English below. Absorbé dans le service, l'initié pratiquant la vraie voie a son séjour dans l'Unité et, renonçant aux fruits de ses actes, il s’affranchit du cycle des incarnations, libre de toute souffrance. Quand ton esprit aura traversé le mur de l'illusion, tu connaîtras le détachement.
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Le fruit de nos actes
1. Pour parler de #LaVoie, pour parler de #Dieu, pour parler du #Tao, pour parler du #Royaume*, je dis que c’est l’#harmoniefondamentale. Il y a toutes sortes d’#harmonies, en #musique, en art graphique, celle d’un couple et en guitare, il y a les #harmoniques. L’harmonie fondamentale, c’est la première harmonie, mère de toutes les autres, et elle est parfaite.
* C’est la même chose : le « Tao », avec un « T » majuscule, c’est le Tout, autrement dit le Royaume et son roi, Dieu. Le « tao » avec un « t » minuscule, c’est le chemin, la voie qui mène à Dieu.
2. Si l’harmonie fondamentale était un tout petit peu moins #parfaite, elle serait #imparfaite et tout s’écroulerait. La Voie, comme l’harmonie, est parfaite. Quand je parle de La Voie, je veux dire la #sadhana*, son #agya**.
* Mot #sanskrit signifiant : « ce qu’il faut faire » et désignant l’ensemble des pratiques d’une voie spirituelle (#màrga). Le #buddha (#eveille) Gautama Siddhartha disait : « Dharma ». Dans le #Dharma de ce buddha était intégré le #maitre et la communauté (#sangha) des moines (#bikkhus).
** Mot #hindi signifiant : « #commandement ».
3. Aucune des trois pratiques de l’agya, le #service, le #satsang et la #méditation, ne peut se pratiquer seule, elles forment un tout cohérent et sont complémentaires. Cet ensemble de pratiques est harmonieux.
La liberté
4. Sur La Voie, il est question du service et du #librearbitre, qui est la #liberte de choisir le #bien ou le #mal. Le #Pere veut bien tuer le veau gras pour fêter le retour de son fils prodigue (#Luc 15:11-32), à condition que ce fils revienne de sa propre initiative. S’il lui fallait le ramener de force, il ne tuerait pas le veau gras.
5. Cette liberté est la seule que nous ayons. Je sais que les #Hommes occidentaux parlent beaucoup de leurs libertés, mais ils parlent d’une #chimere : la liberté n’existe pas hormis celle dont je viens de vous parler. Si vous réfléchissez bien, vous constaterez que j’ai raison.
6. Vous, les #observants, avez la liberté de #pratiquer ou de ne pas pratiquer et cette liberté, vous l’avez à chaque instant. À chaque #respiration, plus particulièrement, à chaque #inspiration, vous avez le choix d’en avoir conscience ou de ne pas en avoir conscience. Vous pouvez être #vigilant* ou distrait.
* Le buddha Siddhartha a parlé de la #vigilance. Le recueil de ses paroles, le #Dhammapada, a tout un chapitre qui lui est consacré.
7. Une #religion particulière prône la crainte de Dieu. Cette religion se trompe : Dieu ne veut forcer personne à faire quoi que ce soit. Dieu n’a pas besoin des Hommes. Dieu veut que l’Homme soit une partie active de son harmonie, et ce, en toute liberté. Il est comme ce père qui fête le retour volontaire de son fils prodigue.
8. Pour ce qui est du service, qui est ce que #LaoTseu appelait #wuwei, le #nonagir, une des trois pratiques de l’agya, je veux vous redire qu’il est de faire les choses en s’en remettant à Dieu. Comment fait-on ça ? En pratiquant la #technique de méditation dite : « du #SaintNom ».
Les fruits des actes
9. La liberté que vous avez, c’est de faire les choses en Dieu ou sans lui. Quand vous faites les choses sans lui, ces actes produisent des fruits, ce que certains nomment le #karma. Quand vous faites les choses en Dieu, vous ne générez pas de karma. C’est la #Grace qui vous offre ses fruits.
10. Après, c’est une question de goût et des goûts et des couleurs, on n’en discute pas. Si vous préférez les fruits de la Grâce, alors faites les choses en Dieu, faites les choses dans le service.
11. Vous pouvez mener votre barque ou monter dans le navire du Saint-Nom. Ce #navire du Saint-Nom est dirigé par Dieu et Dieu connaît le #but, la #destination et le #chemin qui y mène et vous ? Connaissez-vous le but et le chemin qui y mène ?
