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Il fait beau, il fait moins beau, il fait chaud, il fait moins chaud, il y a du vent, il y en a moins... qu'est-ce que ça peut faire ? Je ne suis ni agriculteur ni marin. Je ne m’intéresse pas plus à la météo du mental qu'à celle du ciel... qu'est-ce que ça change ? L'important, c'est d'être vivant et de suivre les piliers de l'agya.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, le bonheur et le mental.
Notre "état d'ême", ou plutôt mental, change souvent, s'y fier serait dommage !

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

La compréhension

 

Rien de ce que j'écris ne peut vous amener en ce centre de vous où la paix règne. La vertu du satsang est de vous inspirer à y aller. Les mots n'ont pas autant d'importance que l'écho qu'ils éveillent en vous.

 

Si vous avez le germe de la compréhension, en vous, vous comprendrez, sinon mes mots sont vains. « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende » (Matthieu 11:15). Le livre de La Voie dit la même chose : « Seuls ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent le satsang. » (Bhaktimàrga 292)

 

« Le satsang fait vibrer, chez celui qui le reçoit et le prend comme vérité, la même corde qui vibre chez celui qui le donne. » (Bhaktimàrga 294)

 

En écoutant, en lisant le satsang, vous pouvez voir votre élan vers l'intérieur renouvelé. D'avoir ou de ne pas avoir ce germe en vous n'est pas une affaire de capacité, pas plus que de qualité, c'est juste que tout le monde n'est pas au même endroit au même moment sur « Le chemin du retour* ».

 

* « Le chemin du retour » : Autre nom du « samsâra », le cycle des incarnations. Pour La Voie, la succession des incarnations a pour but de permettre à l'âme de revenir à son Créateur en toute conscience et liberté. La première incarnation permet, en mariant l'âme non individualisée à l'ego, d'avoir conscience d'elle-même, de dire je. Cette âme mariée à l'ego se nomme âme-incarnée ou Témoin ou encore esprit, conscience. Une fois incarnée, individualisée, l'âme doit revenir se fondre à son Créateur, L'Un, sans perdre sa conscience.

 

En spiritualité, vous ne comprenez pas grâce à ce que vous avez étudié. Comprendre est une évidence qui vient quand vous vous trouvez suffisamment souvent au centre pour « infuser » dans la vérité. Chacun est à un endroit différent, a un entendement différent en fonction de son évolution.

 

L'éléphant de la vérité

 

Chacun voit la vérité de manière différente en fonction de son regard… C'est comme l'histoire de ces aveugles qui rencontrent un éléphant et qui, pour l'appréhender, le touchent chacun en un endroit différent. Celui qui touche sa trompe dit qu'un éléphant ressemble à une liane. Celui qui lui touche une patte dit qu'il ressemble au tronc d'un arbre. Celui, enfin, qui touche une de ses oreilles dit qu'il ressemble à une grande feuille d'arbre.

 

« Il n'y a pas d'autres vérités que la vérité. » (Bhaktimàrga 160). La vérité est la même pour tous, mais nous sommes tous en des endroits différents et nous la voyons depuis notre perspective. Nous pouvons ainsi tenir des discours différents à son propos. Sans doute que tous ces discours sont vrais, du point de vue de ceux qui les tiennent.

 

La paix intérieure est identique pour tous si les mots pour en parler changent. Ne vous fiez pas seulement aux mots. Les mots divisent souvent, c'est l'histoire de Babel. Ce qui nous sépare est une illusion. Nos divisions sont établies sur l'illusion.

 

Il n'y a pas de modèle

 

Il n'y a pas un modèle d'amoureux de Dieu. L'important est d'aimer Dieu, ou quel que soit le nom que vous lui donnez. Vous êtes sur La Voie et vous y restez et je n'ai pas à juger votre façon, que je ne connais pas d’ailleurs, alors même si j'avais l'envie de la juger, comment le pourrais-je ? Mais, il me faut tout de même vous dire : évitez d'être cérébral !

 

Je vous le dis souvent, mais si vous saviez à quel point c'est important ! Dans la vie, on est ou pas cérébral selon ses penchants et son goût, mais pour ce qui concerne votre cheminement intérieur, puisque vous m'avez accepté comme guide, laissez-moi vous guider et vous dire qu'il est vraiment essentiel de forcer votre « nature » (voir les trois gunas), quand vous êtes cérébral et de tout faire pour ne pas tomber de ce côté où vous penchez.

 

Quand je dis cérébral, je ne parle pas d'intellect, je ne parle pas de façon de parler, de centres d’intérêt, je parle de mode de fonctionnement. Passer tout son ressenti au filtre du cerveau est tout à fait contreproductif en termes de bien-être intérieur.

 

Chaque fois que vous passez du temps à analyser ce que vous croyez vivre sur cette voie, vous ne le passez pas à le vivre. C'est juste ça. Jamais ça n'a autorisé quiconque à connaître la paix-intérieure, de réfléchir au pourquoi du comment… jamais. Vous le savez.

 

Réduire sa consommation

 

Quand on commence à réfléchir à soi, même si on commence juste un peu, eh bien, c'est comme pour le tabac : un gros fumeur ne peut pas dire : « Je vais réduire ma consommation », il lui faut cesser complètement. Une fois qu'il ne fume plus, c'est impossible, pour lui, de recommencer à fumer en se limitant à trois cigarettes par jour, il va vite se retrouver à un paquet.

 

Rester trop longtemps dans ce genre de réflexion stérile fait qu'à un moment, vous vous retrouvez loin de la paix intérieure, dans le monde de la dualité et du cortège de souffrances qui vont avec.

