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Encore une chose : ne croyez pas que ce que vous pensez ait de l'importance. Vos pensées, vos idées, vos opinions, vos concepts ne vous apporteront jamais la paix intérieure, la vérité, la sérénité… Bien sûr que c'est votre droit le plus strict de penser ce que vous voulez, mais quel est votre but ? D'avoir raison ?

 

Satsang de sri hans Yoganand ji à propos de spiritualité, d'humilité et de vanité.
Vous préférez avoir raison ou apprendre quelque chose ?

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Si vous êtes allergique aux graminées et que vous ne prenez pas le traitement de désensibilisation prescrit par l'allergologue, vous ne pouvez pas, quand vient la saison du pollen, vous plaindre que vous ne pouvez plus sortir. Bien sûr que le traitement ne fera pas effet la première année, mais avec de la constance, vous pourrez sortir sans réaction allergique toute l'année, même aux « beaux jours » !

 

Si vous ne suivez pas la prescription du médecin ou de façon discontinue, vous resterez enfermé chez-vous dès que la « belle-saison » viendra. Vous ne pourrez-vous en prendre qu'à vous-même. Imaginez que vous avez des problèmes articulaires et qu'au fond de votre jardin se trouve un trou d'eau chaude qui, quand on s'y plonge régulièrement, soulage ces douleurs. Il serait bête de ne pas aller s'y baigner régulièrement.

 

 

L'Observance

 

C'est la même chose avec La Voie, avec les quatre piliers de son agya : ça fonctionne, encore faut-il l'observer avec constance. Vous avez le libre-arbitre de l'observer ou de ne pas l'observer, mais ne dites pas que ça ne fonctionne pas si vous ne l'observez pas. L'agya ne va pas remplacer votre volonté. « L'Observance de la sadhana mène au Royaume, la parfaite conscience de la béatitude, satçitananda.  » (Bhaktimàrga 2-1-31)

 

 

Je ne cesse, tout au long de l'année, de vous dire ça et de vous expliquer comment observer l'agya, ses quatre piliers de la bonne façon… Car il ne suffit pas d'avoir reçu la Révélation, de connaître les techniques de méditation et de lire, de temps en temps, du satsang pour être dans l'Observance… Il y a quatre piliers et aucun ne doit être négligé. Il y a le service et ça, c'est le plus important, car vous passez le plus de temps en service, dans une journée, qu'en méditation formelle.

 

 

Les changements

 

 

Après quelque temps de pratique assidue, vous vous rendez compte que vous avez changé et que votre existence a changé aussi. C'est votre ressenti de l'existence qui a changé. Vous êtes mieux, plus heureux, rassuré, serein. Il n'y a pas forcément du spectaculaire. Votre peau ne devient pas bleue. Vous n'avez pas de flamme violette qui sort de votre chakra couronne, pas plus que vous n'êtes capable de lire les pensées des gens ou de voyager dans l'astral. Cependant, votre vision devient plus claire et ce qui vous blessait vous laisse de marbre.

 

Si ces changements vous arrivaient d'un coup, au lieu de s'installer en un, deux ou trois ans, ce serait spectaculaire, à la manière d'un trip d'acide, mais non, ces changements viennent petit à petit, dans l'harmonie. Vous êtes peut-être impatient de voir les changements venir, mais vous savez, l'impatience ne participe pas de l'harmonie… Elle est une marque d'un esprit mal installé dans sa vie, de la confusion.

 

Si vous désirez un flash, prenez du LSD ou quelque chose dans ce genre. Rien de bon ne vient brutalement. Le bien s'installe, s'instille goutte à goutte. De la patience, de la confiance, une pratique assidue vous mènent au Royaume.

 

 

L'ego-spirituel

 

 

Les choses se passent marche après marche… Imaginez, vous êtes en cours moyen et l'on vous propose un exercice de mathématique de quatrième ! Vous trouveriez ça impossible, mais après être passé par la sixième et par la cinquième, si vous avez travaillé normalement, vous y arrivez facilement.

 

Brûler les étapes, être impatient est vain et le signe du faux-ego. C'est lui, le faux-ego qui veut tout, tout de suite et qui, une fois qu'il l'a, le jette et veut autre chose. La spiritualité vraie, profonde ne se vit pas avec le faux-ego, l'impatience, le désir de perfection.

 

Quand une personne a un vrai penchant pour la spiritualité, le faux-ego, qui ne réussit pas à l'empêcher, se transforme : il prend l'apparence d'un chercheur de vérité et devient l'ego-spirituel. Il dit « namasté », il dit « je nous aime », il devient végétalien, végane, il veut manipuler ses chakras, vivre du pràna mais surtout pas aller sur une voie qui le remette en question. C'est lui, l'ego-spirituel, qui veut des flammes violettes, qui veut des archanges, des taux vibratoires, guérir les gens et toutes ces sortes de choses.

