English below. Est-ce que cet enfant que nous étions a été effacé par les jours qui passent ? Non, l'être que nous étions depuis la naissance jusqu'après sept ans, nous le sommes toujours. Cet être là, simplement s'est perdu en vieillissant, au fil du temps, dans des chemins de traverse.
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The English Satsang Follows the French Text
La vérité de l'enfant
1. #Jésus disait que si l'on voulait gagner le #Royaume, on devait ressembler aux petits enfants. Alors bon, les petits enfants, évidemment, ce sont les enfants de moins de sept ans. À partir de sept ans, de l'âge de raison, les #concepts, le #mental ; la curiosité, le désir d'émancipation, la #vanité commencent à prendre le dessus sur ce qui fait qu'un petit enfant est digne du Royaume. Un adulte qui veut connaître le Royaume ferait bien de travailler à retrouver l'enfant qu'il fut.
2. Il n'est pas question de ressembler aux petits enfants de moins de sept ans. Il est question de retrouver le petit enfant que nous étions, parce qu'en fait, tous les adultes sont d'anciens enfants.
L'enfant que nous étions
3. Est-ce que cet enfant que nous étions a été effacé par les jours qui passent ? Non, l'être que nous étions depuis la naissance jusqu'après sept ans, nous le sommes toujours. Cet être là, simplement s'est perdu en vieillissant, au fil du temps, dans des chemins de traverse.
4. Qui j'étais, quand j'avais vingt ans ? Qui j'étais quand j'avais quarante ans ? Qui j'étais quand j'avais cinquante ans ? Qui je suis aujourd'hui que j'ai plus de soixante ans ? Ne suis-je plus la même personne ?
5. Si je suis la même personne. L'âme est la même et pour retrouver l'enfant que j'étais, ce n'est pas si compliqué. Quand je médite sur le #SaintNom, je retrouve le jeune homme qui méditait dans le Cher, dans le Berry, à Menetou-salon, et qui passait dix heures tous les jours en #méditation formelle, qui, quand venait le moment de méditer, était pris d'une frénésie, d'une envie folle.
Méditation
6. Je montais l'échelle de meunier jusqu'à la porte du grenier, et la seconde échelle, jusqu'à la Plate-Forme qui était suspendue entre deux fermes, pour m'asseoir sur un zafu et méditer. Je partais alors pour une méditation au long cours. Au moment où je m'asseyais, je ne mettais pas de limite de temps. Je n'avais rien à faire. Je méditais.
7. Quand je médite, aujourd'hui encore, je suis la même personne que celle qui méditait à l'ashram, en Inde. Je suis la même personne que le jeune homme sans logis qui méditait sur un banc, la nuit, à Paris.
8. Aujourd'hui, il se passe très exactement la même chose, au bout de quelques instants, quand je me laisse bercer par la balancelle de la respiration, quand j'entends le souffle du Saint-Nom, j'ai le goût de l'instant.
Souvenirs du présent
9. Cet #instant est le même que quand j'étais petit, que je m'asseyais au pied des arbres et que je regardais la lumière jouer dans les frondaisons des chênes, sur les fougères royales et les taches de lumière faisaient comme un tableau impressionniste sur le sol.
10. Il y avait le parfum de l'humus, de la fougère, de l'écorce, de la résine et le clapotis du ruisseau pas loin, que je connaissais. Il coulait en petites vaguelettes rapides sur les petits cailloux de couleur, au fond, presque comme dans un conte. Il y avait de petits poissons transparents et son eau pouvait se boire.
11. Ce n'était même pas une rivière, juste un petit ruisseau qu'on traversait à pied et dans lequel nous allions remplir nos seaux, quand il manquait d'eau dans le puits. J'étais enfant, dans un état de #plénitude, d'accomplissement, de #sérénité, de joie sans raison et de #béatitude.
L'instant d'aujourd'hui
12. C'est la même chose maintenant. C'est la même chose que quand j'avais vingt, trente ou quarante ans. Ça n'a pas changé. C'est le même moi, le même instant. C'est le même moi dans le même instant, la même identité, et cette identité, c'est l'#âme, c'est moi, puisqu'on est fondamentalement l'âme.
13. Nous ne sommes pas seulement l'âme, nous sommes aussi nos pensées, nos #connaissances apprises. Nous sommes nos souvenirs. Nous sommes notre personnalité, la personnalité forgée par les #gunas, par leurs influences et par les différentes digestions des différents traumatismes ou #bonheurs qu'on a traversés dans notre existence et qui ont laissé des traces.
14. Ces traces, ces souvenirs, ces choses qui occultent l'enfant intérieur, elles disparaissent quand on est dans le Saint-Nom, quand on médite sur le Saint-Nom, qu'on s'abandonne à lui, et qu'on lui fait confiance, qu'on n'a pas de doute sur soi, sur son pouvoir, sur sa #vertu. On s'installe sans doute dans sa vertu. On fait juste de pratiquer la #technique le mieux possible, sans rien attendre.