12. Abandonner les fruits de ses actes est une notion très importante pour les #spiritualites orientales, dont les indiennes. Un buddha en a parlé et on retrouve les traces de cette notion dans un livre, la #BhagavadGita. Ce livre a été traduit de maintes façons, par divers traducteurs et gurus indiens, de telle sorte qu’aucune traduction ne ressemble à une autre.
Abandonner les fruits de ses actes
13. J’ai réécrit la Bhagavad-Gîtâ en cherchant le sens profond de l’enseignement de ce maître oublié, dont on ne se souvient que du surnom : « le noir » ou « #krishna » en sanskrit. Cette traduction, je l’ai titrée : « Le chant de l’éveillé » ou du bienheureux. Vous pouvez la lire ICI.
14. Pour en revenir au #satsang et à l’abandon du fruit de ses actes, je vous propose ma traduction, avec les références du livre classique et du « chant de l’éveillé ou bienheureux » :
15 : « Absorbé dans le service, l'initié pratiquant la vraie voie a son séjour dans l'Unité et, renonçant aux fruits de ses actes, il s’affranchit du cycle des incarnations, libre de toute souffrance. Quand ton esprit aura traversé le mur de l'illusion, tu connaîtras le détachement. Quand tu ne seras plus distrait par les connaissances vaines des livres saints, quand tu seras entièrement tourné vers la réalisation, alors tu seras et resteras dans l'Unité. » (« Le chant de l’éveillé » : 1.11 ou 2:51 à 53 pour la version classique ou « Bhagavad-Gîtâ »).
16. En abandonnant les fruits de nos actes, on se garde ceux de la Grâce. Ces fruits de la Grâce sont bien meilleurs que les fruits que nos seuls mérites peuvent produire. Je le sais, parce que sur La Voie depuis 1975, je l’ai constaté, au début assez timidement, et puis, au fur et à mesure du temps passé dans l’#Observance, avec de plus en plus de précision.
La pratique du service
17. Le non-agir, le #wuwei de Lao-Tseu, le service n’est pas une posture mentale, pas uniquement, c’est avant tout une #pratique : il n’y a pas à y réfléchir, il suffit de pratiquer. Pour savoir comment pratiquer, il est nécessaire de demander à recevoir la #Revelation des #techniques de #meditation. Pour faire ça, je vous ai laissé une adresse mail au bas du satsang.
18 : Le service, c’est #agir en conscience du Saint-Nom.
19. Pour avoir une vie simple, heureuse qui conduit là où il est prévu que nous allions, il faut s’en remettre à Dieu et lui s’occupe du reste. #Jesus ne disait rien d’autre en disant : « Préoccupez-vous en premier du Royaume et tout le reste vous sera donné en plus ». (#Matthieu, 6:33)
20. Ce verset veut dire : « remettez-vous-en à Dieu et tout le reste vous sera donné en plus ». Comment faire ça ? S’en remettre à Dieu n’est pas une posture morale, il y a une technique. Cette technique a de tout temps été enseignée, par des personnes comme celui que l’on surnommait krishna, par #Mahavira, un maître #jaïn, par le buddha Siddhartha, par Lao-Tseu, #Patanjali, #GuruNanak, Jésus et d’autres, connus ou inconnus.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
The fruit of our deeds
1. To speak of #ThePath, to speak of #God, to speak of the #Tao, to speak of the #Kingdom*, I say it's the #fondamentaleharmonie. There are all kinds of #harmonies, in #music, in graphic art, that of a couple and in guitar, there are the #harmonics. Fundamental harmony is the first harmony, the mother of all others, and it's perfect.
* It's all the same: the "Tao", with a capital "T", is the Whole, in other words the Kingdom and its king, God. Tao" with a lower-case "t" is the way, the path that leads to God.
2. If the fundamental harmony were just a little less #perfect, it would be #imperfect and everything would fall apart. The Path, like harmony, is perfect. When I speak of The Path, I mean the #sadhana*, its #agya**.
* An #sanskrit word meaning "what to do" and designating all the practices of a spiritual path (#màrga). The #buddha (#eveille) Gautama Siddhartha used to say: "Dharma". This buddha's #Dharma included the #master and the community (#sangha) of monks (#bikkhus).
** Hindi word meaning "command".
3. None of the three agya practices, #service, #satsang and #meditation, can be practiced alone; they form a coherent whole and are complementary. This set of practices is harmonious.
