Nom. Quand vous ne pensez à rien, allongé sur l’herbe à regarder les nuages, vous ressentez le Saint-Nom.

 

 

La pratique du Saint-Nom est une technique de méditation destinée à vous mettre dans un état de pleine conscience. Il se peut qu’en la pratiquant vous ressentiez le Saint-Nom. L’important, pour un initié pratiquant, c’est l’Observance. L’Observance c’est de respecter l’agya, ses quatre piliers : service, satsang, méditation et angas.

 

 

Le but de l’Observance n’est pas le Nirvikalpa-samadhi, non… le but de l’Observance est de rester conscient de Sa Grâce afin d'éviter de la gêner pendant qu’elle nous sauve. Nous sauve de quoi ? De l’inconscience, de la vanité, des ténèbres de l’ignorance, de son absence, de la souffrance, de l’illusion.

 

 

 

L’Observance

 

 

 

Pour observer l’agya, ses quatre piliers, il faut être motivé, en avoir besoin. Le Christ disait être venu pour ceux qui souffraient… les riches, les épanouis, les heureux ne s’intéressaient pas à ses satsang (sermons). Ceux qui avaient des oreilles pour l’entendre étaient ceux qui souffraient, qui souffraient d’être dans les ténèbres de l’ignorance.

 

 

Si vos souffrances sont justes d’amour-propre ou dues au manque d’argent, à une rage de dents, l’Observance n’est pas la solution. La souffrance qui est du domaine de La Voie, de l’Observance est celle dont souffre l’âme éloignée de la béatitude. Pour connaître cette souffrance, vous devez avoir l’âme à fleur de peau.

 

 

Celui qui avait l’âme à fleur de conscience, qui est interpellé par le satsang suffisamment pour ne pas fuir après quelques échanges de mails et qui a reçu la Révélation, celui-là doit encore pratiquer. S'il le fait, il connaîtra un bonheur simple, celui qu’apporte le fait d’être à sa place. Ce ne sera pas forcément tous les jours la béatitude.

 

 

Cependant, son existence ne sera plus la même, tant qu’il observera l’agya et les trois piliers. Il aura toujours la Grâce avec lui. Une chose encore : n’oubliez-pas ces pauses Saint-Nom, ces moments, durant la journée, où vous pouvez passer l’éponge sur l’ardoise de vos pensées en fermant les yeux et en pratiquant, quelques secondes, la technique du Saint-Nom.

 

 

Il est important de méditer, mais également d'avoir la bonne posture. Quand je vous dis posture, je ne parle pas de celles que le hatha-yoga enseigne… je vous parle d’une posture intérieure. Si vous méditez pour obtenir quelque chose, ce n’est pas la bonne posture. Quand vous fermez les yeux et que vous pratiquez la méditation, quelle que soit la technique, n’attendez rien. Juste, pratiquez pour pratiquer comme vous avez appris à le faire.

 

 

Vous n’avez pas à correspondre à l'image de yogi, restez comme vous êtes et pratiquez, même si ça ne se voit pas à vos vêtements, à votre régime alimentaire ni aux propos que vous tenez. Vous pratiquez pour observer l’agya, pas pour devenir l’archétype du yogi.

 

 

Quand je vous dis de ne rien attendre, je parle de méditation, mais si vous êtes entrés sur La Voie, c’est que vous en attendiez quelque chose, que vous étiez en souffrance. Durant la méditation formelle, on n’aime personne ni on espère : on pratique des techniques. Ensuite, si ce que vous vivez dans la méditation vous jette au sol, en pranam et en larmes, eh bien jetez-vous au sol et pleurez ! Ne résistez pas.

 

 

Qu’importe ce que vous vivez ou que vous croyez vivre, ne pas vivre durant le temps de méditation : l’effet, sur votre conscience profonde, se fait dans les profondeurs de votre conscience. Si vous n’êtes pas à cette profondeur, vous ne vous en apercevrez pas… mais le travail se fait quand même, malgré vous. Les effets de la méditation se font ressentir après. Soyez constant et simple. Vous êtes en vie, vivez votre vie.

 

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #vivre, #bonheur, #yogaoriginel, #lavoie, #spiritualité, #méditation
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