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English below. Deux pièges nous sont tendus sur La Voie. Ces deux pièges sont la souffrance et le bonheur. La souffrance est fille du péché, de la négligence, du manque de vigilance. Le bonheur est un piège parce que l'on peut confondre le bonheur avec la conscience de la béatitude et s'en contenter, perdre sa vigilance et s'éloigner du Saint-Nom.

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Deux pièges sur La Voie, le bonheur et la souffrance

 

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 English below

 L'accueil du blog

 

Les deux pièges

 

1. Deux #pièges nous sont tendus sur #LaVoie. Ces deux pièges sont la #souffrance* et le #bonheur. La souffrance est fille du #péché**, de la #négligence, du manque de #vigilance***. #Observant de La Voie, on s'écarte un peu du #SaintNom, de l'#agya****, d'abord très peu et puis, si l'on n'est pas vigilant, de plus en plus. Bientôt, sans vraiment s'en apercevoir, on se trouve dans la #confusion, puis de la souffrance du manque de #béatitude. Il suffit alors de s'en apercevoir et de revenir au Saint-Nom pour retrouver la #paix.

 

* #Dukkha, la douleur inhérente à l'#incarnation.

 

** Le péché est, en vérité, l'éloignement de Dieu. Ici, il ne s'agit pas du péché dans le sens de la #religion, comme de tuer un #Homme, de voler, de désirer une femme mariée, de mentir, etc.

 

*** Ne pas être vigilant à propos de la posture de notre #conscience.

 

**** Mot hindi signifiant : « commandement ». C'est le nom de la #sadhana de La Voie. Le mot #sanskrit « sadhana », signifie : « ce qu'il faut faire » et désigne l'ensemble des pratiques et des recommandations d'une voie spirituelle (#màrga).

 

2. Le Saint-Nom, sa #vertu* est en nous. Ainsi, même très éloignés, nous ne sommes pas éloignés de nous-mêmes, ainsi, il n'est pas besoin de faire des efforts insurmontables pour revenir à lui. Il suffit de le vouloir, puis de le faire.

 

* Ici, le mot vertu désigne les propriétés, le pouvoir du Saint-Nom.

 

Bonheur et souffrance

 

3. Le bonheur est un autre piège, parce que l'on peut confondre le bonheur avec la conscience de la béatitude et s'en contenter, perdre sa vigilance et s'éloigner du Saint-Nom. Il y a bonheur et #bonheur. Le bonheur de #vivre, la satisfaction, l'#amour partagé avec une autre personne, pour aussi merveilleux qu'il soit, n'est pas la béatitude du Saint-Nom.

 

4. Le #but de la vie n'est pas le bonheur, même si le bonheur est une bonne chose. Le but de la vie est de vivre en conscience. De quelle conscience est-il question ici ? Il est question de la conscience de la béatitude, de la #Grâce, de l'#harmonie fondamentale du #Tout (#Tao, pour #LaoTseu).

 

5. La souffrance n'est pas une #punition, elle est le signal que quelque chose ne va pas dans sa vie, comme une rage de dents est le signal qu'il faut se rendre chez le dentiste. Je parle ici de #dukkha, la souffrance chronique de l'incarnation, de l'#impermanence, pas celle du deuil, de l'injustice subie ni d'une blessure ou d'une grave maladie. Comme il y a bonheur et bonheur, connaissances et connaissance, il y a souffrance et souffrance.

 

6. Une fois que nous ne souffrons plus, devons-nous cesser de pratiquer, d'observer l'agya, d'être vigilants ? Non, car la souffrance n'est pas morte, nous nous en sommes juste éloignés. Nous y retournons dès que nous cessons d'être vigilants.

 

7. Quand nous sommes tombés dans le péché, que nous nous sommes éloignés de #Dieu*, quand nous y revenons, il n'y a pas à recommencer de zéro. Il y a un effet « cliquet » et, quand nous nous relevons, que nous recommençons l'#Observance, nous revenons à la #Réalisation où nous étions avant de tomber.

 

* Ici, il ne s'agit pas du Dieu #anthropomorphe des #religions, mais plutôt du « Tao ». Petite précision : La Voie n'est pas #taoïste, si Lao-Tseu était un #maître éveillé de La Voie et le Tao-Te-King bien traduit un de ses livres. Lao-Tseu n'était pas taoïste.

