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The English Satsang Follows the French Text
Le fleuve de la Grâce
1. La #Guidance est comme le courant d'un fleuve : la #Grâce, c'est l'eau et la Guidance son courant. On sort du fleuve à chaque fois que l'on sort de l'#Observance. Cela dit, on ne revient pas en amont. Simplement, on est sur la rive du fleuve à regarder l'eau couler.
2. Quand on sort de l'#agya, on sort du courant, on est sur la berge. On reste quelque temps mouillé, ressentant encore les effets de la Grâce et puis, si on reste ainsi, on sèche et très vite les bienfaits de la Grâce, de sa Guidance, ne se font plus sentir.
3. L'eau ne nous refuse pas, le fleuve ne nous expulse pas de son courant, c'est nous qui en sortons et c'est à nous d'y revenir. Quand on s'abandonne à l'Observance, à la Grâce, on se laisse porter par son courant qui nous mène là où l'on doit aller. On ne sait pas exactement où, mais on sait qu'on doit y aller.
4. Être dans l'eau, porté par son courant, est une expérience agréable, gratifiante, alors on se dit que le résultat, la destination le sera aussi. On fait la planche, on se laisse porter et on est heureux. Je sais que le #bonheur n'est pas le #but de la vie, mais être heureux ne gâche rien !
5. Dans l'agya (la #sadhana ou #Dharma), dans son Observance, tout est important à égalité : le #service, le #satsang, la #méditation et les #angas, pourtant, quelque chose est encore plus important que ça, cette chose, c'est le Saint-Nom. Le #SaintNom c'est la #vertu de #Dieu… vertu dans le sens de « propriété », de « pouvoir », comme on parle des vertus des plantes, par exemple.
6. La vertu ou les vertus de Dieu sont la #vérité, la #lumière, la #béatitude, l'#harmonie, la #vie. On dit que « Dieu est amour », parce qu'on aime l'#amour, que c'est une expérience que l'on a faite, que l'on connaît, mais qui a connu la béatitude ? L'amour est un sentiment, la béatitude est un état de la conscience.
7. La béatitude, on peut en avoir conscience ou pas. La plupart du temps, les gens n'ont pas conscience de la béatitude et quand ils connaissent ce mot, ils ne savent pas à quoi il se rattache. C'est possible d'en avoir conscience, pourtant, et c'est indispensable. Comment vivre sans cette conscience ?
8. Si Dieu est béatitude, il ne peut pas nous forcer à en avoir conscience. Cette béatitude est en nous, dès la naissance, mais elle ne s'impose pas. C'est notre #LibreArbitre qui décide si on veut ou pas en avoir conscience. L'Observance de l'agya est un bon moyen d'en avoir conscience.
9. Pour observer l'agya, il faut avoir reçu la #Révélation et pour recevoir la Révélation, il faut la demander, à qui ? À moi. Pourquoi moi ? Parce que je sais comment faire, je l'ai reçue en 1975, en Inde. Je la donne par « visio » et ça dure plus ou moins deux heures. Ensuite, une fois que vous connaissez les #techniques de méditation, vous pouvez observer l'agya… ou pas, c'est vous qui décidez.
Dans le courant de la Grâce
10. On connaît la béatitude en l'expérimentant et comment peut-on l'expérimenter ? En méditant. Encore faut-il avoir les bonnes techniques, parceque l'on met beaucoup de choses dans ce mot ; comme dans le mot « #yoga », qui n'est bien souvent, en occident, qu'une gymnastique.
11. Le fait de méditer nous met dans le courant, dans l'agya et quand on est dans l'agya, on est là où coule la Grâce et on est protégé, à l'abri, à l'abri de quoi ? À l'abri de notre faiblesse, de notre ignorance, de notre #vanité, de notre #confusion. Rien que ça, c'est génial !
La méditation
12. Pour ce qui est de l'expérience dans la méditation, c'est autre chose ! Tout le monde ne peut pas méditer de telle façon que la méditation apporte des flots de lumière, l'oubli de soi et la fusion de l'#ego dans le #Tout, l'#Unité de l'harmonie fondamentale, même en connaissant les techniques.
13. Chaque personne est différente, certaines sont méditatives naturellement et peuvent passer des heures assises à pratiquer. D'autres ne le sont pas, il faut qu'elles agissent au niveau du monde, du quotidien et qu'elles se dévouent. Tout le monde n'est pas semblable, identique.
14. Pour parler d'une personne que je connais bien : moi, j'aime méditer depuis tout petit… aussi loin que ma mémoire remonte, j'aimais rester à ne rien faire, contemplant la nature. Il faut dire que j'ai été élevé en nourrices, dans des endroits magnifiques, en pleine campagne.
15. Cette propension à la méditation n'a fait que s'approfondir, jusqu'à mes dix-huit ans, en 1974, où je décidais d'aller en Inde, comme c'était la mode à cette époque, pour recevoir la Révélation, celle dont je vous ai déjà parlé ; et depuis ce temps, j'observe l'agya. Maintenant, je donne la Révélation à qui la demande et du satsang régulièrement, à l'usage de ceux qui en veulent et ça ne me rapporte rien : aucun abonnement n'est demandé.
