English below. À chaque fois que vous revenez au Saint-Nom, vous retrouvez le bonheur de la tendre enfance, son innocence, son insouciance. C'est d'abord subtil, ténu, comme une braise cachée sous la cendre, mais soufflez et la cendre s'envolera, la braise se ravivera et le bonheur grandira.
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The English Satsang Follows the French Text
La braise sous la cendre
1. #Jésus disait qu'il fallait être pareil à un petit enfant pour espérer entrer au Royaume (Matthieu, 19:14). Il parlait de petits enfants, en dessous de sept ans, parce qu'à partir de l'âge de raison, un enfant n'a plus tout à fait les qualités que Jésus estimait capables d'ouvrir les portes du #Royaume automatiquement.
2. On ne doit pas s'efforcer à ressembler à un petit enfant, tenter de faire comme eux, il est question de retrouver le petit enfant qui est encore au fond de nous. Tous les adultes sont d'anciens enfants et l'ancien enfant n'a pas disparu, il a simplement été recouvert des couches que le temps dépose.
3. Celui que nous étions à la naissance, et jusqu'après l'âge de sept ans, nous le sommes toujours aujourd'hui. Avec le temps, on a oublié le temps béni de notre prime enfance, pour autant que l'on ait eu une belle enfance, mais c'est une autre histoire. Vous souvenez-vous de vous, du vous de moins de sept ans ?
L'âme inchangeante
4. Qui j'étais, quand j'avais dix ans, quinze ans ? Qui j'étais, quand j'avais vingt ans, trente ans ? Et ainsi de suite, jusqu'à aujourd'hui ? Qui je suis, aujourd'hui que j'ai presque soixante-dix ans ? Ne suis-je plus la même personne ? Bien sûr que je suis le même ! Pas tout à fait, mais au fond, oui ; je suis le même.
5. L'#âme est la même. Pour retrouver l'enfant que nous fûmes, il nous faut retrouver la conscience d'être l'âme. Quand je médite sur le #SaintNom, je retrouve l'essence de l'âme, je retrouve le jeune homme qui méditait en Inde, en 1975 et celui qui méditait dans une ferme de Menetou-Salon, dans le Berry et encore celui qui méditait, porte de la Chapelle à Paris et tous ceux qui méditaient à Lyon, à Lesperon, dans les Landes, etc.
6. Tous ces gens sont moi, à différentes époques de ma vie, et le Saint-Nom, sa douceur et sa #Grâce sont aujourd'hui semblables à hier et à avant-hier. À chaque fois que je retrouve le Saint-Nom, je retrouve le même Saint-Nom que celui de ma jeunesse, il n'a pas changé et le feeling que j'éprouvais alors n'a pas changé non plus. C'est ainsi qu'en retrouvant le Saint-Nom, je retrouve l'enfant-intérieur.
Le temps éternel
7. Il se passe très exactement la même chose, dans le Saint-Nom, aujourd'hui qu'hier, car le Saint-Nom ne change pas et en nous, quelque chose ne change pas. Ce quelque chose est apparenté au Saint-Nom, ce quelque chose, c'est l'âme, notre âme, la #vérité de qui nous sommes.
8. Le Saint-Nom est ma madeleine de Proust, en vérité et à la différence de Proust, à la recherche du temps perdu, j'ai trouvé un temps qui n'est pas perdu, un temps qui dure et dont la douceur berce mon cœur d'une langueur pas monotone.
9. Ce temps est pareil à celui de quand j'étais petit enfant, que je restais assis au pied d'un arbre, à regarder la lumière du soleil jouer à travers les feuilles des houppiers et dessiner des ronds sur les fougères. L'air sentait le champignon, la terre et la résine, et vibrait du chant des oiseaux. Je ne méditais pas sur le Saint-Nom alors, je ne connaissais pas la #technique, pourtant le Saint-Nom méditait en moi et son bonheur devenait le mien. C'est ça le #bonheur de l'#enfance !
10. Cet état de plénitude, d'accomplissement, de sérénité, d'éternité, de joie sans raison, bref, de #béatitude, c'est le même aujourd'hui comme hier et avant-hier. Ne vous laissez pas enterrer par l'#illusion de l'âge et par le regard des autres.
Le même moi
11. Aujourd'hui, quand je médite sur le Saint-Nom, je suis moi... je suis le même moi que le moi que j'étais avant. Mon corps change et pas toujours pour le mieux, mon visage change, mes idées, mais le moi profond, lui, ne change pas.
12. Les événements de ma vie, les péripéties de ma vie, les joies, les peines ont disparu, écume des jours. Il ne reste que le fond qui importe le plus. Quand l'anecdotique s'évapore, il ne reste plus que l'essentiel et l'essentiel de la vie, c'est la #vie elle-même et cette vie ne change pas. Le Saint-Nom est cette vie.
13. Prenez conscience de cette vérité : il y a ce qui dure et ce qui passe. Ce qui compte le plus, c'est ce qui dure. Pourquoi voudriez-vous bâtir votre vie sur du sable ? Choisissez entre l'éphémère, le superficiel, l'anecdotique et l'éternel, le profond, l'essentiel. C'est entre vos mains.
14. L'enfant intérieur que vous êtes, au fond, est peut-être caché par le voile des souvenirs parasites, des #concepts vains (pléonasme), comme tous les concepts, ça ne veut pas dire qu'il a disparu. Il est simplement caché, mais ce voile d'illusion, vous pouvez le retirer. Pour faire ça, pour retirer le voile, il y a un moyen : demandez à recevoir la #Révélation, si vous ne l'avez pas déjà reçue, et si vous l'avez reçue, méditez sur le Saint-Nom et observez les #piliers de l'#agya.
