English below. « Sans sortir de chez-moi, je connais l'univers. Sans regarder par ma fenêtre, je vois les chemins du ciel. Plus on s'éloigne et moins on apprend. Le sage touche au but sans marcher ; il sait sans apprendre et fait de grandes choses sans agir. » (Tao-Te-King, 47)
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The English Satsang Follows the French Text
Le sens de la vie
1. Il existe des quantités de raisons que l'on pourrait évoquer pour observer #LaVoie, pour observer l'#agya, pour pratiquer, méditer, être dans le #service. Il existe aussi des tas de raisons pour ne pas pouvoir le faire, pour être gêné, empêché. Une des raisons qui n'est pas aussi souvent évoquée que les autres, une des raisons d'observer l'agya, c'est parce que le besoin vient de très profond.
3. Ce besoin est intime et vrai. Lorsqu'on s'astreint à l'#Observance, ça peut avoir une connotation d'obéissance : on observe l'agya, on obéit à l'agya, eh bien, on a l'expérience immédiate, profonde et gratifiante d'être à notre place.
Le Saint-Nom
4. C'est quand on est dans l'Observance, quand on est dans le #SaintNom, quand on est dans la pratique du Saint-Nom, quoi que l'on fasse ; une pause, une #méditation profonde, un petit clin d'œil dans la journée, un rappel quand on fait les choses, de le faire, sans oublier la #Grâce de #Dieu à travers le souffle, dans le Saint-Nom, que l'on sait instantanément que l'on est à sa place.
5. Cette « rassurance », cette certitude, cette évidence, cette foi que l'on est vraiment à sa place dans la pratique, dans l'Observance, que l'on fait, ce qu'on doit faire, ce qui est bon pour nous, c'est un grand confort de vie et ça efface beaucoup de questions et rien que pour ça, c'est bien et l'on a envie de recommencer.
6. Dans le Saint-Nom, on est à sa place, et comme le but, c'est de rester à sa place, quand on est à sa place, on a atteint son but, alors on ne va pas s'arrêter, sinon on le « désatteint », on s'en éloigne, du but, mais on sait comment y revenir.
7. Des fois, on joue avec les limites, on se dis : « Voilà, ça ne craque pas, là, pas encore, je peux encore m'écarter un peu, être en récré » et pourtant, le temps est venu de rentrer en classe, de retourner au Saint-Nom.
8. Le maître a sonné la fin de la récré et puis on est là, on sait que c'est bon, mais on retarde le moment d'y aller. C'est comme quand on a une tablette de chocolat et qu'on retarde le moment de l'ouvrir.
Je n'attends rien
9. Je pratique sans rien attendre, parce que je n'ai pas grand-chose à atteindre. Je ne peux pas aller plus loin, à part de mourir, que là où je suis déjà allé*. Cela dit, je ne suis pas toujours là où je suis allé et quand je n'y suis pas, en bien, je n'y suis pas, je suis ailleurs, comme tout le monde.
* En #nirvikalpasamadhi.
10. Que puis-je atteindre ? C'est comme si j'avais eu, je ne sais pas, moi, neuf médailles d'or aux Jeux olympiques, trois aux championnats du monde et de France. Qu'est-ce que je vais faire, après ? Champion des Yvelines ?
11. Je n'ai rien à atteindre, par contre, je suis un peu intoxiqué, quoi. Sans cette référence constante, cette révérence constante au Saint-Nom, en moi, je ne suis pas à ma place. Je suis de travers. Je suis de guingois. Je boite.
12. Quand je ne suis pas dans et avec le Saint-Nom, ma vision, par exemple, n'est plus la même. Mes yeux sont connectés au cerveau, mais il n'y a pas l'#âme entre les deux, ça reste au niveau du cerveau. Je vois les choses avec mon cerveau, j'analyse, je comprends plus ou moins, je vois plus ou moins les couleurs, mais il manque une dimension, la dimension de l'âme.
13. Quand je suis vraiment dans la révérence constante, ou aussi constante que possible, au Saint-Nom, eh bien, c'est moi qui vois, c'est vraiment moi. C'est l'âme, l'esprit qui voit à travers mes yeux. Le cerveau, lui, il est juste une interface qui analyse les signaux optiques. Il les transforme en signaux électriques et il en fait des infos.
