English below. Sans l'amour de Dieu, je ne pourrais pas vivre, déjà parce que c'est son amour qui fait que je respire, ensuite parce qu'il me faut bien l'avouer, sans amour la vie est bien fade. Je ne parle pas de l'amour romantique, que des personnes humaines se vouent, je parle de l'amour de Dieu.
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The English Satsang Follows the French Text
Dieu, notre père
1. L'Homme est une éponge traversée par toutes sortes de courants et cette éponge ne sait plus qui elle est. Elle s'identifie aux courants qui la traversent. Comment faire pour savoir qui l'on est vraiment quand on ne sait pas par où commencer ?
2. Comment faire pour écouter la voix de la #raison (sattva), comment savoir vers où diriger ses pas ? Doit-on écouter ce qu'on en pense ? Comment choisir entre deux chemins ? L'un dégagé, droit, l'autre plus sombre et moins droit ? Ce qui est évident est-il toujours une évidence ? Ou un piège ?
3. À qui se fier pour prendre les décisions importantes ? Existe-t-il un livre fiable qui explique la vie ? Peut-on se fier aux conseils des autres ? Si l'on ne peut pas se fier à son intuition, à quoi se fier ? À quel saint se vouer ?
4. Le #SaintNom, la technique de méditation et le Saint-Nom lui-même, est quelque chose à quoi on peut se fier, on peut se référer. Il ne vous dira pas quoi faire, mais il vous éclaircira l'esprit pour que la raison apparaisse et vous guide.
5. Pour ce qui est de moi, votre #guru, pouvez-vous vous fier à moi ? Si je vous renvoie au Saint-Nom, alors oui ; vous pouvez vous fier à moi. Si je commence à vous donner mon avis, mes #concepts, alors vous ne pouvez pas vous fier à moi. Je suis un Homme et j'ai en moi tout ce qu'un Homme a en lui, le bon comme le mauvais. Je suis un guru quand je m'efface pour laisser s'exprimer le #satsang. C'est ça mon superpouvoir : m'effacer. C'est en m'effaçant que j'ai connu le #nirvikalpasamadhi.
Le refuge du Saint-Nom
6. Dans le Saint-Nom, dans la #méditation sur le Saint-Nom, on est en dehors de la mêlée, de la #vanité, des pensées, des émotions et de la #confusion. Le buddha historique a parlé de ce refuge, de cet abri sûr.
7. « Deviens rapidement une île pour ton refuge, donne-toi du mal et deviens sage. Lorsque tu te seras lavé et purifié de toute souillure, tu pourras alors entrer au céleste séjour des Êtres Nobles (#aryas). » (#Dhammapada, 236)
8. Cet endroit, en nous, où l'on peut s'abriter par la méditation, par l'Observance (de l'agya), la conscience du Saint-Nom nous éclaire, nous rassure. On peut se fier à lui pour être à l'abri de sa propre folie. On ne dépend pas d'une autre personne et on ne dépend pas non plus de soi ; on dépend de la #Grâce.
9. Si vous reconnaissez vos limites, vous pouvez les transcender par l'#Observance. Comment les Hommes peuvent-ils être si fats quand ils sont si fragiles et faillibles ? L'#humilité est une des vertus principales en #spiritualité, avec la #simplicité et la #constance. Attention à ne pas confondre l'humilité avec la modestie ou l'humiliation !
Aimer Dieu
10. Il y a deux façons d'aimer #Dieu à travers l'Observance. Une des façons est la posture intérieure qui consiste à rester en soi, à ressentir la douceur du Saint-Nom et à avoir la claire vision qu'il est en toutes choses. Expérimenter que la corde qui vibre en soi vibre en toutes choses également et on a envie de partager cette conscience. L'autre façon est intime, on ne veut pas voir le Saint-Nom autour de soi, il suffit de le ressentir en soi et on veut le garder pour soi.
11. Jeune, je faisais souvent du stop, et quand je marchais sur une route enneigée des causses, et qu'il n'y avait pas de traces de pneus, que j'étais loin de tout, je ne me sentais ni seul ni désespéré. Le soleil du matin, perçant le ciel jusqu'à moi, était comme l’œil de Dieu me regardant. J'étais plein de joie et d'optimisme, sachant que là où mes pas me conduisaient, une surprise m'attendait, que je pourrais donner satsang à quelqu'un.
12. Je me sentais comme un comédien sur une scène prit dans le rond d'une poursuite et que partout où j'allais, le regard de Dieu me suivait. Sentant que Dieu me regardait, je faisais en sorte que mes gestes soient regardables. Je voulais être toujours digne d'être sous son regard, puisqu'il me regardait toujours.
13. Alors le Dieu dont je vous parle n'est pas le dieu anthropomorphe des #religions, je parle d'un Dieu infini, d'un Dieu qui n'est pas un Homme, d'un Dieu que #LaoTseu nommait : « #Tao ». Ce Dieu, dont je vous parle, je l'expérimente en moi, tous les jours, depuis plus de cinquante ans, et je sais de qui je parle, si je suis incapable de vous le décrire en détail.
14. Pourriez-vous décrire le goût d'une mangue à quelqu'un qui ne le connaît pas ? Non, c'est impossible, alors, si c'est impossible pour un fruit, comment pourrait-on décrire Dieu ? Donnez de la mangue à goûter à celui que n'en connaît pas le goût et il en connaîtra le goût. Pour Dieu, pour son Saint-Nom, c'est la même chose.
