English below. Souvent, les personnes sur une voie qu'ils estiment spirituelle pensent qu'il faut se comporter de telle façon ou de telle autre quand on est spirituel… Bien sûr que vous savez qu'il s'agit de concepts. Toute parole, à propos de la spiritualité, qui n'est pas du satsang, est un concept.
Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.
Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
« ouvrir le lien dans un nouvel onglet »
English below
Souvent, les personnes sur une voie qu'ils estiment spirituelle pensent qu'il faut se comporter de telle façon ou de telle autre… Bien sûr que vous savez qu'il s'agit de concepts : toute parole à propos de la spiritualité, qui n'est pas du satsang, est un concept. Que le concept soit juste ou pas, logique ou pas n'est pas la question.
Un concept est un concept. La relation intime à L'Un ne l'est pas. Tout ce qui est dit depuis le mental est de l'ordre du concept. Quand c'est l'inspiration venue de la méditation qui parle à l'esprit, alors c'est du satsang. Le satsang est le contenu, les mots l'enveloppe. En méditation, il n'y a pas de mot, pas de concept.
Ceux qui parlent, qui écrivent en définissant qu'en spiritualité tels comportements, tels discours sont bons et que tels autres ne le sont pas, font une sorte de portrait robot de l'être spirituel auquel il suffirait de ressembler.
Évidemment, en parlant, en écrivant de la sorte, ils sous-entendent qu'ils sont, eux, des êtres spirituels, qu'ils parlent d'autorité. Il faut, il faut, yaka, yaka... comment être heureux, élevé spirituellement ? « Yaka être en Dieu ».
Vous parlez d'une affaire ! Rien que ça !? Je ne le savais pas, vous m'apprenez de ces choses ! Ah c'est ça le secret ? « Oui : il faut être en Dieu ». Mais, comment fait-on pratiquement ? C'est quoi la méthode ? « Il ne faut plus être en dehors de Lui ». Ah, d'accord !
C'est prendre la chose à l'envers. L'état dans lequel nous devons être, dans lequel nous sommes, obsédés par Dieu et marchant sur sa voie, on ne le connaît que lorsque l'on est dedans ; pas avant !
Quand on est un observant assidu, tout occupé de lui, on sait bien ce que c'est, on connaît cet état : on est en plein dedans, mais avant d'être dans cet état, on ne le connaît pas. Tout ce que l'on peut dire, écrire à ce sujet, sans le connaître, n'est que concepts destinés à permettre à l'ego-spirituel de se mettre en avant.
Il est possible d'exprimer cet état où l'on est, quand on est amoureux de la paix de l'Un. De plus, on peut l'exprimer par des mots, des phrases, des concepts, mais seulement si on le vit profondément, intimement, et seuls ceux qui vivent la même chose peuvent comprendre.
Pour les autres, ceux qui ne vivent pas cette obsession du divin et cette conscience de lui, ce que nous disons n'est que concepts, des concepts parmi d'autres ! Mais, cet état dans lequel nous sommes, quand nous le reconnaissons en nous, cet état-là n'est pas prévisible. On ne peut pas le provoquer de façon fiable et satisfaisante sans connaître la méthode.
C'est l'état de conscience de la béatitude, mais cet état n'est qu'un concept, sauf pour celui, celle qui le vit et ne peut rien en dire, car il est inexprimable.
Une fois que l'on est passé par cet état de conscience, qu'on le connaît, quand quelqu'un qui le connaît aussi en parle, on reconnaît la véracité de ses propos, on comprend ce qu'il décrit. Quand, a contrario, quelqu'un ne le connaît pas et en parle, on reconnaît aussi le manque de vérité de ses propos. Pas besoin d'être éveillé pour ça.
L'état de conscience de la béatitude, quelle que soit sa profondeur, c'est l'état dans lequel nous sommes le mieux. C'est l'état dans lequel nous sommes vraiment nous et dans lequel nous avons le plus de valeur parce que là, nous sommes vraiment un être entier.
Se croire puissant
À propos, je voulais vous parler de ces personnes qui passent des années à chercher à manipuler leurs chakras, les êtres invisibles… Mais, comment peut-on s'imaginer que l'on est maître de ses chakras, des êtres invisibles ? Il y en a qui essaient même d'avoir la maîtrise de leur cœur, d'en ralentir le rythme ! D'où, à votre avis, peut venir ce désir de maîtrise ? Devinez !