 

Quand vous revenez à l'unité par la pratique de la technique du Saint-Nom, vous vous apercevez que ce n'était pas si grave, que vous n'étiez pas allé si loin. Il est en vous, le Saint-Nom et aussi loin de lui que vous vous soyez rendu, ce n'est jamais très loin, trop loin pour revenir.

 

Réfléchir, pourquoi faire ?

 

Il n'y a pas à réfléchir à propos de la spiritualité profonde. La compréhension vient comme une évidence, au bon moment, quand vous écoutez, lisez du satsang et faite du service. Vous vous dites : « Bon sang, mais c'est bien sûr ! » et vous êtes le premier étonné.

 

Ça vient au niveau du mental, de l'intelligence par capillarité, comme le café ou le thé monte le long d'un morceau de sucre. La compréhension, ce n'est pas Sherlock Holmes, c'est plus Archimède, dans le style « Euréka ! ».

 

Qui réfléchit ? Vous ? Mais quel vous ? Est-ce le véritable vous ? Ou ce vous là va-t-il changer encore, à la prochaine mise à jour ? De toute façon, ce vous qui réfléchi est un vous de scène, un vous pour cette existence-là, un vous de circonstances, de représentation, il n'est pas un vous profond.

 

Le vrai soi

 

Tout ce qui n'est pas le vous profond relève de la personnalité. Votre personnalité est l'habit que vous avez maintenant et s'il faut en tenir compte, pour ce qui concerne la vie sociale, il ne faut pas en tenir compte pour ce qui est des affaires profondes, spirituelles.

 

La personnalité ne peut vous être d'aucun secours : ce n'est pas de son domaine de compétence et quand vous cogitez, c'est ce vous là, ce vous de circonstance qui cogite et il n'apporte aucune vraie réponse. Ses réponses ne sont que des réponses de circonstances et ne valent pas pour l'essentiel.

 

Pour ce qui est de votre cheminement vers plus de conscience, les réponses du mental ne vous servent à rien, elles ne font pas un viatique que vous pouvez amener avec vous. Vous êtes là pour réaliser, pas pour apprendre.

 

Vous pouvez la vivre, ce n'est pas au-dessus de vos capacités. Seule votre soif est directrice. La Voie est unique, les pratiquants sont tous différents et il n'y a pas de meilleure façon de marcher, si ce n'est la vôtre, pour vous.

 

Tout le monde n'est pas un ermite, mais le but, la finalité est très profonde et il faut toujours viser profond. Je vous parle de ça, pas de vous, pas de ce que votre libre-arbitre ni de ce que votre état de conscience vous permet de vivre : je ne puis en juger, ça ne concerne que vous.

 

Le sujet

de vos préoccupations

 

Tant que vous serez votre principal sujet de préoccupation, vous recevrez les fruits de votre arbre. Plus vous vous oublierez dans la conscience profonde et plus vous vous y retrouverez. Tant que vous vous regardez pratiquer, vous ne pratiquez pas pleinement, vous êtes en recul et vous recevez les fruits que vous autorise ce recul.

 

Ce n'est pas un problème, vous n'êtes pas noté et ce n'est pas un concours, simplement, tant que vous vous contentez de ce que vous recevez, alors c'est bien. C'est quand vous désirez recevoir plus que vous donnez que naissent la frustration et son cortège de souffrances, incompréhension, sentiment d'injustice, autodépréciation, etc.

 

Si vous êtes malade, fatigué, déprimé, allez consulter un médecin. Pour le reste, vous ne devriez pas vous focaliser : tous les jours ne se ressemblent pas et vous n'êtes pas toujours au mieux, inutile de se pencher sur ces choses-là, ça va passer, en attendant, il y a l'Observance à… observer !

 

Le passé est passé. Vous ne devriez pas y repenser et si ce passé a laissé des traces qui vous font encore souffrir, eh bien, souffrez et consolez-vous dans la douceur intérieure.

 

Vous ne réglerez pas les problèmes du passé en y réfléchissant. La Voie ne règle pas les problèmes, pas plus ceux du passé que ceux du présent, sa pratique vous consolera et vous tournera vers autre chose, ce qui est déjà beaucoup. Le but de la pratique n'est pas un but de confort ni de guérison, le but, c'est l'approfondissement de votre conscience.

 

La météo

 

Pour ma part, et si mon avis vous importe un peu, je me moque de savoir si je vais bien ou moins bien ou mieux, si je suis épanoui ou pas, épanoui et toutes ces sortes de choses : je ne regarde ni la météo ni l'horoscope.

 

Ce qui m'importe, c'est si je suis connecté ou non. Je n'ai pas le loisir de m'occuper de mes « états-d'âme » ! Il fait beau, il fait moins beau, il fait chaud, il fait moins chaud, il y a du vent, il y en a moins… qu'est-ce que ça peut faire ? Je ne suis ni agriculteur ni marin. Je ne m’intéresse pas plus à la météo du mental qu'à celle du ciel… qu'est-ce que ça change ?

 

L'important, c'est d'être vivant et de suivre l'agya, ses quatre piliers. À chaque fois que je constate que je suis dans la confusion, la dualité, je reviens au centre. Ce n'est pas plus difficile que ça ! Il n'y a pas à réfléchir. Croyez-moi, ça fait un bon moment que je le fais, depuis 1975. J'ai eu le temps de me rendre compte !

 

Ce que vous, ce que d'autres pensent de vous, ça ne vous apportera rien. Vous avez tous les outils possibles, vous n'en trouverez pas de meilleurs, il s'agit juste de vous en servir, maintenant. Personne ne le fera à votre place. La vie est courte, vous n'avez pas tant de temps que ça à perdre en vaines démarches. C'est pour vous, seulement pour vous. Vivez et profitez !

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Tag(s) : #satsang, #vérité, #spiritualité, #bonheur, #méditation, #mental, #LaVoie, #HansYoganand, #yoga
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