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English below. La méditation révèle la vraie compréhension. Dharana, dhyana, samadhi mènent à la réalisation spirituelle, loin du faux-ego et de la confusion. Meditation reveals true understanding. Dharana, dhyana, samadhi lead to spiritual realization, beyond false-ego and confusion.

 

La méditation révèle la vraie compréhension. Dharana, dhyana, samadhi mènent à la réalisation spirituelle, loin du faux-ego et de la confusion. Meditation reveals true understanding. Dharana, dhyana, samadhi lead to spiritual realization, beyond false-ego and confusion.
Ne faites jamais confiance à vos pensées, à vos émotions

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Satsang audio

 

Je suis encore vivant, alors voici le dernier satsang :

La méditation pour comprendre

 

 

Avec tous les satsang que j’ai donnés, j’ai déjà tout dit de ce que l’on peut dire à propos de l’Observance de l’agya, du but de la vie, de la lutte entre le bien et le mal et toutes ces sortes de choses.

 

La vraie compréhension spirituelle

 

Comprenez-vous ce que je dis ? La compréhension n’est pas intellectuelle. Ce n’est pas juste lire, entendre des mots qui peut faire que vous « preniez avec vous », que vous réalisiez ce que je dis.

 

« Comprendre », c’est ça : c’est réaliser, c’est faire, c’est avoir une épiphanie, c’est dire « bon sang, mais c’est bien sûr ! », comme l’inspecteur Bourrel dans Les Cinq Dernières Minutes ou Archimède dans son bain : « Eurêka ! ».

 

Comprendre, ce n’est pas réussir à faire une analyse grammaticale des phrases et une explication de texte. Comprendre, ce n’est pas réussir à assembler, dans votre tête, votre pensée en phrases cohérentes. Faire de jolies phrases qui ressemblent à une pensée, qui sont syntaxiquement et grammaticalement correctes, mais qui ne signifient rien, ça porte un nom : « sophisme ».

 

La compréhension dont je vous parle n’est pas la même que pour les mathématiques, la physique ou la psychologie. La compréhension spirituelle, c’est intégrer complètement dans sa vie, dans ses actes, au plus profond de soi ce qui est dit, écrit. C’est en faire son quotidien.

 

Comprenez-vous réellement les satsang que je vous donne ? Quand j’étais enfant, je lisais Astérix, et ça me faisait beaucoup rire. La première fois que j’ai lu Astérix le Gaulois, c’était en 1963, j’avais 7 ans. En grandissant, je m’apercevais que je comprenais différentes choses que je n’avais pas comprises avant. Pourtant, Astérix, ce n’est pas La Critique de la raison pure de Kant !

 

Je ne devais pas être le couteau le plus affûté du tiroir, malgré mes 146 de QI, car j’ai mis un moment à réaliser que « Picsou » voulait dire « qui prend tout l’argent » et que « Rapetou » signifiait « vole tout ». Je n’ai pas encore compris ce que signifiait « Mikey » et « Donald ».

 

C’est pareil pour le satsang : je vous dis des choses, et vous ne comprenez pas tout, même si vous croyez avoir compris. Je connais des observants qui me disent qu’en relisant d’anciens satsang, ils comprenaient des choses, de ces satsang, qu’ils n’avaient pas vues la première fois qu’ils les avaient lus. On comprend du satsang selon son degré de réalisation du moment.

 

Essayez : relisez d’anciens satsang et vous verrez que vous comprendrez des choses que vous n’aviez pas comprises la première fois. Je me souviens d’un satsang que j’ai donné il y a quelque temps — à moins que ce ne fût un texte d’explications… je ne m’en souviens pas parce que je le connais par cœur, mais parce que je me souviens de l’image qui l’accompagnait : j’avais choisi une fusée en route pour sortir de l’atmosphère, dont le premier étage se détachait.

 

La méditation à étages

 

Je disais dans ce texte que la méditation, c’était comme une fusée à étages, qu’elle avait plusieurs étages. Selon le Yogasûtra, ces étages sont dharana, dhyana et samadhi, les trois derniers membres sur huit. Les cinq autres membres n’appartiennent pas à la méditation formelle. Ils correspondent, sur La Voie, aux autres piliers de l’agya, dont le service et les angas.