L'amour de Dieu
15. Sans l'amour de Dieu, je ne pourrais pas vivre, déjà parce que c'est son amour qui fait que je respire, ensuite parce qu'il me faut bien l'avouer, sans amour la vie est bien fade. Je ne parle pas de l'amour romantique, que des personnes humaines se vouent, je parle de l'amour de Dieu. L'amour de Dieu n'est pas un sentiment, c'est une force, une énergie, c'est la force, l'énergie de la vie.
16. Vous ne croyez pas en Dieu ? Alors, probablement que vous ne croyez pas non plus en l'âme ? Vous êtes orphelin. Où trouvez-vous l'amour nécessaire à votre vie ? Je remarque que souvent les athées militants, ceux qui déboulonnent les statues des saints, sont très agressifs, qu'ils n'ont pas l'air heureux. Ils préfèrent écouter leurs concepts intellectuels que la #vérité qui les anime. Si vous êtes un de ces orphelins, je vous invite à croire.
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God, Our Father
1. Man is a sponge with all kinds of currents flowing through it, and the sponge no longer knows who it is. It identifies with the currents that flow through it. How can we know who we really are when we don't know where to start?
2. How can we listen to the voice of #raison (sattva), how can we know where to direct our steps? Should we listen to what we think? How do you choose between two paths? One clear and straight, the other darker and less straight? Is what's obvious always obvious? Or a trap?
3. Who can we trust to make important decisions? Is there a reliable book that explains life? Can we trust the advice of others? If you can't trust your intuition, what can you trust? Which saint should we follow?
4. The #HolyName, the meditation technique and the Holy-Name itself, is something you can trust, you can refer to. It won't tell you what to do, but it will clear your mind so that reason appears and guides you.
5. As for me, your #guru, can you trust me? If I refer you to the Holy-Name, then yes; you can trust me. If I start giving you my opinion, my #concepts, then you can't trust me. I'm a Man and I have in me everything a Man has in him, the good and the bad. I'm a guru when I step aside to let the #satsang speak for itself. That's my superpower: to step aside. It's by stepping aside that I've experienced #nirvikalpasamadhi.
The Shelter Of The Holy-Name
6. In the Holy-Name, in #meditation on the Holy-Name, we are outside the fray, outside #vanity, thoughts, emotions and #confusion. The historical Buddha spoke of this refuge, this safe shelter.
7. “Quickly become an island for your refuge, give yourself trouble and become wise. When you have washed and purified yourself of all defilement, you can then enter the heavenly abode of Noble Beings (#aryas).” (Dhammapada, 236)
8. This place, within us, where we can take shelter through meditation, through observance (of agya), the awareness of the Holy Name enlightens us, reassures us. We can rely on it to protect us from our own folly. We don't depend on another person, nor do we depend on ourselves; we depend on #Grace.
9. If you recognize your limits, you can transcend them through #Observance. How can Men be so flabby when they are so fragile and fallible? #Humility is one of the main virtues in #spirituality, along with simplicity and consistency. Be careful not to confuse humility with modesty or humiliation!
Loving God
10. There are two ways of loving #God through Observance. One way is the inner posture of staying within, feeling the sweetness of the Holy-Name and having the clear vision that He is in all things. Experience that the chord that vibrates within you vibrates in all things too, and you want to share this consciousness. The other way is intimate: you don't want to see the Holy-Name around you, you just want to feel it inside you and keep it to yourself.
11. When I was young, I used to hitchhike a lot, and when I was walking along a snow-covered road in the Causses (in France, the massif central), and there were no tire tracks, and I was far away from everything, I didn't feel lonely or desperate. The morning sun, piercing through the sky to me, was like the eye of God watching me. I was full of joy and optimism, knowing that wherever my footsteps took me, a surprise awaited me; I would be able to give satsang to someone.
12. I felt like an actor on a stage caught in the round of a chase, and wherever I went, God's gaze followed me. Feeling that God was watching me, I made sure my actions were watchable. I wanted to always be worthy of being under his gaze, since he was always watching me.
13. So the God I'm talking about isn't the anthropomorphic god of the #religions, I'm talking about an infinite God, a God who isn't a Man, a God that #LaoTzu called: “#Tao”. This God I'm talking about is one I've been experiencing within myself, every day, for over fifty years, and I know who I'm talking about, if I'm unable to describe him to you in detail.
14. Could you describe the taste of a mango to someone who doesn't know it? No, it's impossible, so if it's impossible for a fruit, how could we describe God? Give a mango to taste to someone who doesn't know the taste, and he'll know the taste. For God, for his Holy-Name, it's the same thing.
God's Love
15. Without God's love, I couldn't live, firstly because it's his love that makes me breathe, and secondly because I have to admit that without love, life is very bland. I'm not talking about the romantic love that human beings devote to each other, I'm talking about God's love. God's love is not a feeling, it's a force, an energy, it's the force, the energy of life.
16. You don't believe in God? Then you probably don't believe in the soul either? You're an orphan. Where do you find the love you need to live? I've noticed that militant atheists, the ones who debunk statues of saints, are often very aggressive, that they don't look happy. They'd rather listen to their intellectual concepts than to the #truth that drives them. If you're one of these orphans, I invite you to believe.
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