15. Retrouvez le goût du présent et voyez : le présent de maintenant est le même que le présent d'avant ! En vérité, nous ne changeons pas. Le corps change, le mental aussi, mais nous, le vrai, lui, ne change pas.
16. Le temps laisse des traces sur nous, mais ces traces ne changent pas le fond. Sur une ardoise, quand vous écrivez à la craie, ça ne change pas l'ardoise ! Passez l'éponge, et les écrits sont effacés. L'éponge, ici, c'est la méditation sur le Saint-Nom. Une fois les traces disparues, il reste l'essentiel.
17. À chaque fois que vous revenez au Saint-Nom, vous retrouvez le bonheur de la tendre enfance, son innocence, son insouciance. C'est d'abord subtil, ténu, comme une braise cachée sous la cendre, mais soufflez et la cendre s'envolera, la braise se ravivera et le bonheur grandira.
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The Embers Under The Ashes
1. #Jesus said that you had to be like a little child to hope to enter the Kingdom (Matthew, 19:14). He was talking about little children, under the age of seven, because from the age of reason onwards, a child no longer has quite the qualities Jesus considered capable of automatically opening the gates of the #Kingdom.
2. It's not a question of striving to be like a little child, of trying to be like them, it's a question of rediscovering the little child that's still deep inside us. All adults are former children, and the former child hasn't disappeared, it's simply been covered over by the layers that time lays down.
3. The child we were at birth, and until after the age of seven, we still are today. Over time, we've forgotten the blessed time of our early childhood, provided we had a good childhood, but that's another story. Do you remember yourself, the you who was less than seven years old?
The Unchanging Soul
4. Who was I when I was ten, fifteen? Who was I when I was twenty, thirty? And so on, until today? Who am I, now that I'm almost seventy? Am I no longer the same person? Of course I'm the same person! Not quite, but deep down, yes; I'm the same.
5. The #soul is the same. To rediscover the child we once were, we need to rediscover the awareness of being the soul. When I meditate on the #HolyName, I rediscover the essence of the soul, I rediscover the young man who meditated in India in 1975, and the one who meditated on a farm in Menetou-Salon, in the Berry region (France), and the one who meditated at Porte de la Chapelle in Paris, and all those who meditated in Lyon, Lesperon, in the Landes region (France), and so on.
6. All these people are me, at different times in my life, and the Holy-Name, its gentleness and its #Grace are the same today as they were yesterday and the day before. Every time I find the Holy-Name, I find the same Holy-Name I found when I was young, it hasn't changed, and the feeling I had then hasn't changed either. In this way, when I rediscover the Holy-Name, I rediscover my inner child.
Eternal Time
7. Exactly the same thing is happening in the Holy-Name today as yesterday, because the Holy-Name doesn't change, and within us, something doesn't change. This something is related to the Holy-Name, this something is the soul, our soul, the #truth of who we are.
8. The Holy-Name is my "madeleine de Proust", in truth and unlike Proust, in the search for lost time, I have found a time that is not lost, a time that lasts and whose sweetness lulls my heart into a languor that is not monotonous.
9. This time is the same as when I was a little child, sitting at the foot of a tree, watching the sunlight play through the leaves of the boughs and draw circles on the ferns. The air smelled of mushrooms, earth and resin, and vibrated with birdsong. I didn't meditate on the Holy-Name then, I didn't know the #technique, yet the Holy-Name meditated in me and his happiness became mine. That's the #happiness of #childhood!
10. This state of plenitude, fulfillment, serenity, eternity, joy without reason, in short, #bliss, is the same today as it was yesterday and the day before. Don't let yourself be buried by the #illusion of age and by the gaze of others.
The Same Me
11. Today, when I meditate on the Holy-Name, I am me... I am the same me as the me I was before. My body changes, and not always for the better, my face changes, my ideas change, but the deeper me doesn't change.
12. The events of my life, the ups and downs of my life, the joys, the sorrows have disappeared, the foam of the days. All that's left is the substance that matters most. When the anecdotal evaporates, all that's left is the essential, and the essential of life is #life itself, and this life doesn't change. The Holy-Name is that life.
13. Be aware of this truth: there is what lasts and what passes. What matters most is what lasts. Why would you want to build your life on sand? Choose between the ephemeral, the superficial, the anecdotal and the eternal, the profound, the essential. It's up to you.
14. The inner child that you are, deep down, may be hidden by the veil of parasitic memories, of vain #concepts (pleonasm), like all concepts, but that doesn't mean it's gone. It's simply hidden, but you can remove this veil of illusion. To do this, to remove the veil, there's a way: ask to receive the #Revelation, if you haven't already received it, and if you have, meditate on the Holy-Name and observe the #pillars of the #agya.
15. Rediscover the taste of the present and see: the present of now is the same as the present of before! The truth is, we don't change. The body changes, the mind changes, but the real us doesn't change.
16. Time leaves traces on us, but these traces don't change the background. When you write on a slate with chalk, it doesn't change the slate! Pass the sponge over it, and the writing is erased. The sponge here is meditation on the Holy Name. Once the traces have disappeared, the essential remains.
17. Each time you return to the Holy-Name, you rediscover the happiness of tender childhood, its innocence, its carefreeness. At first it's subtle, tenuous, like an ember hidden under ashes, but blow and the ashes fly away, the embers rekindle and the happiness grows.
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