16. Mais combien sont comme moi ? L'Observance, ce n'est pas principalement la méditation profonde, c'est aussi le service et le service est une source de joie et de Grâce autant que la méditation. La montagne de la #Réalisation a quatre faces, chacune de ces faces conduit au sommet.
17. Même si vous n'êtes pas doué pour la méditation, méditez tout de même chaque jour, régulièrement, ne serait-ce qu'une fois et seulement trente ou quarante-cinq minutes. C'est la régularité, la constance qui compte. La conscience de la Grâce vient avec l'Observance de l'agya et l'agya a quatre piliers, dont trois pratiques : le service, le satsang et la méditation. C'est un tout.
Le Saint-Nom
18. Quand vous pensez à quelque chose d'émouvant, que vous regardez une scène émouvante, que vous avez un souvenir émouvant qui remonte à la surface de votre conscience, vous pouvez ressentir comme un spasme dans le haut de la poitrine, comme si vous alliez pleurer. Ce spasme est le résultat de la conscience du Saint-Nom : cette émotion de nostalgie, c'est la nostalgie de l'#âme.
19. Quand vous avez une sorte de chatouillis dans la poitrine, comme un sourire qui s'ouvre, c'est le feeling du Saint-Nom. Vous l'avez déjà ressenti, initié, observant ou non. Il n'est pas nécessaire d'avoir reçu la Révélation ni d'observer l'agya pour ressentir ce sourire intérieur. La Révélation, l'Observance vous permet de rester maître de votre #mental et d'être à l'abri dans la Grâce, dans sa Guidance.
L'Observance
20. Avec l'Observance, une Observance sinon assidue, tout au moins régulière, dont je vous le rappelle, le satsang fait partie, votre discernement s'approfondit… le #discernement de quoi ? Le discernement du #bien et du #mal.
21. Avec l'Observance régulière, votre #raison augmente, ce qui signifie que vous écoutez plus souvent votre raison plutôt que votre #passion, vos #désirs, autrement dit : vous devenez de plus en plus raisonnable. Être raisonnable, c'est être plus sous l'influence du #guna « #sattva » et moins sous celles de « #rajas » et de « #tamas ».
22. Avec ou sans expérience, la méditation fait toujours son effet sur votre vie, sur votre conscience, sur votre bien-être. Le déroulement de vos journées dépend réellement du fait que vous ayez médité, même trente minutes sans expérience remarquable, ou que vous ayez zappé la méditation, parce que « tamas » vous a fait croire que vous étiez trop fatigué pour méditer.
Le samadhi
23. Parfois, on médite sur le Saint-Nom, dans le service ou dans la méditation formelle, il ne se passe pas grand-chose, à part les échanges comme on a au tennis, entre les pensées et la concentration, et, subitement, une « bulle » éclate dans votre poitrine et vous souriez, pris de béatitude. Oh, il ne s'agit pas du samadhi, mais tout de même !
24. Je dis qu'il ne s'agit pas du #samadhi, je dis sans doute une bêtise : des samadhi, il y en a sept, selon les spécialistes des samadhi… spécialistes, théoriciens, mais spécialistes tout de même. Tous les samadhi ne sont pas le septième, le « #nirvikalpasamadhi » et même pour les autres, le premier, le second ou plus, ils ne durent pas forcément longtemps. Une seconde, trois secondes de samadhi, c'est le samadhi !
25. « Bhakti est la perle du chemin » et #bhakti, la #dévotion vient avec la pratique, avec l'Observance, avec la méditation, samadhi ou pas samadhi. Vous savez, #dhyana, la méditation profonde, c'est déjà très bien ! Le plus important n'est pas la qualité ni l'intensité de votre expérience. Le plus important, c'est l'Observance.
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The River of Grace
1. Guidance is like the current of a river: #Grace is the water and Guidance its current. We leave the river every time we leave #Observance. That said, we don't go back upstream. You simply stand on the riverbank and watch the water flow.
2. When you get out of the #agya, you get out of the current, you're on the bank. We stay wet for a while, still feeling the effects of Grace, and then, if we stay that way, we dry out and very quickly the benefits of Grace, of its Guidance, are no longer felt.
3. The water doesn't refuse us, the river doesn't expel us from its current, it's we who come out of it and it's up to us to return to it. When we abandon ourselves to Observance, to Grace, we let ourselves be carried by its current, which takes us where we need to go. We don't know exactly where, but we know we must go there.
4. Being in the water, carried by its current, is a pleasant, gratifying experience, so we tell ourselves that the result, the destination, will be too. You do the board, you let yourself be carried along and you're happy. I know that #happiness isn't the #goal of life, but being happy doesn't spoil anything!
5. In the agya (the #sadhana or #Dharma), in its Observance, everything is equally important: the #service, the #satsang, the #meditation and the #angas, yet something is even more important than that, and that something is the Holy-Name. The #HolyName is the #virtue of #God... virtue in the sense of “property”, “power”, as we speak of the virtues of plants, for example.
