Un chercheur, comment pourrait-il savoir s'il cherche dans la bonne direction ? Il n'a pas de plan ! Les livres sacrés, certains, peuvent l'aider au début, mais assez vite, ils ne seront plus d'aucun secours. C'est là que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent !
/image%2F1716292%2F20210411%2Fob_e57445_ob-bfc781-ob-9af956-balayer-spirituali.jpg)
Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.
Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
''ouvrir le lien dans un nouvel onglet ''
Quand on est chercheur, que l'on arrive à La Voie, on devient aspirant à la Révélation, l'initiation à La Voie. Cette initiation donne les outils pour retrouver ce qui manquait à notre conscience, à notre vie.
Avant cette rencontre avec La Voie, cette rencontre qui a porté ses fruits, puisque l'on a demandé à être aspirant, on est chercheur, au milieu de nulle part... On cherche, on réfléchit, on suppute, on lit, on se renseigne à propos de la spiritualité, des religions, des pratiques diverses, du but de l'existence, etc.
Je dois dire quand même que j'ai rencontré, sur les réseaux, plus de gens qui désirent enseigner aux autres ce qu'ils savent que de gens qui désirent être instruits. La très grande majorité de ceux qui publient, à propos de la spiritualité, sur les réseaux le font en disant qu'ils savent et veulent apprendre ce qu'ils savent aux autres.
Je suis apparemment l'un d'entre eux, ni plus ni moins ! Mais, pour le chercheur qui n'a pas trouvé et qui veut apprendre, trouver, vers où aller ? Il y a trois cent soixante degrés qui partent du cercle au centre duquel il se trouve. Quels livres lire ? Comment être sûr de les avoir compris comme ceux qui les ont écrits voulaient qu'ils le soient ?
Les concepts
Maintenant qu'il y a Google, il y a tant de liens à explorer ! Alors, le chercheur accumule des informations sans savoir les trier... comment le saurait-il ? Sur le fondement de quels critères pourrait-il trier ces informations ? Les différents concepts ? Attention ! Le mot concept n'est pas péjoratif comme je l'emploie ici : un concept peut être un bon concept, un concept juste, même si jamais un concept ne vous apportera autant qu'une réalité vécue profondément, intimement.
Certains concepts éveilleront, dans l'esprit du chercheur, un certain écho, d'autres seront refusés par la raison ou les à-priori du chercheur. Certains concepts seront acceptés, d'autres seront refusés… Certains concepts deviendront ceux du chercheur, il les agglomérera à la masse de ce qu'il sait et qu'il a admis.
Ainsi, à force de chercher, le chercheur se construit une chaîne, faite de milliers de maillons, chaque maillon est une connaissance apprise, un concept reçu ou fabriqué par lui-même avec des matériaux conceptuels glanés ici et là… Cette chaîne l'attache à un paradigme psychique qui semble cohérent.
En vérité, ce paradigme mental, tout cohérent qu'il paraît, ne veut rien dire, ne repose sur aucune vérité : il est une pure construction intellectuelle. Dans la sphère, informelle, de la spiritualité moderne, on invente ainsi sa mystique, certainement vraie, à nos yeux, puisqu'elle vient de nous ! Il arrive très rarement que la rencontre avec La Voie d'aujourd'hui, avec son satsang (propos inspirés) éveille une soif d'en savoir plus.
Le chercheur avait des oreilles pour entendre et il a entendu la vérité du satsang. Sans forcément adhérer tout de suite sans restrictions aux propos, à l'enseignement de La Voie d'aujourd'hui, le chercheur devient, sans le savoir, un postulant. Il n'est pas encore un aspirant à la Révélation. Cependant, il veut en savoir plus et commence une relation épistolaire, par mail. Il pose des questions et des réponses lui sont adressées par retour.
Alors, progressivement, le chercheur, devenu postulant, commence à comprendre que ce qu'il croyait juste ne l'était pas tant que ça et d'autres concepts viennent remplacer les siens. Ce n'est pas évident de se débarrasser de ses concepts pour prendre comme siens ceux d'autres gens ! Puis le postulant demande à recevoir la Révélation, devenant ainsi un aspirant et il a à cœur de jeter ses anciens concepts. Ce qui demande beaucoup de sincérité, de foi et de soif, d'humilité et de conscience.
Une graine
Au moment de la Révélation, l'aspirant arrive enthousiaste, plein d'espérances et motivé à pratiquer, à cultiver la graine qu'il s'apprête à recevoir. La Révélation n'est pas la fin du voyage, n'est pas la réalisation, mais le point de départ de La Voie d'aujourd'hui, l'outil nécessaire pour cultiver la graine reçue.
Cette graine doit prendre racine, germer, pousser, puis croître pour fleurir et donner ses fruits. Ce qui va nous nourrir sont les fruits, pas la graine ! Mais, sans la graine, pas d'arbre, sans arbre pas de fruits ! L'arbre demande à pousser.
