English below. Dans la méditation, il y a aussi le non-agir. Quand vous vous installez méditer, qu'attendez-vous ? En vérité, si vous attendez quelque chose, vous ne pouvez pas bien méditer. Vous devez ne rien attendre. Allez méditer pour obéir à l'agya et parce que vous aimez ça.
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The English Satsang Follows the French Text
Méditation et non-agir
1. Le #nonagir n'est pas uniquement dans le #service, c'est aussi dans toutes les facettes de l'#Observance, c'est aussi dans la méditation. Bien sûr que lorsqu'on médite, on agit, puisque l'on pratique des #techniques de méditation, mais ce qui importe, c'est la posture intérieure qui doit être un abandon en confiance, cet abandon en confiance est aussi du non-agir.
2. En #méditation profonde, on pratique les techniques que l'on a reçues, l'une après l'autre, dans un ordre précis : d'abord le #SaintNom, puis la musique (#nada), puis la lumière (#jyoti). On gardera le nectar pour la fin, afin de travailler à la souplesse du « frein » et on pensera au nectar toute la journée, dans le service.
3. La méditation formelle, qui doit conduire à une méditation plus profonde (#dhyana), puis ensuite, #samadhi (pourquoi pas ?), a des stades différents, qu'il faut passer l'un après l'autre, comme #dharana, la concentration, puis #dhyana et plus. Souvenons-nous que la méditation se prépare tout au long de la journée, en restant concentré, dans le service, et en ayant du #satsang régulièrement.
4. Si vous ne méditez pas longtemps, vous n'allez pas si loin, évidemment. C'est comme dans les appartements haussmanniens, à Paris, les pièces se suivent les unes les autres, porte après porte, comme des perles sur le fil d'un collier. Si vous ne passez pas par la première, vous ne pouvez pas aller à la deuxième et pareil pour la troisième.
Bhakti
5. Ce n'est pas si grave, sauf si vous êtes un « professionnel » de la méditation, après tout, il y a la voie de #bhakti, la dévotion, qui est une alternative pour ceux qui méditent pour suivre l'#agya, mais qui ne sont pas très « doués » en la matière, parfois pour des raisons de santé, de handicap, d'autres fois à cause d'une existence, familiale, sociale qui ne favorise pas le recueillement.
6. L'essentiel, c'est la vie, c'est de vivre sa vie de la meilleure des façons, en étant à l'affût, #vigilant, de l'#harmonie fondamentale, de la #Grâce de Dieu. Peut-être que la méditation profonde, le samadhi, voire le « #nirvikalpasamadhi » sera pour une autre vie.
7. Attention toutefois, la méditation est essentielle, même imparfaite, car il se passe toujours quelque chose pour l'âme, l'esprit, dans la méditation, même si vous n'expérimentez pas des états de conscience transcendants. Le simple fait d'obéir à l'agya suffit à vous mettre dans une dynamique positive qui fait émerger une conscience de la Grâce, de l'harmonie au quotidien.
La mort
8. Nous allons tous arriver à la même échéance à la fin de notre vie et vous, personnellement, y êtes-vous préparé ? C'est tout de même important ! La #mort est, avec la naissance, l'événement le plus important de la vie, alors, pourquoi ne devrions-nous pas nous y préparer ? Parce qu'on en a peur et que l'on se cache la tête dans le sable pour ne pas y penser ? Nous avons toute la vie pour nous y préparer et toute la vie, ce n'est pas beaucoup, alors ne perdons pas de temps.
9. Pour se préparer au rendez-vous final, vous devez vous y préparer et ce n'est pas comme les #bouddhistes ou les #hindouistes qui font le bien, ou supposé tel, pour accumuler les bons #karmas, afin d'avoir une meilleure #incarnation à venir, ni comme les #chrétiens qui accumulent les bonnes actions pour rentrer au #paradis : se préparer c'est préparer son #âme, c'est-à-dire son être éternel, à sa rencontre avec la lumière de #Dieu et ne pas en avoir peur, afin qu'elle s'abandonne à elle en toute confiance… sinon, elle aura peur et prendra le mauvais chemin dans les « couloirs du temps* » ou le bardo (voir le #BardoThödol ).
* Tiré du film : les visiteurs.
La motivation
10. Dans la méditation, il y a aussi le non-agir. Quand vous vous installez pour méditer, qu'attendez-vous ? En vérité, si vous attendez quelque chose, vous ne pouvez pas bien méditer. Vous devez ne rien attendre. Allez méditer pour obéir à l'agya et parce que vous aimez ça.
