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Je connais des gens qui ont la vocation de guerrier de lumière et qui passent leur vie à se battre contre le mal, contre leurs pensées, mais ils se trompent, ce qu'il s'agit de faire, ce n'est pas de se battre contre le mal, ils se croient plus forts que le mal ?

 

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L'accueil du blog

 

 

Quand on n'est pas dans la pratique du Saint-Nom (la technique) on est encore dans l'effet d'inertie du service (un des quatre piliers), et on ressent encore les bienfaits d'une conscience un peu profonde.

 

C'est comme quand faire du vélo sur du plat ou en descente, on ne pédale plus, mais on continue d'avancer. On va de moins en moins vite, sans vraiment s'en apercevoir tout de suite et pendant ce temps-là, le mental fonctionne toujours.

 

De toute façon, le mental fonctionne H24. Quand on sait comment faire, on peut le « quitter des yeux », plus ou moins, par la méditation (formelle) et le service (le non-agir de Lao-Tseu).

 

Moins on se concentre sur la pratique du Saint-Nom, plus les pensées, les émotions se font présentes et prégnantes. Bientôt, on finit par se retrouver dans un état de conscience où pointe la confusion et le début des souffrances qu'elle génère. C'est souvent à cause de ces souffrances que l'on a fait la démarche de venir, par le satsang, à la Révélation.

 

Il se peut qu'en pratiquant la technique du Saint-Nom, toute la journée, on ressente qu'il ne se passe pas grand-chose, comme si la technique, sa pratique ne nous apportait rien d'extraordinaire, ou de simplement probant.

 

Quand on cesse de pratiquer, après que la force d'inertie se soit dissipée, nous retrouvons nos vieux démons et la souffrance qu'ils infligent et là, nous savons à quoi ça sert de pratiquer : à estomper, voir à faire cesser ces souffrances, cette confusion d'un mental hors de contrôle.

 

Gardez le contrôle

 

Je le sais, car je suis un explorateur de ma bêtise, en me laissant aller, souvent, aux sollicitations du mental et, à chaque fois, j'expérimente les effets d'un manque de pratique, du Saint-Nom, sur mon esprit.

 

Je réalise, à ces occasions, que ce que j'ai de mieux me vient de la béatitude, de la dévotion, de l'Observance de l'agya et je peux vous dire : « Faites attention, restez dans le Saint-Nom ! ». Parfois, ma démarche me fait penser au mythe d'Orphée qui est allé aux enfers pour y récupérer sa femme et qui a échoué dans cette quête.

 

Je joue avec le feu, mais heureusement, jusqu'à présent, j'ai toujours réussi à me récupérer ! Une fois que l'on a « chopé le truc », c'est plus facile !

 

Croyez-moi, le mieux, c'est encore de tout faire pour rester dans l'agya, dans l'Observance des quatre piliers, surtout si vous n'avez pas « chopé le truc », qui vous donne une sorte de totem d’immunité.

 

Évidemment, on n'est pas toujours dans des circonstances favorables, aussi, et que c'est souvent la raison de notre faiblesse, mais c'est la vie et selon le « principe de réalité », il nous faut faire avec. Ce qui peut vous sauver, c'est l'amour que vous avez pour le Saint-Nom, pour Dieu, pour sa Grâce et la soif d'en avoir conscience.

 

Vous devez avoir la maîtrise du mental (samyama). Vous ne pouvez pas le laisser sans maître et ce n'est pas à Dieu de le faire à votre place. Quand on souffre à cause de la confusion, où nous plonge notre faiblesse, on maudit le libre-arbitre, cette liberté que Dieu nous donne.

 

Cette liberté est une Grâce, sans elle la béatitude ne se pourrait pas, nous serions comme une vache, dans son pré, à mâchonner notre bolée d'herbe prédigérée. Oh, la vache est heureuse, croyez-moi, mais il lui manque quelque chose que seul le libre-arbitre peut offrir. Imaginez le fils prodigue (de la Bible) qui aurait été ramené à la maison de son père de force.

 

Suivez le Saint-Nom

 

Ne suivez pas votre mental ! Ce n'est pas le mental qu'il faut suivre, c'est le Saint-Nom. Pour ne pas suivre le mental, il faut déjà savoir ce qu'est le mental et tant que vous ne savez pas ce qu'est le Saint-Nom, vous ne savez pas ce qu'est le mental. Pour discerner l'un de l'autre, et être capable de choisir l'un ou l'autre, il faut connaître les deux.

 

« Au début, l'Homme était droit, puis le mal est apparu. L'Homme, voyant le mal, sut ce qu'était le bien. Les contraires existent l'un par l'autre, comme l'être et le non-être, la connaissance et l'ignorance, la lumière et les ténèbres. » (Tao-Te-King, extrait de la phrase 2)

 

Tant que vous ne connaissez pas le Saint-Nom, vous prenez le mental, ses pensées, ses émotions, pour vous, mais en vérité, le mental est un outil. Un informaticien ne se prend pas pour son ordinateur !

 

Je connais des chercheurs (de vérité) qui ont l'ambition, la vocation de guerriers de lumière et qui passent leur vie à se battre contre le mal, contre leurs pensées, contre la lourdeur de la matérialité, mais ils se trompent.

 

Ce qu'il s'agit de faire, ce n'est pas de se battre contre le mal, pour qui se prennent-ils ? Ils se croient plus forts que le mal ? Quelle vanité, quelle prétention ! C'est typiquement l'effet de l'ego-spirituel.

 

Le mal se bat contre le mal. Le mal, se faisant passer pour le bien, vous lance dans la bataille contre lui, sachant que vous serez immanquablement vaincu, même en croyant gagner.

 

Se battre contre le mal

 

Ne vous battez pas, soumettez-vous. Ne vous soumettez pas au mal, soumettez-vous au bien, à l'amour, à la paix, à la béatitude qu'il y a en votre dedans. Le moyen de faire ça, c'est la pratique du Saint-Nom.

 

Cette pratique soumettra vos pensées, vos émotions à quelque chose d'autre qu'à la vanité du faux-ego. Les quatre piliers de l'agya (la sadhana de La Voie) servent à ça, à garder sous contrôle le mental.

 

Ne vous attendez pas à ce que le mental soit heureux de votre soumission au Saint-Nom, il veut garder sa liberté, mais vous n'êtes pas vos pensées. Désolidarisez-vous d'elles, faites un pas de côté et reprenez-vous en main.

 

Si vous n'y arrivez pas toujours, vous y arrivez parfois et c'est bien, même si ce n'est pas toujours, mais pour y arriver parfois, il faut toujours essayer. C'est comme pour aller aux champignons, vous devez pénétrer dans la forêt, marcher et fouiller partout pour en trouver. Il n'y en a pas à chaque pas.

 

Pratiquez chaque jour, aussi souvent et aussi longtemps qu'il vous est possible de le faire et vous verrez votre vie s'alléger, se simplifier, prendre un sens que seule la conscience de la Grâce peut apporter.

 

Tant que vous n'avez pas eu la Révélation et que vous n'avez pas observé les quatre piliers, vous ne le saurez pas. La Révélation ne vous viendra pas comme ça, comme pour Archimède faisant des bulles dans son bain, eurêka ! Vous devez la demander, à celui qui peut vous la donner.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

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