 

Dharana, dhyana et samadhi concernent spécifiquement la méditation… alors, pour le samadhi, il y en a de plusieurs types, du plus « léger » au plus profond, du Samprajñāta Samādhi, qui a six sous-niveaux, avec plus ou moins de supports ou graines — les attachements au corps et à la pensée — au Asamprajñāta Samādhi ou Nirbīja Samādhi ou encore nirvikalpa samadhi, le samadhi le plus profond, dit « sans graines », quand il n’y a plus identification au corps ni aux pensées, émotions. C’est ce samadhi qui fait les « éveillés » ou « buddha ».

 

Le samadhi le plus profond est la fusion de la conscience dans l’Unité, dans sa lumière, sans références au corps ni aux pensées. Les autres samadhis, dont le premier — Savitarka — sont des états de méditation plus profonds que dhyana, mais où la réflexion, le corps existent encore.

 

Le premier stade de la méditation, dharana, c’est quand vous vous asseyez, que vous cherchez une posture stable et confortable, pouvant être tenue longtemps (asana) et où vous commencez à pratiquer la technique dite « du Saint-Nom ». Durant cette phase, vous vous grattez le nez, vous bougez un doigt, les jambes, vous cherchez à respirer (pranayama) d’une façon différente, en la maîtrisant, au lieu de, comme dans dhyana, simplement vous laisser bercer par elle. Dharana, c’est la phase où l’on se bat contre soi-même.

 

Ensuite, dhyana, c’est quand vous ne bougez plus… vous êtes complètement immobile mais cool. Vous ne cherchez plus à maîtriser votre respiration, elle redevient naturelle et vous l’écoutez, vous vous laissez bercer par elle, simplement.

 

Vous êtes dans un état de perceptions atténuées ; vous avez les yeux fermés, vous ne voyez pas, quitte à porter une sorte de masque sur les yeux, comme ceux que l’on met dans les avions pour dormir. On les vend en ligne ou en pharmacie. Vous n’écoutez plus rien d’extérieur à la respiration. Vous pouvez porter un protège-oreilles si l’environnement est bruyant. Alors, vous êtes dans la méditation profonde.

 

Ensuite, quand on commence à ne plus respirer, c’est-à-dire que l’on respire, mais que ce n’est plus notre volonté qui respire ; la respiration se fait d’elle-même, devenue subtile, semblant commencer en dehors de nous, nous traverser et continuer en dehors de nous.

 

« Cela étant établi, la respiration est libre,
comme interrompant l’effort d’inspirer et d’expirer. »

 

YogaSûtra 2.49

 

« Cela établi, la respiration, qu’elle sorte ou entre,
s’étend librement, observée au fil de l’espace et du temps
avec une attention consciente, devenant longue et subtile. »

 

YogaSûtra 2.50

 

La respiration se fait d’elle-même, on n’est plus qu’un surfer se laissant porter par la vague. Là, on est dans le premier samadhi. Ce n’est pas encore la fusion du vrai soi dans l’Unité, vous n’êtes pas encore des buddha ! Vous êtes juste dans une méditation très profonde, vous avez ouvert en grand les robinets de la Grâce et elle coule en vous, en conscience. On se sent un peu s’enfoncer dans du coton, comme si l’air s’était densifié.

 

« Par la pratique de saṃyama
(l’ensemble de dharana, dhyana et samadhi)
sur la relation entre le corps et l’éther,
et par l’union avec la légèreté du coton,
le corps subtil s’unit à l’absolu. »

 

Yogasûtra 3.42

 

Ensuite, quand on sort de cette méditation profonde, que l’on est dans son existence quotidienne, à travers le service ou simplement dans l’assumation de ses obligations et de ses devoirs, en gardant le nectar, on s’aperçoit que l’on réussit mieux à ne pas écouter ses émotions, à ne pas en tenir compte dans nos actes.

 

Si vous n’avez pas appris à quitter dharana pour aller au moins dans dhyana, voire le premier samadhi — Savitarka —, vous n’arriverez pas, dans la journée, à faire la part des choses, à discriminer ce qui vient de votre vrai soi et ce qui vient de l’illusion, du faux-ego, de rajas et tamas.

