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On voit mieux les choses quand on est haut placé. Prenez de la hauteur pour envisager votre vie. Le mieux pour ça, c'est de s'alléger, de laisser tomber les choses lourdes qui nous maintiennent au sol. Voilà une autre utilité de l'Observance.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, les attachements.
Pour élever votre conscience il faudra couper certains attachements

 

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Imaginez un ballon gonflé à l’hélium, attaché par des cordes au milieu d’un pré entouré d’une forêt… imaginez des personnes qui sont perdues au milieu de ce pré, sans moyens de communiquer et pleines d’inquiétude. Elles manquent de tout et l’une d’entre elles a besoin de soins. Elles ne savent que faire et leur angoisse grandit.

 

 

Elles ont ce ballon attaché au sol de cette clairière, avec ses cordes attachées à des piquets plantés en terre. Il suffirait qu’elles montent dans la nacelle, coupent les cordes et elles s’élèveraient au-dessus de la forêt, voyant les alentours sur des kilomètres, réussissant, ainsi, à se guider.

 

 

Le ballon est là, gonflé à l’hélium et il flotte au-dessus de la terre. Il n’attend qu’eux, mais personne ne peut les forcer à y monter. C’est pareil pour vous : quand vous êtes perdu dans le quotidien, en souffrance et sans vision dégagée, vous pourriez monter au-dessus de vos soucis, de votre peine et de votre désespérance, toutefois personne ne peut vous y obliger.

 

 

La plupart des gens qui souffrent ne savent pas qu’ils ont ce ballon de secours en eux. Il faut le leur dire, le leur montrer, pourtant combien sont prêts à écouter le porteur de bonnes nouvelles ? Il y a des gens qui voient le ballon, mais ne veulent pas y monter, de peur d’avoir le vertige. Personne ne vous obligera jamais à être heureux.

 

 

 

Le bonheur vient

quand on l’accepte

 

 

Ceux qui ont accepté de monter dans ce ballon, qui ont coupé les cordes qui le retenaient au sol et qui ont commencé à s’élever voient la grande prairie devenir petit pré et puis clairière et leurs problèmes rapetisser avec elle. Vu d’en haut, tout, en bas, paraît tellement plus petit, plus insignifiant ! Bien sûr que dans la vie tout n’est pas toujours rose, mais les problèmes prennent tout votre champ de vision quand vous avez le nez collé dessus.

 

 

Éloignez-vous un peu, prenez de la hauteur et, s’ils ne disparaissent pas, ils prennent une autre proportion et plus vous vous élevez, plus ils rapetissent. Les problèmes objectifs ne disparaissent pas, mais la souffrance d’avoir des problèmes devient moins forte et les problèmes se règlent plus facilement et laissent moins de traces.

 

 

Les difficultés arrivent, dans la vie, immanquablement…  Elles sont comme les nuages, la pluie, le vent, la canicule, le froid, la neige ; elles vont et viennent, et puis s’en vont. Regarder la météo deux fois par jour, en attendant une fenêtre de météo parfaite pour être heureux, n’est pas raisonnable. Une fois le ballon détaché, qu’il commence à monter dans le ciel, il reste des choses qui vous maintiennent au raz de la terre, des sacs de lests à laisser tomber, des attachements. C’est le travail de l’existence de les faire tomber, ces lests, afin de vous élever.

 

 

 

La météo du mental

 

 

 

Parfois des initiés aux quatre techniques de La Voie ne voient plus la lumière-intérieure, quand ils pratiquent la technique et cela dure depuis deux ou trois semaines. Ils se plaignent, pris par le doute… mais le reste va bien : qu’ils se concentrent sur ce qui va bien ! Pourquoi toujours s’obnubiler sur ce qui ne va pas ? La Grâce est là, que vous voyiez ou non la lumière-intérieure, que vous entendiez ou non la musique-intérieure.

 

 

Vous avez les techniques, mais les techniques ne font pas tout, la preuve : parfois, vous voyez la lumière, vous entendez la musique et d’autres fois non… pourtant vous pratiquez de la même manière ! Ne vous tracassez pas, la pratique a quatre piliers et il suffit de les pratiquer pour être au bon endroit à faire la bonne chose. C’est ce qui vous sauve, les expériences sont comme la météo, elles changent.

 

 

Faites des pauses régulièrement, cessez de vous tracasser. Ceux qui connaissent la technique du Saint-Nom, pratiquez-la plus profondément quelques instants cinq fois par jour et vous vous remettrez dans l’axe. Quand vous vous écartez un tout petit peu de La Voie, un tout petit degré après quelque temps, rapidement, l’écart grandit et bientôt, si vous ne faites rien, vous serez dans la confusion.

 

 

Ces cinq pauses journalières ont ce propos : de vous remettre dans l’axe, de corriger votre trajectoire. Vous êtes sur un petit bateau qui se remplit d’eau constamment, peu, mais tout le temps. Si vous ne faites rien le bateau coulera, alors il faut jouer de l’écope. L’écope, c'est la technique du Saint-Nom.

 

 

« Udānajayājjalapaṅkakaṇṭakādiṣvasaṅga utkrāntiśca.

Par la maîtrise dans l'inspiration,

on se tient sans attachements

au-dessus de la boue des marais, des épines et de la mort. »

 

Yogasûtra livre trois, aphorisme 39

 

 

 

Tournez le dos

à vos problèmes

 

 

 

Les pensées, les « états-d’âme » ne cessent jamais, c'est vous qui vous rapprochez ou vous éloignez d’eux, qui leur prêtez plus ou moins d’attention. S’ils vous gênent, éloignez-vous, personne ne vous oblige à rester le nez collé dessus, à part vos habitudes ! Ne pas vous noyer dans vos problèmes ne signifie pas les ignorer, simplement ça vous évite de vous perdre et de leur laisser un pouvoir qu’ils ne devraient pas avoir.

 

 

La paix est en votre dedans, si vous savez comment faire pour aller l’y retrouver, faites-le, si vous ne savez pas, demandez à quelqu’un qui sait. Une fois que ce quelqu’un vous aura montré comment faire, ce sera à vous.

 

 

Les conducteurs qui font beaucoup de kilomètres, par tous les temps et à toute heure, connaissent le phénomène des aberrations visuelles : vous conduisez, il fait nuit et à un moment donné, quelques instants, vous avez une vision trouble, imprécise, irréelle ; une aberration visuelle.

 

 

Si vous êtes en ligne droite ce n’est pas trop grave, mais si vous entamez un virage et que vous voyez la route continuer tout droit, c'est dangereux ! Les pensées, les sentiments, les impressions sont des aberrations souvent et si vous n’y prenez pas garde ils peuvent vous faire sortir de la route !

 

 

N’obéissez pas aux aberrations mentales. Continuez votre chemin. Le chemin, c’est l’Observance de l’agya, ses quatre piliers. La folie du faux-ego existe en chaque être humain. Ne la laissez pas vous dire que la terre est plate, que les Américains ne sont jamais allés sur la Lune, que des gens épandent, dans le ciel, des produits destinés à tuer l’humanité, etc.

 

 

Vous n’êtes pas obligé de croire tout ce que votre mental, sous son influence, vous dit : « Absorbe toujours tes pensées dans le Saint-Nom, tournant vers L’Unité ta conscience, sans nul doute, tu viendras au Royaume. » (Bhaktimàrga 2-3-44)

 

 

 

 


Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #yogaoriginel, #observance, #lavoie, #spiritualité, #méditation, #bonheur
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