14. Quand nous sommes vraiment en révérence avec le Saint-Nom, c'est vraiment nous qui voyons et nous sommes pleinement vivants. Nous n'avons pas besoin de remplir cette vie avec plein de choses à faire. Bon, ça n'empêche qu'elle est quand même remplie de plein de choses à faire. Mais elle n'a pas besoin de nous pour se remplir. Elle se remplit toute seule.
Les aléas
15. C'est comme un bateau avec une voie d'eau ; on est obligé de d'écoper. On a une écope avec une poignée, puis on écope, on écope. Quand on n'écope pas, le bateau se remplit et coule.
16. Dans la vie, il faut constamment écoper, c'est comme ça la vie. Les obligations, c'est comme l'herbe, ça repousse. On a fini un truc et on doit faire un autre. Ce qu'on avait fait il y a deux jours, il faut le recommencer. Je ne parle même pas de la vaisselle, du repassage, de la lessive, de se brosser les dents et toutes ces sortes de choses.
17. La vie est constamment faite de choses à répéter, sinon, ce n'est pas un besoin. Il n'y a pas besoin de choses pour donner un sens à notre vie, comme aider les pauvres, se faire aider par des riches, rencontrer d'autres pays, d'autres cultures, d'autres cuisines, d'autres parfums, d'autres gens, etc.
Le sens de la vie
18. Notre vie, elle a un déjà un sens et comme disait le copain #LaoTseu ; je n'ai pas besoin de sortir de chez moi pour visiter l'univers*. Par la délectation dans la conscience du Saint-Nom, de la douceur, de la #vérité, de nos sens exacerbés, qui voient l'#unité dans le multiple, à travers nos sens, ça nous met dans une sorte de satisfaction, d'allégresse qui rend la vie belle.
* « Sans sortir de chez-moi, je connais l'univers. Sans regarder par ma fenêtre, je vois les chemins du ciel. Plus on s'éloigne et moins on apprend. Le sage touche au but sans marcher ; il sait sans apprendre et fait de grandes choses sans agir. » (#TaoTeKing, 47)
19. Au-delà de l'âge, des contingences, des circonstances angoissantes qu'il y a toujours eu dans le monde, aujourd'hui, pas plus qu'hier, ou pas plus qu'à l'époque de la baie des Cochons, il y a cette chose qui dure et qui ne change pas.
20. Des circonstances angoissantes, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Si on s'empêche d'être heureux à cause de ça, c'est bête, parce que ça ne s'améliorera jamais. Le monde changera, il craquera comme à chaque fois, c'est comme ça et puis il se reconstruira et nous ne sommes pas éternels, dans cette vie, je veux dire, celle où nous vivons aujourd'hui.
21. Les aléas, ça fait dans l'existence comme un petit tremblement de terre, eh bien là, c'est pareil, ça fait une révolution, ça fait une guerre, ça fait une épidémie, ça fait un mouvement social, mais après ça redevient normal et c'est toujours la vie et c'est toujours la même vie.
22. Si les circonstances changent, nous on connaît la vie à sa source, la vie qui ne change pas, alors c'est de ça dont il faut se nourrir, c'est à ça qu'il faut s'abreuver, à la vie, la vraie vie, pas à l'écume des jours.
23. On peut s'intéresser à l'écume des jours. On ne doit pas pour autant tomber dans le piège de l'éphémère, au risque d'en être terriblement affecté. On doit se laisser affecter par la perfection de l'instant, la profondeur du Saint-Nom et la beauté de la vie quand on en est conscient.
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The Meaning Of Life
1. There are plenty of reasons to observe #ThePath, to observe #agya, to practice, to meditate, to be in #service. There are also plenty of reasons not to be able to do so, to be hindered, prevented. One of the reasons that isn't mentioned as often as the others, one of the reasons to observe agya, is because the need comes from very deep down.
3. The need is intimate and true. When we commit ourselves to #Observance, it can have a connotation of obedience: we observe the agya, we obey the agya, well, we have the immediate, profound and gratifying experience of being in our place.
The Holy-Name
4. It's when we're in Observance, when we're in the #HolyName, when we're in the practice of the Holy-Name, whatever we're doing; a pause, a deep #meditation, a little wink during the day, a reminder when we're doing things, to do it, without forgetting the #Grace of #God through the breath, in the Holy Name, that we know instantly that we're in our place.