Que l'on puisse penser que nous sommes maîtres de quoi que ce soit, c'est fou ! C'est mal estimer notre importance, vraiment. Ils ne se rendent pas compte, ceux qui se croient les maîtres de quelque chose, en spiritualité, qu'ils peuvent mourir subitement, à n'importe quel moment et qu'ils seront incapables de retenir leur vie !
La seule maîtrise que l'on devrait tenter, c'est samyama (voir Yogasûtra), celle des pensées, des émotions et du corps dans les méditations profondes, par les techniques appropriées. On peut aussi travailler à dominer le désir par la raison (guna sattva).
Vous êtes assis sur une bombe volcanique entre le cratère et le bas du cône volcanique et pendant ce temps, vous tirez des plans sur la comète ! C'est de la folie et cette folie fait que l'on détruit notre environnement, cette folie est puissante et dirige la société des hommes.
L'Homme ne fait pas que de mauvaises choses, mais ce qu'il fait de mal a un impact plus fort sur la planète que le bien. Ceci dit je ne suis pas inquiet, à moyen et long terme, car le Patron ne laissera pas démolir sa création.
La spiritualité
n'est pas déposée
La folie des gens de peu de conscience se mêle de spiritualité et la dénature. La vraie spiritualité n'est pas de la magie. Le mot « spiritualité » est comme le nom « savon-de-Marseille » ; il n'est pas déposé !
Chacun peut apposer le mot spiritualité sur sa petite cuisine et même sur le satanisme et conceptuellement, ça se défend : comme il y aurait la magie blanche et la magie noire, il y aurait une spiritualité blanche et une noire.
Dans le monde des concepts, tout et son contraire, se défendent. Chacun a sa vérité et que dire ? À celui qui dit : « C'est ma vérité et c'est pour moi la vérité, parce que c'est la mienne » que voulez-vous répondre ?
Il existe bien une vérité universelle, qui concerne tout le monde. Nous la connaissons intimement dans la méditation et nous la savons vraie sans qu'il soit besoin de l'expliquer.
Le non-agir
par l'Observance
Il vous reste à lâcher-prise, à accepter que votre existence soit dirigée, au fond, par la Grâce en action, la Guidance. Par l'Observance, vous êtes dans le non-agir : vous agissez en observant les quatre piliers de l'agya.
L'Observance transforme vos actes en non-agir. C'est comme ces voitures qui disposent du système de parking automatique : on lâche le volant et elles se garent toutes seules, mais il faut accepter de lâcher le volant.
Comment accepter de lâcher le volant ? Vous le faites dans l'Observance : vous lâchez le volant. Si vous ne le vivez pas, vous ne pouvez pas le comprendre, toutefois vous pourriez accepter d'envisager que ce soit vrai, si ce qui vous est dit vous paraît sensé, en attendant. Le seul moyen d'être vraiment sur cette voie, vers la pleine conscience, c'est de soumettre votre mental et il y a l'agya.
Il n'y a pas autant de vérités que d'individus, de vérité universelle, il n'y en a qu'une. Sans doute y a-t-il plusieurs chemins vers elle. Le zen est une voie, le soufisme aussi, le christianisme en est une autre.
Vous avez La Voie, sa Révélation, profitez-en ! Elle n'est pas le moins bon chemin et je suis là, vivant, pour vous guider : « Faites demi-tour dès que possible ! ». La Voie elle n'est pas que l'agya, ses quatre piliers, elle est aussi le guide vivant, sinon les livres suffiraient. Pour beaucoup de personnes, les livres suffisent, les livres et leurs concepts, c'est le principe des religions.
Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
The Learning and the Knowledge
Often people on a path that they think is spiritual think that you have to behave in this way or that way… Of course you know that these are concepts: any word about spirituality, which is not satsang, is a concept. Whether the concept is fair or not, logical or not is not the issue.
A concept is a concept. The intimate relationship to the One is not. Everything that is said from the mind is of the order of the concept. When it is the inspiration that comes from meditation that speaks to the mind, then it is satsang. Satsang is the content, the words envelop it. In meditation, there is no word, no concept.
Those who speak, who write by defining that in spirituality such behaviors, such discourses are good and such others are not, make a kind of robot portrait of the spiritual being to which it would suffice to resemble.
Obviously, by speaking and writing in this way, they imply that they are spiritual beings, that they speak of authority. It is necessary, it is necessary, yaka*, yaka... how to be happy, spiritually elevated? "Yaka to be in God".