 

Sortir de la confusion

 

Si quelque chose, en vous, vous turlupine, c’est que vous êtes « dans le mental ». Il n’y a pas de honte, c’est humain. Pour savoir que vous êtes dans le mental, vous devez connaître l’état de ne plus être dans le mental. C’est un des propos de la méditation, de vous donner une « base référentielle ». Savoir faire la différence ne se peut que dans la méditation.

 

Cette compréhension, qu’il y a une différence entre « être dans le mental », les pensées, les émotions, et être dans la conscience de la Grâce, vient de la méditation formelle. C’est pour cela que l’agya a quatre piliers : le service, le satsang, la méditation et les angas. S’il manque un de ces piliers, vous n’êtes plus dans l’agya. Pour les angas, qui sont une sorte de ligne de conduite, il est nécessaire de les réviser régulièrement. Ils sont la dernière partie du Livre de la Voie ou Bhaktimārga.

 

Sans cette réalisation, vous ne réussirez pas, dans la journée, à contrôler vos émotions, votre parano, vos sentiments, votre frustration, vos doutes, vos pensées ni à agir positivement dans la conscience de l’harmonie. Vous chercherez à tout comprendre avec votre mental, à tout décortiquer, à vous prendre la tête et à prendre la tête aux autres, et vous subirez les réactions de vos pensées, de vos paroles et de vos actes. Vous ne serez plus à l’abri de l’agya et vous souffrirez.

 

À chaque fois que vous vous prenez la tête, c’est parce que vous êtes dans votre tête. Vous êtes alors soumis à la confusion d’un mental hors de contrôle. Vous êtes tiré à hue et à dia par la honte, l’incompréhension, la colère, le sentiment d’injustice, et que les autres ne vous comprennent pas, mais vous, est-ce que vous vous comprenez ? Voilà une question qu’elle est bonne ! (Coluche)

 

Voilà ce qu’est la confusion et la confusion n’est jamais la faute des autres ; autrement dit, c’est toujours de votre faute : vous accordez trop d’importance à votre ressenti, à vos émotions, à vos pensées ; vous êtes hors de l’agya. Ce n’est pas grave ; remettez-vous dans l’agya. Faites une « pause Saint-Nom ».

 

Vous n’avez pas le réflexe de vous asseoir, de fermer les yeux et de méditer. Faites comme dans le jeu « un, deux, trois, soleil* ». J’ai déjà parlé de ça dans un autre satsang, mais l’avez-vous compris ? L’avez-vous réalisé ?

 

* Règle du jeu : Toucher le mur (ou le meneur) sans se faire repérer en mouvement. Le premier à y arriver devient le nouveau meneur de jeu et une nouvelle partie recommence ! Tout le monde repart du point de départ.

 

Déroulement : Le meneur crie « 1, 2, 3, Soleil ! ». Il peut varier la vitesse pour piéger ! Pendant qu’il compte (dos tourné), les joueurs avancent le plus possible. Au mot « Soleil ! » : le meneur se retourne vite. Tous doivent s’immobiliser comme des statues (corps entier, y compris tête/équilibre !) Si le meneur voit un joueur bouger/perdre l’équilibre, il le désigne. Le joueur retourne à la ligne de départ.

 

Quand vous réalisez que vous êtes dans la confusion, cessez tout de suite et faites une pause Saint-Nom. C’est une discipline, je le sais, mais la vie spirituelle est faite de ces sortes de disciplines. Si c’était facile, ça se saurait !

 

C’est de ça dont je vous parle quand je vous parle de ce jeu : réussissez à couper court au délire du mental, à la tempête émotionnelle qui vous plonge dans la confusion et cessez d’incriminer les autres.

 

Ne croyez plus à vos pensées, à vos émotions. Laissez votre raison (sattva) diriger vos actes. Quoi que ce soit issu du Seigneur, de l’Unité, de l’harmonie fondamentale, ce n’est jamais exprimé par des mots, sauf dans le satsang. Quoi que ce soit qui vient du Seigneur, ça ne vous plonge jamais dans la confusion. La confusion vient toujours que vous penchez vers tamas.

 

Méditation Comprendre Satsang Agya Samadhi Dharana Dhyana Confusion SaintNom Réalisation
 
 

Si vous avez des questions, posez-les ici : lavoie.eu@gmail.com

 

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I'm still alive, so here's the last satsang:

Meditation to Understand

 

 

With all the satsangs I have given, I have already said everything that can be said about the Observance of the agya, the purpose of life, the struggle between good and evil, and all those sorts of things.