11. La meilleure motivation pour méditer c'est de vouloir se donner. « Donnez et il vous sera donné. » (Luc 6:38). Vous fermez les yeux, assis bien confortablement, sans être avachi et vous vous concentrez sur le Saint-Nom et vous attendez qu'il vous prenne. Vous trouverez le calme et la sensation de connaître cet état, de l'avoir toujours connu. C'est l'état de #sérénité tel que vous le connaissiez enfant.
12. Le non-agir, c'est, entre autres choses, de ne pas attendre de fruit de ses actes et méditer sans rien attendre, c'est aussi le non-agir (le #wuwei de #LaoTseu). Se donner à Dieu est difficile, car on ne connaît pas Dieu comme on connaît une personne humaine… en Inde, pour éviter cet écueil, ils ont inventé le #concept des #avatars et des gurus incarnant la divinité. Servir un guru est plus concret.
Le guru
13. Un #avatar est comme une idole vivante. En vérité, un avatar n'est pas une incarnation de Dieu ou d'une vertu divine, comme : « créateur, protecteur, destructeur (la #Trimurti, #Brahma, #Vishnu, #Shiva), c'est une personnification du destinataire de notre dévotion, une sorte d'intermédiaire, comme l'est un #guru.
14. On a du mal à se dédier en dévotion à une notion après tout plutôt vague de Dieu. C'est pourquoi les grandes religions « du livre » ont humanisé Dieu, lui prêtant des sentiments humains, comme la rancune, la colère, la vengeance, le jugement, le moralisme, etc. Au lieu de s'élever vers Dieu, l'Homme abaisse Dieu à son niveau et il n'y gagne pas en divinité !
15. Un guru sert de canal vers Dieu, pour que les disciples servent Dieu via le guru. Tout cela est très bien, à condition d'avoir à faire à un vrai guru, pas à un gourou qui se prend pour un dieu et qui garde la dévotion des disciples pour lui.
16. Quand je dis qu'un guru peut être un canal vers Dieu, je ne dis pas que le guru est le haut-parleur de Dieu, que ses paroles sont sacrées… le canal fonctionne dans un seul sens : du guru vers Dieu, pas de Dieu vers les disciples via le guru. Le satsang est parole de #vérité, pas paroles de Dieu !
17. C'est à cela que servaient les idoles, les vraies, celles en pierre, en or, en jade ou autres matériaux : elles étaient les réceptacles de la dévotion et des prières. Certains, encore aujourd'hui, sont des idolâtres qui s'ignorent, ils prennent un livre, par exemple, pour une idole.
18. Je suis un guru et ceux, celles qui me connaissent bien constatent que je n'ai rien d'un dieu ni d'un avatar ! Même s'ils me concèdent quelques vertus en lien avec les recommandations de #LaVoie, ils savent que je ne suis pas parfait, que je suis un Homme et pourtant, je suis leur guru… pourquoi ? Parce que je leur ai donné la #Révélation et que je leur donne un des piliers de l'agya, le satsang.
19. Je sais bien, pour ma part, que je ne suis pas un dieu, pas plus qu'un avatar et que le seul trône où je m'assoie est en faïence et que ce que j'y fais n'a rien à voir avec la spiritualité.
20. Comment peut-on se donner à Dieu lorsque l'on n'arrive pas à l'appréhender ? Juste en observant l'agya. C'est fait pour ça. Dédier sa vie à Dieu n'est que justice : elle est son œuvre et sans lui, nous n'existerions pas. Vivre sans Dieu, c'est être un fils, une fille indigne et se passer de sa Grâce en ne comptant que sur soi et franchement, sommes-nous au niveau des attentes que nous avons ?
21. Le non-agir dans la méditation, c'est ne pas « faire le Saint-Nom », c'est juste l'écouter, le ressentir et n'en rien penser, juste en profiter.
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Meditation and Nonaction
1. #Nonaction is not only in #service, it is also in all facets of #Observance, it is also in meditation. Of course, when we meditate, we act, since we practice #meditation #techniques, but what is important is the inner posture, which must be one of confident surrender. This confident surrender is also nonaction.
2. In deep #meditation, one practices the techniques that one has received, one after the other, in a precise order: first the #HolyName, then the music (#nada), then the light (#jyoti). One will save the nectar for last, in order to work on the flexibility of the “nerf” and one will think of the nectar all day long, in service.
3. Formal meditation, which should lead to deeper meditation (#dhyana), and then #samadhi (why not?), has different stages, which must be passed through one after the other, like #dharana, concentration, then #dhyana and more. Remember that meditation is prepared throughout the day, by staying focused, in service, and by having #satsang regularly.
4. If you don't meditate for long, you obviously don't go very far. It's like in the Haussmann-style apartments in Paris, the rooms follow one another, door after door, like pearls on a string. If you don't go through the first one, you can't go to the second one, and the same goes for the third.