5. This “reassurance”, this certainty, this evidence, this faith that we're really in our place in the practice, in Observance, that we're doing, what we should be doing, what's good for us, it's a great comfort in life and it erases a lot of questions and for that alone, it's good and we want to do it again.
6. In the Holy-Name, you're in your place, and as the goal is to stay in your place, when you're in your place, you've reached your goal, so you don't stop, otherwise you'll “disattain” it, you'll move away from it, from the goal, but you know how to get back to it.
7. Sometimes, we play with the limits, we say to ourselves: “There, it's not cracking, there, not yet, I can still deviate a little, be at recess” and yet, the time has come to return to class, to return to the Holy Name.
8. The teacher has sounded the end of recess and then we're there, we know it's okay, but we put off going. It's like having a bar of chocolate and putting off opening it.
I'm Not Waiting For Anything
9. I practice without expecting anything, because I don't have much to achieve. I can't go any further, apart from dying, than where I've already been*. That said, I'm not always where I've been, and when I'm not, well, I'm not there, I'm somewhere else, like everyone else.
* In #nirvikalpasamadhi.
10. What can I reach? It's as if I'd had, I don't know, nine gold medals at the Olympic Games, three at the World and French Championships. What am I going to do next? Champion of Yvelines?
11. I've got nothing to aim for, but I'm a bit intoxicated. Without this constant reference, this constant reverence for the Holy-Name within me, I don't belong. I'm crooked. I'm lopsided. I'm limping.
12. When I'm not in and with the Holy-Name, my vision, for example, is not the same. My eyes are connected to the brain, but there's no #soul between the two, it stays at the brain level. I see things with my brain, I analyze, I understand more or less, I see colors more or less, but there's a dimension missing, the soul dimension.
13. When I'm really in constant reverence, or as constant as possible, to the Holy-Name, well, it's me who sees, it's really me. It's the soul, the spirit that sees through my eyes. The brain is just an interface that analyzes optical signals. It transforms them into electrical signals and turns them into information.
14. When we are truly in reverence with the Holy-Name, it is really we who see and we are fully alive. We don't need to fill this life with lots of things to do. Well, it's still full of things to do. But it doesn't need us to fill it. It fills itself.
Hazards
15. It's like a boat with a leak; you have to bail it out. You have a bailer with a handle, then you bail, you bail. If you don't bail, the boat fills up and sinks.
16. In life, you constantly have to bail, that's how life is. Obligations are like grass, they grow back. We've finished one thing and have to do another. What you did two days ago, you have to do again. I'm not even talking about dishes, ironing, laundry, brushing your teeth and all that sort of thing.
17. Life is constantly made up of things to repeat, otherwise there's no need. We don't need things to give meaning to our lives, like helping the poor, getting help from the rich, meeting other countries, other cultures, other cuisines, other perfumes, other people, etc.
The meaning of life
18. Our life already has a meaning, and as my friend #LaoTzu used to say, I don't need to leave home to visit the universe*. By delighting in the consciousness of the Holy-Name, of sweetness, of #truth, of our heightened senses, which see the #unity in the multiple, through our senses, it puts us in a kind of satisfaction, of gladness that makes life beautiful.
* Without leaving my house, I know the universe. Without looking out of my window, I can see the paths of the sky. The further you go, the less you learn. The wise reaches the goal without walking; he knows without learning and does great things without acting.” (#TaoTeKing, 47)
19. Beyond the age, the contingencies, the distressing circumstances there have always been in the world, today, no more than yesterday, or no more than at the time of the Bay of Pigs, there is that one thing that endures and does not change.
20. Distressing circumstances have always existed and always will. If we stop ourselves from being happy because of that, it's silly, because it'll never get better. The world will change, it will crack like it always does, that's how it is, and then it will rebuild itself and we're not eternal, in this life, I mean, the one we live in today.
21. The vagaries of life are like a small earthquake, well, it's the same, it makes a revolution, it makes a war, it makes an epidemic, it makes a social movement, but afterwards it returns to normal and it's still life and it's still the same life.
22. If circumstances change, we know life at its source, the life that doesn't change, so that's what we have to feed on, that's what we have to drink from, life, real life, not the scum of the day.
23. You can be interested in the scum of the earth. But we mustn't fall into the trap of the ephemeral, at the risk of being terribly affected by it. We must let ourselves be affected by the perfection of the moment, the depth of the Holy-Name and the beauty of life when we are conscious of it.
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