 

La vigilance

 

8. Pour éviter ces deux pièges, vous devez être vigilant. Un autre ancien maître éveillé de La Voie, qu'il nommait « #Dharma », le buddha Gautama #Siddhartha, a dit, à propos de la vigilance : « La vigilance est la voie de la conscience juste, la négligence celle vers la mort. Le vigilant ne mourra pas, le négligent est comme déjà mort. » (#Dhammapada, 21)

 

9. « Par la constance, la vigilance, la discipline et le contrôle de soi, que le vigilant fasse pour lui-même une île, un refuge qu’aucun flot ne pourra submerger. » (Dhammapada, 25)

 

10. « Ne vous abandonnez pas aux penchants nonchalants de votre nature. Ne cédez pas au désir. Celui qui médite et reste vigilant connaît la conscience de la béatitude. » (Dhammapada, 27)

 

Bhakti

 

11. Pourquoi observer l'agya, si ce n'est pas pour être heureux ? Parce qu'un bonheur qui viendrait uniquement du fait d'être vivant serait éphémère, car la vie* est éphémère. Il existe un autre horizon au-delà de la #mort et c'est à cet horizon qu'il faut se préparer.

 

* Ici, il s'agit de la vie en tant qu'#existence de celui que nous sommes dans cette incarnation. Il existe « la vie », le principe vital, une des vertus du Saint-Nom. Cette vie-là n'est pas éphémère.

 

12. La qualité de notre motivation pour observer l'agya, définit la qualité de notre Observance, sa profondeur et les bienfaits que nous en retirons. En vérité, il n'y a qu'une motivation qui compte, c'est « #bhakti », la #dévotion.

 

13. Bhakti c'est la #douceur, la #tendresse, la légèreté, la reconnaissance et le sourire intérieur qui s'ouvre dans le haut de la poitrine. La dévotion, c'est la conscience de la Grâce, de sa #Guidance. Quand on y a goûté, on ne sait plus vivre sans. Par contre, quand on n'y a pas goûté, on n'a pas le besoin d'y goûter… c'est dommage ! C'est surtout dommageable.

 

14. #Jésus, un autre ancien maître #éveillé, un #buddha, de La Voie, disait, à ses proches qui repoussaient les petits #enfants qui venaient à lui : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas. En effet, le Royaume appartient à ceux qui sont comme eux » (#Matthieu, 19:14)

 

15. Qu'est-ce que les petits enfants ont qui leur assure la paix du #Royaume* ? Ils ont la simplicité et l'insouciance (dans le meilleur des cas). Bhakti, la dévotion fait de nous des enfants, des enfants de Dieu et, comme les enfants, le dévot est simple et insouciant. L'insouciance vient de la #foi, c'est-à-dire de la #confiance.

 

* Le mot #araméen que Jésus utilisait pour « le Royaume » est « #malkut ». Malkut ne fait pas référence à une zone géographique ou à un royaume, ni aux personnes qui y habitent, mais plutôt à l'activité du roi lui-même, à l'exercice de son pouvoir. Ce Roi est Dieu et son pouvoir est sa #volonté, son #dessein. Lao-Tseu, pour parler de ce pouvoir de Dieu ou « malkut » en araméen, disait : « la vertu du Tao ». Logos, en Grec, était en araméen « malkut ».

 

Le mot « vertu » fait ici référence aux propriétés du Tao, à ses pouvoirs. Dans les premiers versets de Jean, il est question de la « Parole » qui était avec Dieu, qui était Dieu. Cette traduction du grec est erronée : le mot « #logos » ne signifie pas seulement « Parole », il veut aussi dire : « volonté », « dessein ». On revient ainsi au mot « malkut », utilisé par Jésus pour dire « Royaume ». Il ne parlait pas du « Royaume des cieux », en vérité. Les rédacteurs tardifs des évangiles ont ajouté « des cieux », au mort « Royaume ».

 

Le champ

 

16. « Comprenant cela clairement, le vigilant se réjouit dans la vigilance et se délecte dans le champ des aryas*. » (Dhammapada, 22)

 

* Métaphore du paradis. Le mot « #arya », signifiant « noble », ne désigne pas seulement l'ethnie de Siddhartha mais, en Pali et, pour le #bouddhisme, il désigne aussi l'équivalent des #saints #chrétiens. C'est pour cela qu'ici, il prend un « s » au pluriel.

 

17. Un ancien maître éveillé de La Voie parlait du « #champ » et du « connaissant du champ ». Dans le livre qui en parle, une #Upanishad, le champ est le « milieu » où se vit l'Observance (de l'agya ou Dharma), la dévotion. Ce milieu est l'incarnation, avec tout ce qui la compose, et la Grâce.

 

18. « L'ensemble des cinq grands éléments*, du faux-ego, de l'intelligence, du non manifesté, des dix organes des sens, du mental et des cinq objets des sens**, puis le désir et l'aversion, la joie et la peine, les signes de la vie et la foi, tels sont, en bref, le champ*** et ce qui résulte des interactions de ses éléments constituants. » ( #Bhagavadgîtopanishad, 11 :14)

 

* Le « #mahabhuta » ; la terre, l'eau, le feu, le vent et l'espace.

