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English below. Il est possible aussi de se recueillir quelques secondes avant de commencer une nouvelle action, par exemple, vous démarrez votre auto, avant de tourner la clé, vous fermez les yeux et vous « faites le Saint-Nom ». Avant de faire sa vaisselle, vous fermez les yeux et « faites le Saint-Nom », etc.
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The English Satsang Follows the French Text
Quelques conseils éclairés
1. Quand on se lève le matin, l'objectif devrait être de rester « dans le #SaintNom » plus souvent et plus longtemps à chaque fois… dans la pratique de la #technique homonyme et dans la conscience. Pendant très longtemps, c'était mon objectif, ma bonne résolution. En me levant, je me disais : « aujourd'hui, je vais être plus souvent et plus longtemps dans le Saint-Nom ».
2. Les pauses Saint-Nom nous aident à atteindre cet objectif, si notre travail, nos conditions de vie, nos obligations nous gênent pour rester « dans le Saint-Nom » aussi souvent et aussi longtemps que nous le souhaiterions.
3. Nous savons bien pourquoi nous ne le faisons pas : il y a quelque chose en nous qui ne veut pas le faire et ce quelque chose, l'inertie du #guna #Tamas, est si bien ancré dans notre esprit, qu'il nous est difficile d'aller contre.
S'organiser
4. On peut toujours faire des pauses… l'idéal serait de faire comme les moines dans les monastères : de les faire à heures fixes, avec une pendule qui sonnerait toutes les 2:30... alors, on cesserait notre activité, on se poserait, on fermerait les yeux, et on méditerait sur le Saint-Nom quelques instants. Difficile, voire impossible pour le salarié d'une entreprise qui n'a droit qu'à vingt minutes de pause après six heures de travail consécutives.
5. Cette organisation est possible pour les moines et pour les #observants qui travaillent à la maison ou qui sont sans emploi et retraités. Il y a une chose que l'on peut faire, c'est le nectar… on peut le faire tout le temps, sauf quand on parle, quand on boit et quand on mange. Le nectar est comme de tenir un doigt de son père quand on est avec lui dans la foule d'une fête foraine, pour ne pas le perdre.
Recueillement
6. Il est possible aussi de se recueillir quelques secondes avant de commencer une nouvelle action, par exemple, vous démarrez votre auto, avant de tourner la clé, vous fermez les yeux et vous « faites le Saint-Nom ». Avant de faire sa vaisselle, vous fermez les yeux et « faites le Saint-Nom », etc.
7. Ces « microméditations » ne viennent pas remplacer le #service, la #méditation formelle, elles sont en plus. Dans l'ashram où j'ai vécu, en Inde, c'était constant, cela dit, on faisait tous ainsi et c'est un bon rappel de voir les autres faire, tandis que quand on est seul, c'est moins évident.
Le nectar
8. Pour revenir au #nectar, souvent l'observant ne le fait pas, parce qu'il n'en voit pas l'utilité... il ne le goûte pas, alors il oublie et pourtant, je sais par expérience à quel point c'est utile. Déjà, cela détend le tendon de la langue sans qu'il soit besoin, comme certains le font en Inde, de le couper petit à petit avec une lame de rasoir.
9. Ce tendon détendu permet d'aller de plus en plus loin et d'atteindre un jour « #KapalaGupha », ou « #AmritaBindu », cette cavité nasopharyngée. Cela aide aussi l'esprit à rester intériorisé et souvent, c'est le dernier lien avec #Dieu, quand le Saint-Nom est un peu oublié.
10. J'ai eu la Grâce de goûter au nectar, à l'#amrita originel, pas à la boisson initiatique que préparent les #Sikhs qui ont oublié l'amrita que connaissait #GuruNanak. C'est un liquide froid comme l'éther, au goût de miel, qui, quand on le goûte, nous fait déborder d'amour.
11. Un soir de méditation, trois gouttes sont tombées une à une, sur ma langue et j'ai été propulsé en avant, dans la posture du pranam. Les larmes coulaient sur mes joues sans que je sache pourquoi. Souvent, on sent un parfum de chèvrefeuille, de fleur d’acacia, c'est aussi une expérience du nectar. C'est le nectar qui développe la #dévotion.