* French expression, contraction of: "Il n'y a qu'à" (There is only to).
You’re talking about a case! Just that!? I didn’t know, you’re teaching me about these things! That’s the secret? "Yes, we must be in God." But how do we practically do it? What is the method? "We must no longer be outside of Him." Ah, okay!
It’s taking it backwards. The state in which we must be, in which we are, obsessed with God and walking in his way, we know it only when we are in it; not before!
When you are an assiduous observer, all busy with him, you know what it is, you know this state: you are in the middle of it, but before being in this state, you do not know it. Everything we can say, write about it, without knowing it, is only concepts intended to allow the spiritual ego to put itself forward.
It is possible to express this state where one is, when one is in love with the peace of the One. Moreover, it can be expressed in words, sentences, concepts, but only if we live it deeply, intimately and only those who live the same thing can understand.
For others, those who do not live this obsession with the divine and this consciousness of it, what we say is only concepts, concepts among others! But this state in which we are, when we recognize it in us, this state is not predictable. It cannot be provoked reliably and satisfactorily without knowing the method.
It is the state of consciousness of bliss, but this state is only a concept, except for the one who lives it and cannot say anything about it, because it is inexpressible.
Once we have gone through this state of consciousness, that we know him, when someone who knows him also speaks of it we recognize the veracity of his words, we understand what he describes. When, on the contrary, someone does not know him and we also recognize the lack of truth of his words. No need to be awake for that.
The state of consciousness of bliss, whatever its depth, is the state in which we are best. This is the state in which we are really ourselves and in which we have the most value because here we are truly a whole being.
Feel Powerful
By the way, I wanted to talk to you about these people who spend years trying to manipulate their chakras, the invisible beings.... But, how can one imagine that one is master of his chakras, invisible beings? There are some who even try to have control of their heart, to slow the pace! Where, in your opinion, can this desire for control come from? Guess!
To think that we are masters of anything is crazy! It’s a misperception of our importance, really. They do not realize, those who believe themselves the masters of something, in spirituality, that they can die suddenly, at any moment and that they will be unable to hold their life!
The only mastery that one should try is "samyama" (see Yogasûtra), that of thoughts, emotions and body in deep meditations, by appropriate techniques. We can also work to dominate desire by reason (guna sattva).
You are sitting on a volcanic bomb between the crater and the bottom of the volcanic cone and during this time, you are shooting plans on the comet! It is madness and this madness makes us destroy our environment, this madness is powerful and rules the society of Men.
Man does not only bad things, but what he does wrong has a stronger impact on the planet than good. That said, I am not worried, in the medium and long term, because the Boss will not let his creation demolish.
Spirituality Is Not Filed
The madness of people with little consciousness mingles with spirituality and denature. True spirituality is not magic. The word “spirituality” is like the name “Champagne”; it is not a trademark!
Everyone can put the word spirituality on his small kitchen and even on satanism and conceptually, it is defensible: as there would be white magic and black magic, there would be a white spirituality and a black.
In the world of concepts everything and its opposite, defend themselves. Everyone has his truth and what to say? To those who say, "It is my truth and it is for me the truth, because it is mine," what do you want to say?
There is indeed a universal truth, which concerns everyone. We know it intimately in meditation and we know it true without any need to explain it.
The inaction by the Observance
It remains for you to let go, to accept that your existence is ultimately directed by Grace in action, Guidance. By Observance, you are in the "inaction": you act by observing the four pillars of agya.
The Observance turns your actions into inaction. It’s like those cars that have the automatic parking system: you let go of the steering wheel and they park themselves, but you have to agree to let go of the steering wheel.
How can you let go of the wheel? You do it in the Observance: you let go of the wheel. If you don’t live it, you can’t understand it, but you might be willing to consider it true, if it makes sense to you, in the meantime. The only way to really be on that path, to full consciousness, is to subdue your mind and there is agya.
There are not as many truths as individuals, of universal truth, there is only one. Undoubtedly there are several paths to it. Zen is one way, Sufism too, Christianity is another.
You have The Path, it's Revelation, so enjoy it! It is not the least good way and I am here, alive, to guide you: "Turn around as soon as possible!" The Path it is not only the agya, its four pillars, it is also the living guide, otherwise books would suffice. For many people books are enough, books and their concepts, this is the principle of religions.
If you liked this text, don’t forget to share on the networks
This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com