15. À la sortie de méditation, on a retrouvé le parfum, le goût, la sensation du #présent et c'est le même présent qu'avant. Notre façon de le ressentir, de l'appréhender et de le recevoir, de le mettre dans la bouche et de le savourer, cet instant présent, cette façon-là, c'est la même maintenant, aujourd'hui, qu'il y a trente ans, quarante ans. Nous n'avons pas changé.
16. Le corps change sans doute. Le temps laisse des traces sur nous. Mais c'est le corps, ce n'est pas l'âme. L'âme, elle date d'avant la naissance de ce corps et elle perdure après. Elle n'est jamais aussi forte que lorsqu'elle n'est pas assujettie au corps et à l'#ego.
Notre identité
17. C'est une vérité vraie, pas un #dogme, c'est l'âme et nous sommes l'âme. Nous ne sommes pas seulement l'âme, mais nous sommes l'âme, essentiellement l'âme.
18. À chaque fois que l'on revient à l'âme, on revient à soi, on retrouve le #bonheur de notre enfance, on retrouve l'innocence, on retrouve la joie, la sérénité de notre enfance. Parce qu'en fait ça n'a pas disparu. C'est juste que les #vrttis, les résidus du temps qui passe, des événements, des souvenirs, les #résidus (#Samskàras) de ce qu'on a vécu nous ont fait oublier.
18. Ces traces du temps qui passe ne vont pas s'inscrire dans les annales #akashiques, elles vont s'inscrire dans nos annales à nous et elles viennent recouvrir notre enfant intérieur, comme des plaques de calcaire viennent recouvrir le #jade, mais le trésor de jade* est toujours là, sous les différentes strates, les différentes couches de calcaire.
* « Le sage, sous son apparence banale, cache un véritable trésor, un trésor de Jade. » (tao-Te-King, chapitre deux, phrase 70)
19. Quand on trouve une pierre et qu'on la polit, à force, on enlève, couche après couche, le calcaire qui cache le trésor. Avec le temps, le présent devient du passé et quand le présent devient du passé, quand le présent s'évapore, il ne reste que le passé et le passé, c'est du calcaire autour de ce trésor de jade.
20. Quand on s'abandonne au présent, on retrouve cette perfection, cette brillance, cette profondeur, cette beauté de l'enfant intérieur, c'est-à-dire de l'âme, quoi ! On peut être un enfant, même plus âgé, en retrouvant cette #vérité de la conscience du Saint-Nom. On est un enfant avec de la #sagesse.
21. Nous sommes toujours l'enfant intérieur, l'enfant intérieur qui a pris du galon et qui est devenu un sage et ça, c'est magnifique et c'est le but, c'est le #but de la vie, de vivre non pas par séquences qui se succéderaient les unes aux autres, dépourvues de sens, de continuité, mais dans un continuum qui a du sens, une raison transcendante.
22. S'il y a un continuum, il y a une trame qui soutient les différentes périodes de notre vie et cette trame, c'est nous ; c'est notre vérité intérieure. Si on la retrouve, on retrouve la vérité toute crue, la vérité vraie, la vérité fondamentale, parce que nous sommes pétris d'elle.
23. C'est le propos de #LaVoie, de son #Observance. C'est le propos de la méditation, du #service et du #satsang ; d'oublier que nous fûmes pour être, être dans l'instant et retrouver les sens du goût, de l'odorat, de la vue, de l'audition de quand nous étions petits.
24. C'est à force de fréquenter l'instant que les souvenirs réapparaissent. La vitre se nettoie et on revoit des scènes de notre jeunesse, elles remontent à notre mémoire de plus en plus loin et on ne peut que constater que le temps est un seul et même continuum. C'est la vérité, c'est la #béatitude.
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The Truth About Children
1. #Jesus said that if you wanted to win the #Kingdom, you had to be like little children. Now, little children are, of course, children under the age of seven. From the age of seven, the age of reason, #concepts, the #mind; curiosity, the desire for emancipation, #vanity begin to take over what makes a little child worthy of the Kingdom. An adult who wants to know the Kingdom would do well to work on rediscovering the child he once was.
2. It's not about being like little children under the age of seven. It's a question of finding the little child we once were, because in fact, all adults are former children.
The Child We Were
3. Has the child we were been erased by the passing days? No, the being we were from birth until after the age of seven, we still are. It's just that, as we've grown older, we've lost ourselves along the way.
4. Who was I when I was twenty? Who was I when I was forty? Who was I when I was fifty? Who am I now that I'm over sixty? Am I no longer the same person?