 

True Spiritual Understanding

 

Do you understand what I am saying? Understanding is not intellectual. It is not just reading, hearing words that can make you “take with you,” that can make you realize what I am saying.

 

“Understanding” means that: it means realizing, doing, having an epiphany, saying “good heavens, of course!” like Inspector Bourrel in The Last Five Minutes* or Archimedes in his bath: “Eureka!”

 

* French TV series from the 1960s

 

Understanding is not succeeding in a grammatical analysis of sentences and a text explanation. Understanding is not succeeding in assembling, in your head, your thought into coherent sentences. Making pretty sentences that resemble thought, that are syntactically and grammatically correct but mean nothing, has a name: “sophism.”

 

The understanding I am talking about is not the same as for mathematics, physics, or psychology. Spiritual understanding is fully integrating into one’s life, one’s actions, one’s deepest self what is said, written. It is making it one’s daily life.

 

Do you truly understand the satsangs I give you? When I was a child, I read Asterix, and it made me laugh a lot. The first time I read Asterix the Gaul, it was in 1963, I was 7 years old. As I grew up, I realized I understood different things I had not understood before. Yet Asterix is not Kant’s Critique of Pure Reason!

 

I must not have been the sharpest knife in the drawer, despite my 146 IQ, because it took me a while to realize that “Scrooge” meant “who takes all the money” and that “Beagle Boys” meant “steal everything.” I still haven’t figured out what “Mikey” and “Donald” mean.

 

It is the same for satsang: I tell you things, and you do not understand everything, even if you think you have understood. I know observants who tell me that rereading old satsangs, they understood things in those satsangs they had not seen the first time they read them. One understands satsang according to one’s degree of realization at the moment.

 

Try it: reread old satsangs and you will see that you will understand things you had not understood the first time. I remember a satsang I gave some time ago—unless it was an explanatory text… I do not remember because I know it by heart, but because I remember the image that accompanied it: I had chosen a rocket on its way out of the atmosphere, with its first stage detaching.

 

Meditation in Stages

 

I said in that text that meditation was like a multistage rocket, that it had several stages. According to the Yogasûtra, these stages are dharana, dhyana, and samadhi, the last three limbs out of eight. The other five limbs do not belong to formal meditation. They correspond, on The Path, to the other pillars of the agya, including service and the angas.

 

Dharana, dhyana, and samadhi specifically concern meditation… then, for samadhi, there are several types, from the “lightest” to the deepest, from Samprajñāta Samādhi, which has six sub-levels, with more or less supports or seeds—the attachments to body and thought—to Asamprajñāta Samādhi or Nirbīja Samādhi or again nirvikalpa samadhi, the deepest samadhi, called “seedless,” when there is no longer identification with body or thoughts, emotions. It is this samadhi that makes the “awakened” or “buddha.”

 

The deepest samadhi is the fusion of consciousness in Unity, in its light, without references to body or thoughts. The other samadhis, including the first—Savitarka—are meditation states deeper than dhyana, but where reflection, body still exist.

 

The first stage of meditation, dharana, is when you sit down, seek a stable and comfortable posture that can be held for a long time (asana) and where you begin to practice the technique called “of the Holy Name.” During this phase, you scratch your nose, move a finger, legs, seek to breathe (pranayama) differently, mastering it, instead of, as in dhyana, simply letting yourself be rocked by it. Dharana is the phase where one fights oneself.

 

Then, dhyana, is when you no longer move… you are completely still but relaxed. You no longer seek to master your breathing, it becomes natural again and you listen to it, let yourself be rocked by it, simply.

 

You are in a state of attenuated perceptions; your eyes are closed, you do not see, even wearing a kind of eye mask, like those used on planes to sleep. They are sold online or in pharmacies. You no longer listen to anything external to breathing. You can wear ear protection if the environment is noisy. Then, you are in deep meditation.

 

Then, when one begins to no longer breathe, that is, one breathes, but it is no longer one’s will that breathes; breathing happens by itself, become subtle, seeming to start outside us, pass through us, and continue outside us.

