°La vraie liberté

English below. L'Homme a la liberté de conscience. Contraindre cette liberté par l'Observance d'une sadhana (dharma) est la voie de la béatitude. C'est comme pour la versification, quand le poète s'astreint à une technique, comme pour l'alexandrin.

La vraie liberté est de se libérer de soi

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L'accueil du blog

1. Gautama, des Sakyas, le buddha historique, aurait dit : « Beaucoup oublient leur impermanence, ceux qui s'en souviennent calment leur esprit querelleur. » (Dhammapada, 6)

2. Ce maître de La Voie considérait cette conscience de la mort à venir comme chose importante. À ce propos, il dit aussi : « Un seul jour vécu dans le sentiment que toute chose est éphémère vaut mieux qu’un siècle vécu dans l’ignorance de la vacuité* ». (Dhammapada, 113)

* Sunyatà : principe d'impermanence, de naissance et de mort, d'illusion.

3. Gautama insistait, plus loin : « Je veux demeurer ici à la saison des pluies, là en automne et en été. » Ainsi rêve l'ignorant qui ne réalise pas son impermanence. » (Dhammapada, 286)

Maîtriser le temps

4. Celui qui oublie que son existence est provisoire vit dans le déni et s'installe ici-bas comme s'il devait y rester toujours. Celui qui garde la conscience de la mort sait que le temps lui est compté et ne le gaspille pas en vanités.

5. L'existence est comme un fichier vidéo dont nous ignorons la durée. Pour une vidéo, ce n'est pas grave ; nous pouvons faire une avance rapide pour voir la fin et si ça se termine bien, revenir au début pour la visionner. Nous pouvons aussi mettre sur pause, revenir en arrière, pour vérifier un détail.

6. Nous ne sommes pas maîtres du temps. Chaque instant qui passe ne repassera pas et notre capital temps en est amputé. Si nous essayons de revenir en arrière, en y réfléchissant, eh bien le temps continue de passer et notre attention est ailleurs, ce temps passé à ressasser le passé est gâché.

Profiter de chaque instant

7. Avons-nous tant de temps à vivre que nous pourrions le passer à y réfléchir au lieu de le vivre ? Chaque instant porte en lui une information qui nous est utile et ce temps que nous gâchons est perdu à jamais.

8. Il est essentiel d'avoir conscience de son impermanence, non pas pour avoir le moral en berne, mais pour que nous soyons vigilants à ne perdre aucun instant. Combien dure un instant ? Il dure le temps d'une respiration.

9. Une respiration, c'est une inspiration et une expiration, et entre les deux, il y a la béatitude. Laisser passer la béatitude sans en avoir conscience, c'est jeter le cadeau de l'instant à la poubelle.

10. « La vigilance est La Voie vers la conscience juste, la négligence celle vers la mort. Le vigilant ne mourra pas, le négligent est comme déjà mort. » (Dhammapada, 21)

11. Cette vigilance de l'instant est la seule manière de maîtriser (samyama) un peu le temps, de le ralentir et de le décortiquer pour en retenir la substantifique moelle. En chaque instant est contenue la possibilité de trouver l'accomplissement, la Réalisation.

La liberté

12. L'Homme a la liberté de conscience. Contraindre cette liberté par l'Observance d'une sadhana (dharma) est la voie de la béatitude. C'est comme pour la versification, quand le poète s'astreint à une technique, comme pour l'alexandrin.

13. Avec les douze pieds, l'hémistiche, la césure, les rimes en fin de vers, c'est comme si la poésie s'écrivait d'elle-même et que le poète devenait une sorte de médium qui laissait simplement passer l'inspiration à travers lui.

14. L'Observance de l'agya, la sadhana de La Voie, est cette contrainte librement consentie qui permet à la conscience de la Grâce d'occuper tout l'espace de notre esprit.

15. Pour nous libérer de nous-même, pour « tuer le vieil Homme » afin de renaître, en esprit, au Royaume, il nous faut accepter d'en payer le prix et le prix à payer et la libre soumission de notre liberté à l'Observance de l'agya.

Droits et devoirs

16. Les esprits aveuglés par l'illusion, obéissants au faux-ego parlent toujours de leurs droits, jamais de leurs devoirs.

17. Ils mettent au pinacle leur liberté, quand celle-ci n'est qu'une illusion, une figure rhétorique tant la société des Hommes, ses dirigeants se chargent de l'enfermer dans des lois, des règlements sans cesse plus nombreux et plus contraignants.