 

Dire « namasté » n'est pas une mauvaise chose… Pour ma part je ne le dis jamais, car je ne vis plus en Inde et qu'en France, on dit bonjour ou salut ou encore bonsoir. Vous pouvez être végétalien et ressentir de l'amour fraternel pour autrui. Cependant, ce n'est pas seulement en faisant et en disant ces choses-là, sans avoir une pratique spirituelle régulière, que vous serez spirituel. Méfiez-vous de l'ego-spirituel. Le paraître n'est pas l'être.

 

 

Votre avis

n'a pas d'importance

 

Encore une chose : ne croyez pas que ce que vous pensez ait de l'importance. Vos pensées, vos idées, vos opinions, vos concepts ne vous apporteront jamais la paix intérieure, la vérité, la sérénité… Bien sûr que c'est votre droit le plus strict de penser ce que vous voulez, mais quel est votre but ? D'avoir raison ? De penser ce que vous voulez ou d'être heureux, mais pas seulement : d'avoir un vrai bonheur, un bonheur venu de l'intérieur ?

 

Beaucoup de gens, quand ils ne sont pas d'accord avec ce que je dis ou écris me rétorquent : « chacun pense ce qu'il veut, chacun est libre »... Oui, ils ont raison : le libre-arbitre est une caractéristique des êtres-humains. C'est même la seule chose qui différencie vraiment l'espèce humaine d'autres espèces animales.

 

 

Le libre-arbitre

 

 

Dieu a donné le libre-arbitre aux humains, en même temps que l'âme et l'ego, pour qu'ils soient capables de revenir à Lui en toute liberté. C'est cette histoire de la Bible, celle du fils prodigue (Luc 15). « Conscience et libre-arbitre ne font qu'un tant l'un ne va pas sans l'autre. » (Bhaktimàrga 1-3-6)

 

Le libre-arbitre n'est pas seulement le pouvoir de dire « non », c'est aussi celui de dire « oui ». Dire oui à la Grâce, au lâcher-prise, au constat que nous ne pouvons pas faire grand-chose, que l'on a besoin d'aide. Si vous ne voyez pas pourquoi vous auriez besoin d'aide, c'est que La Voie n'est pas pour vous aujourd'hui.

 

La Voie est pour ceux, pour celles qui ont besoin d'aide... d'aide, pour quoi faire ? Pour connaître la paix. Vous connaissez déjà la paix ? De quelle paix s'agit-il ? Pas de l'absence de guerre à proximité immédiate de soi, mais de la paix intérieure, celle de l'esprit. Le cerveau ne cesse de fonctionner et à force, il se fatigue, votre humeur s'en ressent et vous finissez par être confus, triste et sans élan.

 

 

Mettez sur pause !

 

 

Pour mettre sur pause pratiquez le Saint-Nom… Les pratiquants, ceux et celles qui ont reçu la Révélation savent de quoi je parle : je parle de pratiquer la technique de méditation dite « du-Saint-Nom », cette technique « portable », qu'il est possible de pratiquer tout en vaquant à ses occupations. Si vous ne connaissez pas cette technique, il vous suffit de demander à recevoir la Révélation, elle est une des quatre techniques révélées.

 

Il ne suffit pas de dire : « mettez-sur-pause » pour que vous puissiez le faire. Il est besoin d'une technique pour y arriver, d'un « objet » de méditation que l'on puisse toujours avoir avec soi, afin de le trouver à tous moments, n'importe où. Cet « objet » de méditation est toujours avec vous et vous pouvez l'utiliser en toutes circonstances. Personne n'y trouvera à redire, ne s’apercevra que vous pratiquez une méditation. Cet objet de méditation est révélé le jour où est révélée la technique du Saint-Nom.

 

Quand vous pratiquez le Saint-Nom, vous permettez à votre esprit de trouver le repos et, par transitivité, à vous-même ! Vous avez aussi la possibilité de faire des « pauses-Saint-Nom » dans la journée, ces moments où vous cessez de faire ce que vous faites, où vous vous asseyez et où vous pratiquez la technique.

 

Il n'est pas forcément besoin que les pauses Saint-Nom durent longtemps, une minute suffit. Vous pouvez le faire deux ou trois minutes, mais plus ce n'est pas utile. Je conseille aux disciples qui écoutent mon enseignement de faire cinq pauses Saint-Nom par jour. Ceux, celles qui le font y trouvent leur compte !

 

 

Votre vie a un sens et la société humaine est incapable de vous donner ce sens… Elle peut vous donner de la sécurité, des soins médicaux, un logement, un revenu et des échanges humains, amicaux, amoureux, ce qui est très bien, mais vous donner un sens profond à votre vie, elle ne le peut pas.

 

Ce n'est pas fromage ou dessert, mais fromage et dessert : vous pouvez vous éclater dans l'existence, au sein de la société humaine et, en même temps, aller sur La Voie de la vraie vie, la vie en toute conscience. Encore faut-il s'entendre sur le mot s'éclater ! S’il s'agit de s’injecter des produits toxiques dans les veines, par exemple, ça risque de coincer.

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #yoga, #spiritualité, #bonheur, #confusion, #béatitude, #lavoie
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