Bhakti
5. It's not that serious, unless you're a “professional” of meditation, after all, there is the path of #bhakti, devotion, which is an alternative for those who meditate to follow the #agya, but who are not very “gifted” in the matter, sometimes for reasons of health, disability, other times because of a family or social existence that does not favor contemplation.
6. The main thing is life, it's about living your life in the best possible way, being on the lookout, #vigilant, for the fundamental #harmony of God's #Grace. Perhaps deep meditation, samadhi, or even “#nirvikalpasamadhi” will be for another life.
7. Be careful, however, meditation is essential, even if imperfect, because something always happens to the soul, the spirit, in meditation, even if you do not experience transcendent states of consciousness. The simple fact of obeying the agya is enough to put you in a positive dynamic that brings out an awareness of Grace, of harmony in everyday life.
Death
8. We will all reach the same point at the end of our lives, and are you personally prepared for it? It is important, after all! Along with birth, #death is the most important event in life, so why shouldn't we prepare for it? Because we're afraid of it, and we're burying our heads in the sand to avoid thinking about it? We have our whole lives to prepare for it, and a whole life isn't very long, so let's not waste any time.
9. To prepare for the final meeting, you have to prepare for it, and it's not like #Buddhists or #Hindus who do good, or are supposed to, to accumulate good #karmas, in order to have a better #incarnation in the future, or like #Christians who accumulate good deeds to go to #heaven: to prepare oneself is to prepare one's #soul, that is to say one's eternal being, for its encounter with the light of #God, and not to be afraid of it, so that it may abandon itself to it with complete confidence... otherwise, it will be afraid and will take the wrong path in the “corridors of time*” or the bardo (see the #BardoThödol ).
* From the movie: The Visitors.
Motivation
10. In meditation, there is also nonaction. When you sit down to meditate, what are you waiting for? In truth, if you are waiting for something, you cannot meditate properly. You must expect nothing. Go and meditate to obey the agya and because you enjoy it.
11. The best motivation for meditation is the desire to give of yourself. “Give, and it will be given to you” (Luke 6:38). You close your eyes, sit comfortably, without slouching, and concentrate on the Holy Name, waiting for it to take you. You will find calm and the feeling of knowing this state, of having always known it. It is the state of #serenity as you knew it as a child.
12. Non-action is, among other things, not expecting any fruit from one's actions and meditating without expecting anything; it is also non-action (the #wuwei of #LaoTzu). Giving oneself to God is difficult because one does not know God as one knows a human person... in India, to avoid this pitfall, they invented the #concept of #avatars and gurus embodying the divinity. Serving a guru is more concrete.
The Guru
13. An #avatar is like a living idol. In truth, an avatar is not an incarnation of God or of a divine virtue, such as: “creator, protector, destroyer” (the #Trimurti, #Brahma, #Vishnu, #Shiva), it is a personification of the recipient of our devotion, a kind of intermediary, as is an #guru.
14. It is difficult to dedicate oneself to the rather vague notion of God. This is why the great religions “of the book” have humanized God, lending him human feelings such as resentment, anger, vengeance, judgment, moralism, etc. Instead of rising to God, Man lowers God to his level and does not gain in divinity!
15. A guru serves as a channel to God, so that the disciples serve God through the guru. All this is very well, provided that you are dealing with a real guru, not a guru who thinks he is a god and keeps the devotion of the disciples for himself.
16. When I say that a guru can be a channel to God, I am not saying that the guru is God's loudspeaker, that his words are sacred... the channel only works in one direction: from the guru to God, not from God to the disciples via the guru. The satsang is the word of #truth, not the words of God!
17. That is what the idols were for, the real ones, the ones made of stone, gold, jade or other materials: they were the receptacles of devotion and prayers. Some people, even today, are idolaters who don't know it, they take a book, for example, for an idol.
18. I am a guru and those who know me well realize that I am nothing like a god or an avatar! Even if they grant me a few virtues in line with the recommendations of #ThePath, they know that I am not perfect, that I am a Man and yet I am their guru... why? Because I have given them the #Revelation of and I give them one of the pillars of agya, the satsang.
19. I know full well that I am not a god, nor an avatar, and that the only throne I sit on is made of earthenware and that what I do on it has nothing to do with spirituality.
20. How can we give ourselves to God when we cannot grasp him? Just by observing the agya. That's what it's for. Dedicating one's life to God is only fair: it is his work and without him, we would not exist. To live without God is to be an unworthy son or daughter and to do without His Grace by relying only on oneself and, frankly, are we living up to our expectations?
21. To do nothing in meditation is not to “do the Holy Name”, it is just to listen to it, to feel it and not think about it at all, just to enjoy it.
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