12. Dans les anciens chauffe-eau au gaz, il y avait toujours une veilleuse, une petite flamme allumée. Quand on ouvrait le robinet d'eau chaude, le gaz s'échappait des brûleurs et s'enflammait à la flamme de la veilleuse. Le nectar, c'est la veilleuse de notre dévotion.
13. Un des trois singes de la sagesse, celui qui se cache la bouche et le nez avec ses mains, nous parle du nectar et du Saint-Nom. La bouche évoque la technique du nectar, le nez, celle du Saint-Nom. Vous voyez que ces techniques ne datent pas d'hier, que je ne les ai pas inventées. La Pratique du nectar garde tendu notre élan vers Dieu.
Microméditations
14. Les moments de #microméditation, que j'appellerais recueillement, entre chaque activité, sont davantage qu'une occasion d'être dans le Saint-Nom et de cocher des cases de ce qu'il faut faire (« ce qu'il faut faire » se dit en sanskrit : #sadhana). Ces moments de recueillement favorisent la maîtrise du mental, des émotions, des pensées et participent à favoriser la méditation formelle : nous n'arrivons pas sur notre coussin tout à trac. Nous avons l'esprit favorablement disposé à méditer.
15. Souvent nous sommes très occupés, nous enchaînons les gestes et des gestes, il faut en faire tant tout au long de la journée. Nous nous laissons happer par nos occupations, par toutes les choses que nous avons à faire dans la journée et nous finissons essoufflés, « hors de nous ».
16. Ces moments de #recueillement nous font nous arrêter entre chaque chose à faire et recommencer. C'est ainsi que l'on calme notre esprit et que nous arrivons, à la méditation formelle, sur notre coussin, dans de bonnes dispositions. C'est toute l'utilité de l'#Observance. Cela demande un peu de discipline et la discipline relève de #sattva, le guna de la raison et de la lumière.
17. Ainsi, on sépare la journée en différentes séquences. Avant chaque séquence, on se recueille, on prend de la distance sur nos émotions, nos pensées et il est toujours très bénéfique de faire ça. C'est la meilleure façon de vivre sa vie.
Devoirs et obligations
18. Il m'arrive d'être fatigué, à force d’enchaîner les gestes. Quand je sens cette fatigue, ce « raz-le-bol » me prendre, je fais une pause Saint-Nom, et je recommence à faire ce que je dois faire. À chaque fois, je regagne de l'énergie, de la volonté, comme si je me baignais le visage dans de l'eau froide après une longue marche au soleil.
19. Faites ce que vous devez faire, pas toujours ce que vous avez envie de faire. Je vois des personnes qui veulent toujours faire ce qu'elles ont envie de faire. Pour elles, c'est ça la vie, le #bonheur : faire ce qu'elles ont envie de faire. En vérité, faire ce que l'on doit, au moment où cela doit être fait et comme ça doit l'être, apporte à l'esprit une satisfaction en tous points supérieure, un bonheur sans équivalent.
20. Vous connaissez probablement l'expression : « la satisfaction du travail bien fait », eh bien, c'est une #vérité : bien faire ce que l'on a à faire procure une grande satisfaction. Assumer ses obligations et ses #devoirs apporte un grand bonheur. Je sais que ce n'est plus à la mode et on peut constater les fruits de ce désintérêt.
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Some Expert Advice
1. When you get up in the morning, the goal should be to stay “in the #HolyName” more often and for longer each time... in the practice of the #technique of the same name and in your awareness. For a very long time, this was my goal, my good resolution. When I got up, I would say to myself, “Today, I'm going to be in the Holy Name more often and for longer”.
2. Saint-Nom breaks help us to achieve this goal, if our work, our living conditions, our obligations prevent us from staying “in the Holy Name” as often and for as long as we would like.
3. We know very well why we don't do it: there is something in us that doesn't want to do it and this something, the inertia of the #guna #Tamas, is so deeply rooted in our minds that it is difficult for us to go against it.
Getting Organized
4. You can always take breaks... the ideal would be to do as the monks in the monasteries do: take them at fixed times, with a clock that would ring every 2.5 hours... then, you would stop your activity, sit down, close your eyes, and meditate on the Holy Name for a few moments. Difficult, even impossible for the employee of a company who is only entitled to a twenty-minute break after six consecutive hours of work.
