English below. Aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales, le bien ni le mal n’existent. Chacun veut faire comme il l’entend : untel décide d’être un lévrier, une voiture, une femme sans ovaire, un homme sans testicules, etc. Le culte du « moi-je », des droits sans devoirs, est la religion laïque dominante.
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Manichéisme et vérité
1. Mani* était un prophète perse dont l’enseignement a initié le manichéisme. Le mot manichéisme signifie aujourd'hui pensée caricaturale, sans nuances. Ce mot est devenu péjoratif, comme le mot guru, par exemple. Mani parlait du bien et du mal, comme les deux principales forces dont l’antagonisme dirigeait le monde. Considérant que Dieu est Tout, le bien et le mal seraient des forces complémentaires, constitutives de sa Lilà**.
* Prophète de troisième siècle ayant fondé la religion considérée, à tort, comme un syncrétisme du judaïsme, du bouddhisme, du brahmanisme, du christianisme et du zoroastrisme, qui était la religion officielle de l'Empire perse sassanide où le manichéisme est apparu, sous prétexte que son père était chrétien et sa mère zoroastrienne. Il était en fait un buddha, ou éveillé. Son éveil a été provoqué par ses méditations dont il avait appris les techniques lors de ses voyages au royaume indo-grec. Il eut des extases (nirvikalpa-samadhi) qui ont fait de lui ce buddha ou éveillé.
** Jeu que Dieu jouerait avec sa création, dont les créatures font partie. Ce jeu n’a qu’un but, la continuation de l’harmonie fondamentale qui est la base de tout.
Moi je
2. Aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales, le bien ni le mal n’existent. Chacun veut faire comme il l’entend : untel décide d’être un lévrier, une voiture, une femme sans ovaire, un homme sans testicules, etc.
3. Le culte du « moi-je », des droits sans devoirs, est la religion laïque dominante. Ceux qui parlent encore du bien et du mal, de Dieu, des traditions, de l’enseignement des anciens et de l’héritage du passé, sont considérés comme des fascistes, des Trumpistes ou des Poutiniens.
4. Ces tenants nihilistes considèrent les nuances en oubliant les couleurs de base, le bien et le mal, et pourtant, le bien, comme le mal, existent. C’est être confus que de considérer le contraire.
Le bien et le mal
5. En spiritualité authentique, il est absolument nécessaire de connaître le bien comme le mal et d’être capable de les discriminer. « Au début, l'Homme était droit, puis le mal est apparu. L'Homme, voyant le mal, sut ce qu'était le bien. Les contraires existent l'un par l'autre, comme l'être et le non-être, la connaissance et l'ignorance, la lumière et les ténèbres. » (Tao-Te-King, 2)
6. « Renoncez aux études (religieuses), vous éviterez la confusion. Petite est la différence entre un « oui » automatique et un oui d'adhésion, mais grande est la différence entre le bien et le mal. Reste calme, étranger aux désirs, au tumulte et à la peur. Je reste comme un nouveau-né, le regard tourné vers le dedans. » (Tao-Te-King, 20)
7. « Celui qui agit mal se lamente dans cette vie, il se lamente après cette vie, dans tous les mondes, il se lamente. Voyant ses actes, il se lamente et périt. » (Dhammapada*, 15)
* Paroles du Bouddha.
La confusion
8. « Il se réjouit dans cette vie, il se réjouit après cette vie, dans tous les mondes, celui qui agit bien (dans le dharma) se réjouit. Voyant ses actes vertueux, il se réjouit infiniment. » (Dhammapada, 16)
9. « Il se lamente dans cette vie, il se lamente après cette vie, dans tous les mondes, celui qui fait mal se lamente. « Je fais mal », ainsi se lamente-t-il, allant vers les états malheureux. » (Dhammapada, 17)
10. « Il est joyeux dans cette vie, il est joyeux après cette vie, dans tous les mondes, celui qui fait bien est joyeux. « Je fais bien », ainsi se réjouit-il, allant vers les états heureux. » (Dhammapada, 18)
Discrimination
11. Dans la méditation profonde, dhyana et samadhi, le bien existe. Dans la confusion, sans contrôle du mental et de ses vrttis (voir yogasûtra), la confusion, le mal existent… je veux dire que la lumière fait disparaître les ténèbres, que la connaissance fait disparaître l’ignorance. Le bien est ce qui favorise la conscience de la béatitude (çitananda), le mal, c'est le contraire.
12. Un esprit éclairé reconnaît le bien et le mal sans doute. Connaissant le bien, dans la méditation, il sait quand il est dans la confusion, le mal. Il peut alors décider de choisir de rester dans le bien, par l’Observance d’une sadhana* juste, ou de rester dans la confusion du mental sans contrôle et de jouir des plaisirs en obéissant au désir.
* Mot sanskrit signifiant : « Ce qu’il faut faire » et désignant l’ensemble des pratiques d’une voie spirituelle (màrga). Sur La Voie, la sadhana est l’agya. Le Bouddha (Siddhartha) disait : « Dharma », pour parler de la sadhana et de la voie conjuguées.