 

** Cinq organes de perception, le nez, la langue, les yeux, la peau et les oreilles, et cinq d'action, à savoir la bouche, les jambes, les bras, l'anus et les organes génitaux. Au-delà des sens se trouve encore le mental, qu'on appelle aussi le sens interne ou onzième sens. Cinq objets des sens : les objets olfactifs, gustatifs, visuels, tactiles et sonores.

 

*** L'ensemble de ces vingt-quatre éléments constitue ce qu'on appelle le champ d'action, qui est un grand ensemble dont les éléments interagissent. C'est vraiment le paradigme existentiel du dévot.

 

A ces éléments s'ajoutent le #désir et l'aversion, ainsi que le plaisir et la souffrance, qui sont les manifestations des cinq grands éléments du corps grossier, les produits de leurs interactions. Les signes de la vie, quant à eux, que représentent la conscience et la conviction, sont des manifestations du corps subtil, lequel se compose des éléments subtils que sont le #mental, l'intelligence et le #fauxego, et qui sont également inclus dans le champ d'action.

 

L'intelligence est la part la plus subtile du mental, capable d'envisager le domaine spirituel.

 

19. Une existence passée à simplement vivre, sans bhakti, est une existence à laquelle il manque l'essentiel. Nous ne sommes pas uniquement le corps physique ni le mental : nous sommes essentiellement l'âme et l'âme a besoin de bhakti.

 

 

Si vous avez des questions, posez-les ici : lavoie.eu@gmail.com

 

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Les boutons de partage sont à la suite de la traduction.

 

The Two Traps

 

1. Two #traps are set for us on #ThePath. These two traps are #suffering* and #happiness. Suffering is the daughter of #sin**, #neglect, lack of #vigilance***. As an #Observer of The Path, we stray a little from the #HolyName, from the #agya****, at first very little and then, if we're not vigilant, more and more. Soon, without really noticing it, we find ourselves in #confusion, then suffering from the lack of #bliss. All you have to do is realize this and return to the Holy-Name to regain #peace.

 

* #Dukkha, the pain inherent in #incarnation.

 

** Sin is, in truth, estrangement from God. Here, we're not talking about sin in the #religion sense, such as killing a #Man, stealing, lusting after a married woman, lying, etc.

 

*** Not being vigilant about the posture of our #consciousness.

 

**** Hindi word meaning "commandment". It is the name of the #sadhana of The Path. The #sanskrit word "sadhana" means "what to do" and designates the set of practices and recommendations of a spiritual path (#màrga).

 

2. The Holy-Name, his #virtue*, is within us. So, even if we're far away, we're not far from ourselves, so we don't need to make insurmountable efforts to come back to him. All we have to do is want to, and then do it.

 

* Here, the word virtue refers to the properties and power of the Holy-Name.

 

Happiness and Suffering

 

3. Happiness is another trap, because we can confuse happiness with the consciousness of bliss and be content with that, lose our vigilance and drift away from the Holy-Name. There is happiness and #happiness. The happiness of #living, the satisfaction, the #love shared with another person, however wonderful it may be, is not the beatitude of the Holy-Name.

 

4. The #goal of life is not happiness, even if happiness is a good thing. The purpose of life is to live in consciousness. What consciousness are we talking about here? It's about consciousnesss of bliss, of #Grace, of the fundamental #harmony of the #Whole (#Tao, for #LaoTzu).

 

5. Suffering is not a #punishment, it is the signal that something is wrong in one's life, just as a toothache is the signal to go to the dentist. I'm talking here about #dukkha, the chronic suffering of incarnation, of #impermanence, not that of grief, of injustice suffered or of injury or serious illness. Just as there is happiness and happiness, knowledge and knowledge, there is suffering and suffering.

 

6. Once we're no longer suffering, do we have to stop practicing, observing agya, being vigilant? No, because suffering isn't dead, we've just moved away from it. We return to it as soon as we stop being vigilant.

 

7. When we've fallen into sin, when we've wandered away from #God*, when we come back to it, there's no need to start from scratch. There's a "ratchet" effect and, when we get back up, start #Observance again, we return to the #Realization where we were before we fell.

 

* Here, we're not talking about the #anthropomorphic God of the #religions, but rather about the "Tao". Small clarification: The Path is not #Taoist, if Lao-tzu was an #awakened #master of The Path and the Tao-Te-King well translated one of his books. Lao-tzu was not a Taoist.