5. This organization is possible for monks and for #observants who work at home or who are unemployed and retired. There is one thing that can be done, and that is nectar... it can be done all the time, except when talking, drinking and eating. Nectar is like holding your father's finger when you are with him in the crowd at a funfair, so as not to lose him.
Contemplation
6. It is also possible to meditate for a few seconds before starting a new action. For example, you start your car, before turning the key, you close your eyes and “say the Holy Name”. Before doing the dishes, you close your eyes and “say the Holy Name”, etc.
7. These “micro-meditations” are not a substitute for #service or formal #meditation; they are in addition to them. In the ashram where I lived in India, it was a constant, that said, we all did it and it's a good reminder to see others doing it, whereas when you're alone, it's less obvious.
Nectar
8. To come back to #nectar, often the observer does not do it, because he does not see the point... he does not taste it, so he forgets and yet, I know from experience how useful it is. For one thing, it relaxes the tendon of the tongue without the need, as some do in India, to cut it little by little with a razor blade.
9. This relaxed tendon allows you to go further and further and one day reach “#KapalaGupha”, or “#AmritaBindu”, this nasopharyngeal cavity. It also helps the mind to remain internalized and is often the last link with #God, when the Holy Name is somewhat forgotten.
10. I had the Grace to taste the nectar, the original #amrita, not the initiatory drink prepared by the #Sikhs who have forgotten the amrita known to #GuruNanak. It is a liquid as cold as ether, tasting of honey, which, when tasted, fills us with love.
11. One evening during meditation, three drops fell one by one on my tongue, and I was propelled forward into the pranam posture. Tears flowed down my cheeks without me knowing why. Often, one can smell honeysuckle, acacia blossom; it is also an experience of nectar. It is the nectar that develops #devotion.
12. In old gas water heaters, there was always a pilot light, a small flame burning. When the hot water tap was turned on, gas escaped from the burners and ignited in the pilot light. The nectar is the pilot light of our devotion.
13. One of the three wise monkeys, the one covering its mouth and nose with its hands, speaks to us of nectar and the Holy Name. The mouth evokes the technique of nectar, the nose that of the Holy Name. You see that these techniques are not new, that I did not invent them. The Practice of nectar keeps our momentum towards God strong.
Micromeditations
14. The moments of #micromeditation, which I would call contemplation, between each activity, are more than an opportunity to be in the Holy Name and to tick off the things to do (“what to do” is said in Sanskrit: #sadhana). These moments of contemplation help to control the mind, emotions and thoughts and help to promote formal meditation: we don't arrive on our cushions in a state of panic. Our minds are in the right place to meditate.
15. We are often very busy, we go from one thing to another, there are so many things to do throughout the day. We let ourselves be caught up in our activities, in all the things we have to do during the day, and we end up breathless, “out of our spirit”.
16. These moments of #contemplation make us stop between each thing to do and start again. This is how we calm our minds and arrive, at formal meditation, on our cushion, in a good frame of mind. This is the whole point of #Observance. It requires a little discipline and discipline comes under #sattva, the guna of reason and light.
17. So, we divide the day into different sequences. Before each sequence, we collect our thoughts, we distance ourselves from our emotions, our thoughts, and it is always very beneficial to do that. It is the best way to live your life.
Duties and Obligations
18. I sometimes get tired from doing things one after the other. When I feel this tiredness, this “fed up” feeling coming over me, I take a Saint-Nom break, and start doing what I have to do again. Each time, I regain energy and willpower, as if I were dousing my face in cold water after a long walk in the sun.
19. Do what you have to do, not always what you want to do. I see people who always want to do what they feel like doing. For them, that's what life is all about, that's what #happiness is: doing what they feel like doing. In truth, doing what you have to do, when it has to be done and how it has to be done brings the mind a satisfaction that is far superior in every way, a happiness beyond compare.
20. You are probably familiar with the expression: “the satisfaction of a job well done”. Well, it is #true that doing what you have to do well brings great satisfaction. Fulfilling your obligations and #duties brings great happiness. I know it is no longer fashionable and we can see the results of this lack of interest.
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