 

“Once this is established, breathing is free,
as if interrupting the effort to inhale and exhale.”

 

YogaSûtra 2.49

 

“Once established, breathing, whether outgoing or incoming,
extends freely, observed along space and time
with conscious attention, becoming long and subtle.”

 

YogaSûtra 2.50

 

Breathing happens by itself, one is just a surfer letting the wave carry them. There, one is in the first samadhi. It is not yet the fusion of the true self in Unity, you are not yet buddhas! You are just in very deep meditation, you have opened the Grace taps wide and it flows in you, consciously. One feels a bit sinking into cotton, as if the air had densified.

 

“By the practice of saṃyama
(the set of dharana, dhyana, and samadhi)
on the relationship between body and ether,
and by union with the lightness of cotton,
the subtle body unites with the absolute.”

 

Yogasûtra 3.42

 

Then, when one comes out of this deep meditation, when one is in daily existence, through service or simply in fulfilling one’s obligations and duties, keeping the nectar, one realizes one succeeds better in not listening to one’s emotions, in not taking them into account in one’s actions.

 

If you have not learned to leave dharana to go at least into dhyana, or even the first samadhi—Savitarka—you will not manage, during the day, to sort things out, to discriminate what comes from your true self and what comes from illusion, false-ego, rajas and tamas.

 

Escaping Confusion

 

If something in you bothers you, it is because you are “in the mind.” There is no shame, it is human. To know you are in the mind, you must know the state of no longer being in the mind. It is one of meditation’s purposes, to give you a “reference base.” Knowing the difference can only come in meditation.

 

This understanding, that there is a difference between “being in the mind,” thoughts, emotions, and being in the consciousness of Grace, comes from formal meditation. That is why the agya has four pillars: service, satsang, meditation, and angas. If one of these pillars is missing, you are no longer in the agya. For the angas, which are a kind of code of conduct, it is necessary to review them regularly. They are the last part of the Book of the Path or Bhaktimārga.

 

Without this realization, you will not succeed, during the day, in controlling your emotions, your paranoia, your feelings, your frustration, your doubts, your thoughts, nor in acting positively in the consciousness of harmony. You will seek to understand everything with your mind, to dissect everything, to rack your brain and rack others’ brains, and you will suffer the reactions of your thoughts, words, and actions. You will no longer be sheltered by the agya and you will suffer.

 

Every time you rack your brain, it is because you are in your head. You are then subject to the confusion of an out-of-control mind. You are pulled this way and that by shame, incomprehension, anger, the feeling of injustice, and that others do not understand you, but you, do you understand yourself? There is a good question! (Coluche)

 

That is what confusion is, and confusion is never others’ fault; in other words, it is always your fault: you give too much importance to your feelings, emotions, thoughts; you are outside the agya. it doesn't matter; put yourself back in the agya. Do a “Holy Name pause.”

 

You do not have the reflex to sit down, close your eyes, and meditate. Do like in the game “one, two, three, sun*.” I already talked about it in another satsang, but did you understand it? Did you realize it?

 

* Game rule: Touch the wall (or the leader) without being caught moving. The first to succeed becomes the new game leader and a new round starts! Everyone returns to the starting point.

 

How it works: The leader shouts “1, 2, 3, Sun!” They can vary speed to trap! While counting (back turned), players advance as much as possible. At “Sun!”: the leader turns quickly. All must freeze like statues (whole body, including head/balance!) If the leader sees a player move/lose balance, they point them out. The player returns to the starting line.

 

When you realize you are in confusion, stop immediately and do a Holy Name pause. It is a discipline, I know, but spiritual life is made of such disciplines. If it were easy, everyone would know!

 

That is what I am talking about when I talk about this game: succeed in cutting short the mind’s delirium, the emotional storm that plunges you into confusion, and stop blaming others.

 

No longer believe your thoughts, your emotions. Let your reason (sattva) guide your actions. Whatever comes from the Lord, Unity, fundamental harmony, is never expressed in words, except in satsang. Whatever comes from the Lord never plunges you into confusion. Confusion always comes when you lean toward tamas.

 

Meditation Understand Satsang Agya Samadhi Dharana Dhyana Confusion HolyName Realization
 
 
 

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lavoie.eu@gmail.com.

 

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