 

Vigilance

 

8. To avoid these two pitfalls, you must be vigilant. Another ancient awakened master of The Path, whom he called "#Dharma", the Gautama Buddha #Siddhartha, said of vigilance: "Vigilance is the way to right consciousness, carelessness the way to death. The vigilant will not die, the negligent is as good as dead already." (#Dhammapada, 21)

 

9. "Through constancy, vigilance, discipline and self-control, let the vigilant make for himself an island, a refuge that no flood can submerge." (Dhammapada, 25)

 

10 "Don't give in to the nonchalant inclinations of your nature. Don't give in to desire. He who meditates and remains vigilant knows the consciousness of bliss." (Dhammapada, 27)

 

Bhakti

 

11. Why observe agya if not to be happy? Because happiness derived solely from being alive would be ephemeral, because life* is ephemeral. There is another horizon beyond #death, and it's this horizon that we need to prepare for.

 

* Here, we're talking about life as #existence of who we are in this incarnation. There is "life", the vital principle, one of the virtues of the Holy-Name. This life is not ephemeral.

 

12. The quality of our motivation to observe agya, defines the quality of our Observance, its depth and the benefits we derive from it. In truth, there is only one motivation that counts, and that is "#bhakti", #devotion.

 

13. Bhakti is #softness, #tenderness, lightness, gratitude and the inner smile that opens in the upper chest. Devotion is consciousness of Grace, of its #Guidance. Once you've tasted it, you can't live without it. On the other hand, when you haven't tasted it, you don't need to… which is a shame! Above all, it's a shame.

 

14. #Jesus, another ancient #awakened master, a #buddha, of The Path, said, to those close to him who repelled the little #children who came to him: "Let the children come to me, do not hinder them. For the Kingdom belongs to those who are like them" (Matthew 19:14).

 

15. What do little children have that ensures the peace of the #Kingdom*? They have simplicity and carefreeness (at their best). Bhakti, devotion makes us children, children of God and, like children, the devotee is simple and carefree. Carelessness comes from #faith, i.e. #trust.

 

* The #Aramaic word Jesus used for "the Kingdom" is "#malkut". Malkut does not refer to a geographical area or kingdom, nor to the people who live there, but rather to the activity of the king himself, to the exercise of his power. This King is God, and his power is his #will, his #purpose. Lao-tzu spoke of this power of God, or "malkut" in Aramaic, as "the virtue of the Tao". Logos, in Greek, was "malkut" in Aramaic.

 

The word "virtue" here refers to the properties of the Tao, its powers. In the first verses of John, we read of the "Parole" that was with God, that was God. This is a mistranslation of the Greek: the word "#logos" doesn't just mean "Parole", it also means "will", "purpose". This brings us back to the word "malkut", which Jesus used to mean "Kingdom". In truth, he wasn't talking about the "Kingdom of Heaven". The late writers of the Gospels added "of heaven" to the word "Kingdom".

 

The Field

 

16. "Understanding this clearly, the vigilant rejoices in vigilance and delights in the field of aryas*." (Dhammapada, 22)

 

* Metaphor for paradise. The word "#arya", meaning "noble", refers not only to Siddhartha's ethnic group, but also, in Pali and in #Buddhism, to the equivalent of Christian #saints. That's why, here, it takes an "s" in the plural.

 

17. An ancient awakened master of The Path spoke of the "#field" and the "knower of the field". In the book that talks about it, an #Upanishad, the field is the "milieu" where Observance (of agya or Dharma), devotion, is lived. This milieu is the incarnation, with all its components, and Grace.

 

18. "The aggregate of the five great elements*, the false ego, intelligence, the unmanifested, the ten sense organs, the mind and the five sense objects**, then desire and aversion, joy and sorrow, the signs of life and faith, such, in short, is the field*** and what results from the interactions of its constituent elements." ( #Bhagavadgîtopanishad, 11 :14 )

 

* The "#mahabhuta"; earth, water, fire, wind and space.

 

** Five organs of perception - nose, tongue, eyes, skin and ears - and five organs of action - mouth, legs, arms, anus and genitals. Beyond the senses lies the mind, also known as the inner sense or eleventh sense. Five sense objects: olfactory, gustatory, visual, tactile and sonic.

 

*** Together, these twenty-four elements constitute what is known as the field of action, which is a large whole whose elements interact. This is truly the devotee's existential paradigm.

 

To these elements are added #desire and aversion, as well as pleasure and suffering, which are manifestations of the five great elements of the gross body, the products of their interactions. The signs of life, on the other hand, represented by consciousness and conviction, are manifestations of the subtle body, which is made up of the subtle elements #mind, intelligence and #FalseEgo, and which are also included in the field of action.

 

Intelligence is the most subtle part of the mind, capable of contemplating the spiritual realm.

 

19. An existence spent simply living, without bhakti, is an existence that lacks the essential. We are not just the physical body or the mind: we are essentially the soul, and the soul needs bhakti.

 

If you have any questions, please post them here: lavoie.eu@gmail.com.

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