18. Ces esprits voudraient tout avoir sans en payer le prix, pareils à des enfants capricieux.

19. Le prix à payer, en spiritualité authentique, pour atteindre l'accomplissement, la Réalisation, la conscience de la Grâce, est la contrainte de notre liberté par l'Observance de l'agya. Personne ne le fera pour vous. Vous n'y êtes pas obligé.

20. En acceptant la contrainte de l'agya, en vous y soumettant volontairement, vous laissez les rênes de votre vie aux mains de Dieu, de sa Grâce, comme un enfant met sa main dans celle de son père.

21. La seule vraie liberté est celle qui nous sort de l'illusion, de nos concepts, de notre vanité, de notre aveuglement.

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

True Freedom

1. Gautama of the Sakyas, the historical Buddha would have said, “Many forget their impermanence, those who remember it calm their quarrelsome spirit.” (Dhammapada, 6)

2. This Master of The Path considered this awareness of death to come as an important thing. In this regard, he also says, "A single day lived in the feeling that everything is ephemeral is better than a century lived in ignorance of emptiness*." (Dhammapada, 113)

* Sunyatà: principle of impermanence, birth and death, illusion.

3. Gautama went on to say, "I want to stay here in the rainy season, here in autumn and summer." Thus dreams the ignorant who does not realize his impermanence." (Dhammapada, 286)

Time Control

4. He who strives to forget that his existence is temporary lives in denial and settles down here as if he should always remain there when he who keeps the consciousness of death knows that time is short and does not waste it in vanities.

5. Existence is like a video file whose duration we do not know. In a video, it’s not a big deal, because we can fast-forward to see the end and if it ends well, go back to the beginning to watch it. We can also pause, go back, check a detail.

6. With existence, we are not masters of time. Every moment that passes will not pass and our capital time is amputated. If we try to go back and think about it, well, time goes on and our attention is elsewhere, that time spent dwelling on the past is wasted.

Enjoy Every Moment

7. Do we have so much time to live that we could spend it thinking about it instead of living it? Every moment carries information that is useful to us and this time we waste is lost forever.

8. It is essential to be aware of one’s impermanence, not in order to keep morale down, but so that we are vigilant not to lose any moment. How long is a moment? It lasts for one breath.

9. A breath is an inspiration and an exhalation, and in between is bliss. To let the bliss pass without realizing it, is to throw the gift of the moment in the trash.

10. "Vigilance is The Path to right consciousness, neglect is the way to death. The vigilant will not die, the careless is as if already dead.” (Dhammapada, 21)

11. This vigilance of the moment is the only path to control (samyama) the time a little, to slow it down and to peel it to retain the substance. In every moment is contained the possibility of finding fulfillment, the Realization.

Freedom

12. Man has freedom of conscience. To constrain this freedom by the observance of a sadhana (dharma) is The Path of bliss. It is as for versification, when the poet applies a technique, as for Alexandrian.

13. With the twelve feet, the hemistich, the closed caesura, the rich rhymes at the end of the verse, it is as if poetry were writing itself and the poet became a kind of medium that simply let the inspiration pass through him.

14. The Observance of the agya, the sadhana of The Path, is that freely consented constraint that allows the consciousness of Grace to occupy all the space of our mind.

15. To free us from ourselves, to «kill the old Man» in order to be reborn, in spirit, in the Kingdom, we must accept to pay the price and the price to pay and the free submission of our freedom to the Observance of the agya.

Rights and Duties

16. Spirits blinded by illusion, obedient to the false ego always speak of their rights, never of their duties.

17. They put their freedom to the pinnacle, when it is only an illusion, a rhetorical figure so much the society of Men, its leaders are in charge of enclosing it in laws, regulations more and more numerous and more binding.

18. These spirits would have everything without paying the price, like capricious children.

19. The price to be paid, in authentic spirituality, for attaining fulfillment, Realization, awareness of Grace, is the constraint of our freedom through the Observance of the agya. No one will do it for you. You don’t have to.

20. By accepting the constraint of the agya, by voluntarily submitting to it, you leave the reins of your life in the hands of God, of his Grace, as a child puts his hand in that of his father.

21. The only true freedom is that which takes us out of illusion, our concepts, our vanity, our blindness.

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com