5. If I'm the same person. The soul is the same, and to find the child I was, it's not so complicated. When I meditate on the #HolyName, I rediscover the young man who meditated in the Cher, in Berry, in Menetou-salon (France), and who spent ten hours every day in formal #meditation, who, when the time came to meditate, was seized with a frenzy, a mad desire.
Meditation
6. I'd climb the miller's ladder to the attic door and the second ladder to the Platform, which hung between two farms, to sit on a zafu and meditate. I was off on a long meditation. When I sat down, there was no time limit. I had nothing to do. I just meditated.
7. When I meditate, even today, I'm the same person who meditated at the ashram in India. I'm the same person as the homeless young man who meditated on a bench at night in Paris.
8. Today, exactly the same thing happens: after a few moments, when I let myself be rocked by the swing of the breath, when I hear the breath of the Holy-Name, I get a taste of the moment.
Memories Of The Present
9. This #instant is the same as when I was a child, sitting at the foot of the trees and watching the light play in the foliage of the oaks, on the royal ferns and the patches of light made like an impressionist painting on the ground.
10. There was the scent of humus, fern, bark, resin and the lapping of the stream nearby, which I knew. It flowed in swift little ripples over the colored pebbles at the bottom, almost like a fairy tale. There were little transparent fish and the water was drinkable.
11. It wasn't even a river, just a little stream we'd walk across and fill our buckets in, when the well ran out of water. I was a child in a state of #plenitude, fulfillment, #serenity, joy without reason and #bliss.
Today's Moment
12. It's the same now. It's the same as when I was twenty, thirty or forty. It hasn't changed. It's the same me, the same moment. It's the same me in the same instant, the same identity, and that identity is the #soul, it's me, since we are fundamentally the soul.
13. We are not only the soul, we are also our thoughts, our #learnedknowledge. We are our memories. We are our personality, the personality forged by the #gunas, by their influences and by the various digestions of the different traumas or #happinesses we've gone through in our existence and which have left their mark.
14. These traces, these memories, these things that obscure the inner child, they disappear when we are in the Holy-Name, when we meditate on the Holy-Name, when we surrender to it, and trust it, when we have no doubts about ourselves, about its power, about its #virtue. We settle into his virtue without a doubt. We just practice the technique as best we can, without expecting anything.
15. When we come out of meditation, we've rediscovered the scent, the taste, the sensation of the #present, and it's the same present as before. The way we feel it, apprehend it and receive it, put it in our mouths and savor it, this present moment, this way, is the same now, today, as it was thirty, forty years ago. We haven't changed.
16. The body undoubtedly changes. Time leaves its mark on us. But it's the body, not the soul. The soul dates from before the birth of this body, and endures afterwards. It's never stronger than when it's not subject to the body and the ego.
Our Identity
17. It is a true truth, not a #dogma, it is the soul and we are the soul. We are not only the soul, but we are the soul, essentially the soul.
18. Every time we come back to the soul, we come back to ourselves, we rediscover the #happiness of our childhood, we rediscover the innocence, the joy, the serenity of our childhood. Because in fact it hasn't disappeared. It's just that the #vrttis, the residues of passing time, events, memories, the #residues (#Samskàras) of what we've lived through have made us forget.
18. These traces of the passage of time won't be recorded in the #akashic annals, they'll be recorded in our own annals and they'll cover our inner child, like slabs of limestone covering #jade, but the treasure of jade* is still there, under the different strata, the different layers of limestone.
* "The wise beneath his banal appearance, hides a real treasure, a treasure of Jade." (#TaoTeKing, chapter two, sentence 70)
19. When a stone is found and polished, layer after layer of the limestone that hides the treasure is removed. Over time, the present becomes the past, and when the present becomes the past, when the present evaporates, all that's left is the past, and the past is the limestone surrounding this jade treasure.
20. When we abandon ourselves to the present, we rediscover that perfection, that brilliance, that depth, that beauty of the inner child, that is, of the soul, what! You can be a child, even when you're older, by rediscovering the #truth of Holy-Name consciousness. You're a child with #wisdom.
21. We're still the inner child, the inner child who's grown into a wise man, and that's wonderful, and that's the goal, that's the #goal of life, to live not in sequences that follow one another, devoid of meaning, of continuity, but in a continuum that has meaning, a transcendent reason.
22. If there's a continuum, there's a weft that supports the different periods of our lives, and that weft is us; it's our inner truth. If we find it, we find the unvarnished truth, the real truth, the fundamental truth, because it's what we're made of.
23. This is the purpose of #ThePath, of its #Observance. This is the purpose of meditation, service and satsang; to forget that we were in order to be, to be in the moment and rediscover the senses of taste, smell, sight and hearing of when we were little.
24. It's by frequenting the moment that memories reappear. The glass cleans and we see scenes from our youth again, they come back to our memory further and further back, and we can't help but notice that time is one and the same continuum. This is truth, this is #bliss.
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