The Freedom
4. On The Path, it's all about service and #freewill, which is the #freedom to choose #good or #evil. The #Father is willing to kill the fatted calf to celebrate the return of his prodigal son (#Luke 15:11-32), on condition that this son returns on his own initiative. If he had to bring him back by force, he wouldn't kill the fatted calf.
5. This freedom is the only one we have. I know #Westernmen talk a lot about their freedoms, but they're talking about a #chimere: freedom doesn't exist apart from the one I've just told you about. If you think carefully, you'll see that I'm right.
6. You, the #observers, have the freedom to #practice or not to practice and this freedom you have at every moment. With every #breath, more specifically, with every #inspiration, you have the choice to be aware or unaware. You can be #vigilant* or distracted.
* Buddha Siddhartha spoke of #vigilance. The collection of his sayings, the #Dhammapada, has a whole chapter devoted to it.
7. A particular #religion advocates the fear of God. This religion is wrong: God doesn't want to force anyone to do anything. God doesn't need man. God wants man to be an active part of his harmony, and to do so in complete freedom. He is like the father who celebrates the voluntary return of his prodigal son.
8. As for service, which is what #LaoTzu called #wuwei, the #nonaction, one of the three practices of agya, I want to tell you again that it's doing things by relying on God. How do we do this? By practicing the #technique of meditation known as: "of the #HolyName".
The Fruits of Acts
9. The freedom you have is to do things in God or without him. When you do things without him, those acts produce fruit, what some call #karma. When you do things in God, you don't generate karma. It's the #Grace that offers you its fruits.
10. After that, it's a matter of taste, and tastes and colors are not up for discussion. If you prefer the fruits of Grace, then do things in God, do things in service.
11. You can #lead #your #boat or you can #board #the #ship #of #the #HolyName. This #ship of the Holy Name is led by God and God knows the #goal, the #destination and the #path that leads there and you? Do you know the #goal and the #path that leads there?
12. Abandoning the fruits of one's actions is a very important notion for Eastern #spiritualities, including Indian ones. A Buddha spoke of it, and traces of this notion can be found in a book, the #BhagavadGita. This book has been translated in many ways, by various Indian translators and gurus, so that no two translations are alike.
Abandon the Fruits of your Actions
13. I have rewritten the Bhagavad-Gîtâ in search of the deeper meaning of the teachings of this forgotten master, whose nickname is only remembered as "the black one" or "#krishna" in Sanskrit. I've titled this translation "The Song of the Awakened" or "The Blessed". You can read it HERE.
14. To return to the #satsang and the abandonment of the fruit of one's deeds, I offer you my translation, with references to the classic book and the "song of the awakened or blessed":
15: "Absorbed in service, the initiate practicing the true path has his sojourn in Unity and, renouncing the fruits of his deeds, he frees himself from the cycle of incarnations, free from all suffering. When your mind has broken through the wall of illusion, you will experience detachment. When you are no longer distracted by the vain knowledge of holy books, when you are entirely turned towards realization, then you will be and remain in Oneness." ("The Song of the Awakened": 1.11 or 2:51 to 53 for the classical version or "Bhagavad-Gîtâ").
16. By abandoning the fruits of our deeds, we keep for ourselves those of Grace. These fruits of Grace are far better than the fruits our merits alone can produce. I know this, because I've been on The Way since 1975, and I've noticed it, at first rather timidly, and then, as time goes by in #Observance, with more and more precision.
Service Practice
17. Non-action, Lao-tzu's #wuwei, service is not a mental posture, not only, it's above all a #practice: you don't have to think about it, you just have to practice. To find out how to practice, you need to ask to receive the #Revelation of #meditation #techniques. To do this, I've left you an e-mail address at the bottom of the satsang.
18: Service is #acting in Holy-Name consciousness.
19. To have a simple, happy life that leads to where we're meant to go, we have to rely on God and he'll take care of the rest. #Jesus said it best when he said: "Concern yourselves first with the Kingdom, and all the rest will be added to you. (#Matthew, 6:33)
20. This verse means: "Trust in God and everything else will be given to you in addition". How do you do that? Relying on God is not a moral posture, there is a technique. This technique has been taught since time immemorial, by people like the one we called krishna, by #Mahavira, a #jaïn master, by the buddha Siddhartha, by Lao-Tseu, #Patanjali, #GuruNanak, Jesus and others, known and unknown.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com