13. Le mal est la confusion. Bouddha (Gautama Siddhartha) disait, à propos de la confusion : « Ceux qui considèrent l'illusion comme vérité et la vérité comme illusion, n’atteindront jamais le nirvana, car ils errent dans la confusion, le désir et l'aveuglement des fausses opinions (drishti). » (Dhammapada, 11)
14. « Ce qui est essentiel, ils le reconnaissent comme essentiel, ce qui est non essentiel, ils le reconnaissent comme non essentiel. Ceux qui observent le dharma, restent dans la vérité. » (Dhammapada, 12)
15. Nos actes portent en eux leurs propres jugements. C’est la loi d’action-réaction : « Toute pensée, parole et acte entraînent une réaction d’égale qualité et intensité ».
16. Si vous détestez les mauvais karmas, sachez distinguer le bien du mal, pour agir en conséquence, ou placez-vous en dehors de cette loi, par la pratique assidue, quotidienne, de ce que le buddha Lao-Tseu désignait par le mot : « WuWei », le non-agir (service) ou « wei-wu-wei », agir sans agir ».
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Manichaeism and Truth
1. Mani* was a Persian prophet whose teaching initiated Manichaeism. Today, the word Manichaeism means caricatured, undifferentiated thinking. It has become a pejorative, like the word guru, for example. Mani spoke of good and evil as the two main forces whose antagonism ruled the world. Considering that God is All, good and evil would be complementary forces, constitutive of God's Lilà**.
* Third-century prophet who founded the religion wrongly considered a syncretism of Judaism, Buddhism, Brahmanism, Christianity and Zoroastrianism, which was the official religion of the Sassanid Persian Empire where Manichaeism first appeared, on the grounds that his father was Christian and his mother Zoroastrian. He was in fact a buddha, or awakened. His awakening was brought about by his meditations, the techniques of which he had learned on his travels to the Indo-Greek kingdom. He had ecstasies (nirvikalpa-samadhi) that made him a buddha or awakened.
** A game that God would play with his creation, of which creatures are a part. This game has but one goal: the continuation of the fundamental harmony that is the basis of everything.
Me This, Me That
2. Today, in our Western societies, there is no such thing as good or evil. Everyone wants to do as they please: so-and-so decides to be a greyhound, a car, a woman without ovaries, a man without testicles, and so on.
3. The cult of the "me this, me that", of rights without duties, is the dominant secular religion. Those who still talk about right and wrong, God, traditions, the teachings of the elders and the heritage of the past, are considered fascists, Trumpists or Putinists.
4. These nihilistic proponents consider nuances while forgetting the basic colors, good and evil, and yet both good and evil exist. To consider otherwise is to be confused.
Good and Evil
5. In authentic spirituality, it is absolutely necessary to know both good and evil, and to be able to discriminate between them. "In the beginning, Man was upright, then evil appeared. Man, seeing evil, knew what good was. Opposites exist through each other, like being and non-being, knowledge and ignorance, light and darkness." (Dao-De-Jing, 2)
6. "Renounce (religious) studies and avoid confusion. The difference between an automatic "yes" and an adherent "yes" is small, but the difference between right and wrong is great. Remain calm, a stranger to desire, tumult and fear. I remain like a newborn baby, looking inward." (Dao-De-Jing, 20)
7. "He who does wrong laments in this life, he laments after this life, in all worlds he laments. Seeing his deeds, he laments and perishes." (Dhammapada*, 15)
* Buddha's words.
Confusion
8. "He rejoices in this life, he rejoices after this life, in all worlds, he who acts well (in dharma) rejoices. Seeing his virtuous deeds, he rejoices infinitely." (Dhammapada, 16)
9. "He laments in this life, he laments after this life, in all worlds, he who does wrong laments. "I do wrong", so he laments, going to unhappy states." (Dhammapada, 17)
10 "He is joyful in this life, he is joyful after this life, in all worlds, he who does well is joyful. "I do well," so he rejoices, going on to happy states." (Dhammapada, 18)
Discrimination
11. In deep meditation, dhyana and samadhi, good exists. In confusion, without control of the mind and its vrttis (see yogasûtra), confusion and evil exist... I mean, light makes darkness disappear, knowledge makes ignorance disappear. What's good is what favors the consciouss of bliss (çitananda); what's evil is the opposite.
12. An enlightened mind recognizes good and evil without doubt. Knowing good, in meditation, it knows when it is in confusion, evil. It can then decide whether to remain in the good, by observing a right sadhana*, or to remain in the confusion of the mind without control and enjoy pleasures by obeying desire.
* A Sanskrit word meaning "what must be done", and designating all the practices of a spiritual path (màrga). On The Path, sadhana is agya. The Buddha (Siddhartha) used to say "Dharma", to refer to sadhana and the path combined.
13. Evil is confusion. Buddha (Gautama Siddhartha) said of confusion: "Those who regard illusion as truth and truth as illusion will never attain nirvana, for they wander in confusion, desire and the blindness of false opinions (drishti)." (Dhammapada, 11)
14. "What is essential, they recognize as essential; what is non-essential, they recognize as non-essential. Those who observe dharma, remain in the truth." (Dhammapada, 12)
15. Our actions carry their own judgments. This is the law of action-reaction: "Every thought, word and deed produces a reaction of equal quality and intensity".
16. If you detest bad karmas, know how to distinguish good from evil, and act accordingly, or place yourself outside this law, by the assiduous, daily practice of what the Buddha Lao-Tzu designated by the word: "WuWei", non-action (service) or "wei-wu-wei", acting without acting".
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com