Quand on est sans domicile, que l'on marche dans la rue sans savoir où aller ni à qui demander de l'aide, notre rêve c'est de trouver un endroit où se réfugier. Un endroit avec quatre murs et une porte qui ferme, des toilettes et une douche. Quand on a davantage, nos rêves augmentent. Plus on possède de choses et plus nos rêves augmentent.
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Quand on est sans domicile, que l'on marche dans la rue sans savoir où aller, ni à qui demander de l'aide, notre rêve c'est de trouver un endroit où se réfugier, avec quatre murs et une porte qui ferme, des toilettes et une douche. Quand on a davantage, nos rêves augmentent. Plus on possède de choses et plus nos rêves augmentent. Les critères de bonheur changent.
En prison, à trois dans une cellule de neuf mètres carrés, avec des toilettes dans un coin, un lavabo sans eau chaude et une radio encastrée, quand on a deux douches par semaine et une heure de sortie par jour, dans une cour, notre rêve, c'est de pouvoir aller aux toilettes tranquil et d'allumer, d'éteindre la lumière à notre convenance.
Quand la personne que l'on aimait s'arrache de nous, que l'on est désespéré, croyant sa vie fichue, nos bonheurs sont une émission drôle à la télévision, une douche, la lumière d'une jolie lampe, un livre, de souffrir moins. Moins on a de choses, moins on a d'amour et moins on est exigeants. Notre niveau d’exigence baisse.
L'essentiel
Moins on est riche, heureux et plus le champ de nos besoins se rétrécit et se concentre sur l'essentiel. L'essentiel, c'est d'être vivant, en bonne santé et de dormir dans une pièce seul, avec une porte qui ferme à clé, d'avoir à manger, à boire et les clés de notre logement, de pouvoir aller et venir à notre convenance. Ensuite une télévision, des livres, des toilettes propres, une douche avec de l'eau chaude et c'est le nirvana.
Quand vous avez une violente rage de dents, le bonheur, c'est que cesse la douleur ! Vous ne pensez pas à faire le tour du monde, à trouver l'amour ni à vous acheter une grande maison au bord de la mer.
Quand on vit une vie spirituelle profonde, qui nous engage corps et âme, on réduit considérablement nos désirs. Notre bonheur se recentre, on se recentre pour trouver le bonheur. On sait qu'il est à l'intérieur, ce bonheur, cette paix et c'est là que l'on va le chercher ; à l'intérieur. Nous avons la source, l'essence du bonheur à l'intérieur de nous.
Ce bonheur ne dépend de rien ni de personne. Attention ! Il est besoin, tout de même, d'avoir à boire, à manger et la sécurité, la faculté de s'isoler, la liberté d'aller et venir et une santé convenable. À partir du moment où vos besoins essentiels sont satisfaits, le bonheur se trouve à l'intérieur. On va boire à la source du vrai bonheur.
Encore faut-il avoir soif. Si on n'a pas soif de ce bonheur essentiel, il nous faut du vin, du champagne à boire. Il nous faut un feu de cheminée, un grand canapé, une chaîne HI-FI. Il nous faut une bibliothèque emplie de livres reliés cuir, des murs lambrissés de bois. Il nous faut une baie vitrée ouverte sur un parc arboré, une piscine à débordement et une vue sans vis-à-vis. Il nous en faut plus et plus encore.
Ne vous trompez pas
de priorité
Quand on connaît l'essence, on recherche l'essentiel. C'est ça de tout ramener à l'essence, cela simplifie la vie. Ramenez tout au Saint-Nom (à la pratique) et votre vie va se simplifier. Nous n'avons pas besoin de toutes ces choses même si elles sont agréables.
Je vous dis quand même que si vous avez toutes ces choses confortables, agréables, il n'est pas question de les refuser, de les donner et d'aller s'isoler dans une grotte en montagne. Les choses agréables sont agréables et il n'y a pas de mal à se faire du bien !
Je veux simplement vous dire de connaître l'essence du bonheur et d'aller y puiser votre principale source de joie. Jésus a dit que si vous vous occupiez en premier du Royaume tout le reste vous serait donné en plus.
Cherchez la source du bonheur avant les biens matériels… Ce qui n'empêche pas de s'acheter une maison, une piscine, une bibliothèque, une belle auto. Mais, en premier, cherchez l'essentiel. Le superflu viendra après. Le bonheur est en vous, où que vous soyez.
Si vous avez de l'argent et des biens matériels, le bonheur est toujours en vous. C'est là qu'il vous faut aller le chercher, même quand vous êtes riche. Les biens matériels ne donnent pas le bonheur, ils donnent le bien-être, le confort, le plaisir, pas le bonheur.
Mettez en premier le Saint-Nom, sa pratique dans votre vie et le reste viendra et vous en serez heureux. Quand vous êtes heureux, quelle que soit la raison de ce bonheur, c'est à l'intérieur de vous que vous le ressentez. Sa source est en vous. Le reste n'est que prétextes, agents déclencheurs. Ne vous trompez pas de priorité.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com