6. God's virtue or virtues are #truth, #light, #bliss, #harmony, #life. We say that “God is love”, because we love #love, because it's an experience we've had, that we know, but who's experienced #beatitude? Love is a feeling, bliss is a state of consciousness.
7. Bliss may or may not be conscious. Most of the time, people aren't aware of bliss, and when they do know the word, they don't know what it refers to. It's possible to be aware of it, though, and it's essential. How can we live without this consciousness?
8. If God is bliss, he can't force us to be conscious of it. This bliss is within us, from birth, but it cannot be imposed. It's our #freewill that decides whether or not we want to be aware of it. Observing agya is a good way of becoming conscious of it.
9. To observe the agya, one must have received the #Revelation and to receive the Revelation, one must ask it, to whom? From me. Why me? Because I know how: I received it in 1975, in India. I give it by “visio” and it lasts about two hours. Then, once you know the #meditation techniques, you can observe the agya... or not, it's up to you.
In The Stream Of Grace
10. We know bliss by experiencing it, and how can we experience it? By meditating. But you need to have the right techniques, because we put a lot of things in this word; as in “#yoga ”, which in the West is often just gymnastics.
11. Meditation puts us in the current, in the agya, and when we're in the agya, we're where Grace flows and we're protected, sheltered, protected from what? Sheltered from our weakness, our ignorance, our #vanity, our #confusion. That alone is brilliant!
Meditation
12. As for the experience of meditation, that's something else! Not everyone can meditate in such a way that meditation brings floods of light, self-forgetfulness and the merging of the #ego into the #All, the #Unity of fundamental harmony, even knowing the techniques.
13. Each person is different, some are naturally meditative and can spend hours sitting and practicing. Others are not, they need to act on a worldly, everyday level and dedicate themselves. Not everyone is the same.
14. To quote someone I know well: I've loved meditating ever since I was a child... as far back as I can remember, I liked to sit and do nothing, contemplating nature. It's true that I was brought up in nannies, in beautiful places, in the middle of the countryside.
15. This propensity for meditation only deepened, until my eighteenth birthday, in 1974, when I decided to go to India, as was the fashion at the time, to receive the Revelation I've already told you about; and since then, I've been observing the agya. Now I give Revelation to anyone who asks for it, and satsang on a regular basis, for the use of those who want it, and it doesn't earn me anything: no subscription is required.
16. But how many are like me? Observance isn't just about deep meditation, it's also about service, and service is as much a source of joy and Grace as meditation. The mountain of #Realization has four faces, each of which leads to the summit.
17. Even if you're not good at meditation, meditate every day, regularly, if only once and only for thirty or forty-five minutes. It's the regularity, the constancy that counts. Grace consciousness comes with agya observance, and agya has four pillars, including three practices: service, satsang and meditation. It's the whole package.
The Holy-Name
18. When you think of something moving, when you look at a moving scene, when you have a moving memory that rises to the surface of your consciousness, you may feel like a spasm in your upper chest, as if you were going to cry. This spasm is the result of consciousness of the Holy-Name: this emotion of nostalgia is nostalgia for the #soul.
19. When you feel a kind of tickle in your chest, like a smile opening, that's the feeling of the Holy Name. You've already felt it, initiated it, observed it or not. You don't need to have received the Revelation or observed the agya to feel this inner smile. Revelation and observance enable you to remain master of your #mind and to be sheltered from Grace and its Guidance.
Observance
20. With Observance, if not assiduous, at least regular observance, of which I remind you, satsang is a part, your discernment deepens... the #discernment of what? The discernment of #good and #evil.
21. With regular Observance, your #reason increases, which means you listen more often to your reason rather than your #passion, your #desires, in other words: you become more and more reasonable. Being reasonable means being more under the influence of the #guna “#sattva” and less under those of “#rajas” and “#tamas”.
22. With or without experience, meditation always has an effect on your life, on your consciousness, on your well-being. How your day unfolds really depends on whether you've meditated for even thirty minutes without any remarkable experience, or whether you've skipped meditation because “tamas” made you think you were too tired to meditate.
Samadhi
23. Sometimes, when you're meditating on the Holy- Name, in service or in formal meditation, nothing much happens, apart from the tennis-like exchanges between thoughts and concentration, and suddenly a “bubble” bursts in your chest and you smile, overcome with bliss. Oh, it's not samadhi, but still!
24. When I say it's not #samadhi, I'm probably talking nonsense: there are seven types of samadhi, according to samadhi specialists... specialists, theorists, but specialists all the same. Not every samadhi is the seventh, the “#nirvikalpasamadhi ”, and even for the others, the first, the second or more, they don't necessarily last long. One second, three seconds of samadhi, that's samadhi!
25 “Bhakti is the pearl of the path” (me) and #bhakti, #devotion comes with practice, with Observance, with meditation, samadhi or no samadhi. You know, #dhyana, deep meditation, is already very good! The most important thing is not the quality or intensity of your experience. The most important thing is observance.
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