Après quelque temps de pratique assidue sur La Voie d'aujourd'hui, on se rend compte que l'on a progressivement remplacé nos anciens concepts par de nouveaux… Tant que ces nouveaux concepts restent des outils pour la conscience, il n'y a là rien à redire, mais ces concepts sont parfois considérés comme une finalité, un but, une vraie compréhension. Mais, la vraie compréhension ne vient pas des concepts, aussi justes soient-ils, elle est le fruit d'une adhésion venue de profond.
Une vieille collection de concepts avait été jetée, une nouvelle collection est en train de se constituer. Les concepts justes servent sur l'instant, pour que le mental ait sa part de compréhension… Ils doivent servir dans l'instant, mais une fois qu'ils ont servi, pourquoi les ranger, les collectionner ? Inutile de les mettre dans votre disque dur, vous les retrouverez dans le cloud ! Le cloud, c'est la méditation. Pas besoin de mémoire pour méditer.
Ne vous encombrez pas ! Ce n'est pas parce que les objets qui encombrent votre divan sont des objets de valeur, des antiquités intéressantes que votre divan est confortable pour vous y coucher !
Quand vous êtes disciple, que vous allez sur La Voie, pratiquant ce qui vous a été appris lors de la Révélation, au fur et à mesure que la compréhension vous vient, qu'elle remplace et annule l'ancienne… Ainsi, votre « système » sera toujours disponible et capable de fonctionner avec toutes ses capacités.
C'est un peu votre défaut ; les mises à jour s'accumulent dans votre esprit et finissent par prendre trop de place, vous ralentissant. Nettoyez votre mental d'anciennes mises-à-jour. Ce sont des résidus qui vous encombrent et finissent par créer une confusion qui, pour être spirituelle, n'en est pas moins de la confusion.
« Celui qui sait marcher ne laisse pas de traces. Celui qui parle en vérité ne dit pas de mensonges. Celui qui sait compter ne se sert pas d'instruments de calcul. Celui qui sait fermer sa porte ne se sert pas de verrou et il est impossible de l'ouvrir. Celui qui sait lier n'a pas besoin de corde et personne ne saurait délier ce qu'il a lié. Le sage assume ses devoirs, il n'a pas besoin d'y être obligé. Éclairé deux fois : une fois par la lumière intérieure, une autre fois par sa propre sagesse, le sage peut enseigner. Pour le maître, le disciple est une occasion de servir. Si l'un n'estime pas son maître, si l'autre néglige son disciple, ils se trouvent plongés dans la confusion. L'un a besoin de l'autre. » (Tao-Te-King 27)
« Taj-jah samskàro'nya-samskàra-pratibandhï.
L'effet de cette connaissance balaie les résidus de l'esprit. »
Yogasûtra 1:50
Un jour, vous vous rendez compte du trésor de l'instant, et vous y restez pour profiter du bonheur de vivre dans la conscience de Sa Grâce. La spiritualité est sensuelle. Ce sont vos sens qui vous donnent accès à l'Unité, au Tao, à satçitananda, au Royaume (rayez les mentions inutiles !) Vos sens tournés vers le dehors, la Création et vos sens tournés vers le dedans, par la méditation, vers la source, en vous, de ce qui a créé la Création : la « vertu-du-Tao » ou « Saint-Nom » ou encore « Verbe ».
Des livres parlent de tout ça, de cette vérité universelle, qui transcende les vérités individuelles. Vous avez, par exemple, le Tao-Te-King, la Bhagavad-gità, les évangiles (plutôt l'évangile de Jésus), le Bhaktimàrga, les quelques rares fragments des citations de Mani, le Guru Granth Sahib et le Yogasûtra.
Pour ce qui est des évangiles, du Yogasûtra et du Tao-Te-King, je vous recommande les versions « selon-La-Voie ». Les liens des mots vous adressent à des blogs où vous pourrez les lire tout à loisir et gratuitement !
Mais, les livres, aussi justes soient-ils, même ceux que je vous recommande, ne pourront pas vous permettre de toucher à l'Unité, au Tao, au Royaume, à satçitananda. Je veux dire que vous ne pourrez pas faire l'économie de la pratique.
« Celui qui, par l'étude, veut sans cesse augmenter son savoir, voit grandir sa vanité. Celui qui va sur la voie (le tao), voit la passion le quitter. Il diminue ses désirs jusqu'à connaître le non-agir, alors la maîtrise vient et il n'est rien qu'il ne puisse accomplir. Celui qui lutte, pour gagner la maîtrise, ne l'obtient jamais. » (Tao-Te-King 48) Si vous êtes disciples de La Voie, pratiquez, prenez-y du plaisir et n'allez pas chercher midi à quatorze heures. Tout vous viendra en temps utile.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.