°Le changeant et l'inchangeant

English below. Depuis toujours existent deux plans, celui de l'éternel et celui de l'éphémère, celui de la profondeur et celui de la surface, celui des circonstances, des événements, des calendriers, des concepts, du mental, et celui hors du temps, de l'espace, des événements, des pensées et des concepts.

La vérité de la nature humaine ne change pas

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Le changeant et l'inchangeant

1. Depuis toujours existent deux plans, celui de l'éternel et celui de l'éphémère, celui de la profondeur et celui de la surface, celui des circonstances, des événements, des calendriers, des concepts, du mental, et celui hors du temps, de l'espace, des événements, des pensées et des concepts.

2. Dans le temps des Hommes, se répètent des cycles, à commencer par celui du samsara, des incarnations, ceux du jour et de la nuit, des saisons, des marées et celui des civilisations.

3. Depuis les débuts de l'humanité organisée en cités, c'est toujours la même chose. Il se passe la même progression, les mêmes événements et la même fin. Pourriez-vous citer une civilisation qui date des débuts, le néolithique, et qui existe encore ?

4. Ce qui change, ce sont les langues, les vêtements, les connaissances, la technologie et l'organisation politique des Hommes. La forme diffère, le fond reste. La nature humaine reste inchangée.

Le bien et le mal

5. Le bien et le mal sont aussi immuables : ce qui était bien au néolithique reste bien encore aujourd'hui. Ce qui était mal au néolithique l'est encore aujourd'hui, malgré les changements des lois, des mœurs et des modes.

6. Quand vous lisez des livres anciens, très anciens (bien traduit), comme le Tao-Te-King, la Bhagavad-Gîtâ, le yogasûtra, le Dhammapada, le Guru Granth Sahib, les Védas, les Upanishad et autres, vous reconnaissez l'Homme d'aujourd'hui.

7. Les wokes ont beau vouloir tout effacer, dire qu'un homme et qu'une femme ne sont plus ce qu'ils sont depuis toujours, qu'ils se sont trompés dans leur alimentation depuis les débuts et que tout se vaut, ils se trompent, pris dans la confusion de leurs esprits (le mental) sans maître.

Des cycles

8. Les grands cycles fondamentaux ne changent pas. Ils ne dépendent pas des Hommes et les Hommes ne peuvent les influencer d'aucune manière, plus encore : ils n'en ont pas conscience.

9. Certaines séquences ont une durée que nous ne pouvons pas envisager, d'autres sont plus courtes : dix mille ans, deux mille ans, mille ans, cent ans, cinquante ans, cinq ans.

10. Les changements de notre quotidien sont souvent imperceptibles, la durée de la vie d'un Homme est si courte que même pris dans la fin d'un cycle, d'une civilisation, un Homme vivant quatre-vingts ans ou cent ans ne s'en aperçoit pas, il peut juste dire : « c'était mieux avant ».

11. Quand un enfant de six ans, devant une crue centennale, dit : « Je n'ai jamais vu ça de toute ma vie ! », c'est l'illustration parfaite des limites de l'Homme. Quand des gens construisent leurs maisons dans le lit majeur d'une rivière, alors que les anciens avaient construit les leurs bien au-dessus, ça montre le peu de cas que l'Homme fait des anciens. Une crue vient tout détruire, et ces gens se désolent, déclarant  : « Nous n'avons jamais vu ça de toute notre vie », comme l'enfant de six ans.

L'immuable

12. Il y a quelque chose qui traverse ces changements sans en être affecté, restant constant, immuable. Ce quelque chose qui ne change pas, c'est la vie, pas l'existence, la vie qui anime tout ce qui est vivant.

13. La vérité de la vie ne change pas en fonction de la perception que nous en avons. Les théories de la physique quantique ne changent rien à l'équation fondamentale qui régit tout. Les Hommes, en vérité, n'ont aucun pouvoir sur la vie.

14. Ils peuvent tuer, faire disparaître des pans entiers de la biodiversité, la vie continue au-delà des formes dans lesquelles elle s'incarne. Nous pouvons tuer un Homme, nous ne pouvons pas tuer son âme. Krishna le dit à Arjuna, dans la Bhagavad-Gîtâ (versets 1.18 à 2.20)*.

* « 2.18. L’âme est indestructible, éternelle et sans mesure ; seuls les corps matériels qu’elle emprunte sont sujets à la destruction. Fort de ce savoir, ô descendant de Bhârata, engage le combat. 2.19. Ignorant celui qui croit que l’âme peut tuer ou être tuée ; le sage, lui, sait bien qu’elle ne tue ni ne meurt. 2.20. L’âme ne connaît ni la naissance ni la mort. Vivante, elle ne cessera jamais d’être. Non née, immortelle, originelle, éternelle, elle n’eut jamais de commencement, et jamais n’aura de fin. Elle ne meurt pas avec le corps. » (Bhagavad-Gîtâ)

15. Ce n'est pas parce que vous niez la vérité que la vérité disparaît. Ce n'est pas parce que vous dites qu'un homme peut être enceint que c'est la vérité. Crier au fascisme ne fait pas de cette idée une vérité.

16. Vous avez le choix de vous attacher à ce qui est immuable, éternel ou de vous attacher à ce qui est éphémère, illusoire. Bâtiriez-vous votre maison sans fondations sur de la vase ? Non, certainement que non. C'est ce que font ceux qui refusent la vérité pour faire de leurs concepts absurdes une vérité. Comment voulez-vous vivre ainsi ?

Vous avez le choix

17. Il y a le plan profond, vrai, éternel, immuable de l'harmonie fondamentale, hors du champ de l'intervention humaine, avec son absurdité, son inconscience, fruit du libre arbitre. Quel est le plan que vous voulez privilégier, dans votre vie ? Choisissez et faites ce qu'il faut pour ça.

18. Si vous pensez que la priorité est de vous rendre utile à quelque chose, qu'il vous faut laisser des traces, pensez que les cimetières sont emplis de gens irremplaçables et qu'il y a une priorité, dans la vie.

19. La priorité, dans la vie, est d'être vivant en pleine conscience et de renforcer, autant que possible, cette conscience afin, le moment venu, et il viendra, de vous fondre dans l'éternité de cette harmonie. Vous pouvez aussi être utile à quelque chose, mais pas au prix de la négligence de ce qui est le plus important.

20. Votre existence est à vous et comme la charité commence par soi-même, commencez par ne pas gâcher ce temps qu'il vous reste à vivre en oubliant l'essentiel.

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

The changing and the Unchanging

1. There have always been two planes, the eternal and the ephemeral, the deep and the surface, the plane of circumstances, events, calendars, concepts and the mind, and the plane outside time, space, events, thoughts and concepts.

2. Human time repeats cycles, starting with samsara, incarnations, day and night, seasons, tides and civilizations.

3. Since the dawn of humanity, organized in cities, it's always been the same. The same progression, the same events and the same end. Can you name an early civilization, the Neolithic, that still exists?

4. What changes are people's languages, clothing, knowledge, technology and political organization. Form differs, substance remains. Human nature remains unchanged.

Good and Evil

5. Good and evil are also unchanging: what was good in the Neolithic remains good today. What was evil in the Neolithic remains evil today, despite changes in laws, mores and fashions.

6. When you read ancient books, very ancient (well translated), such as the Dao-De-Jing, the Bhagavad-Gîtâ, the Yogasûtra, the Dhammapada, the Guru Granth Sahib, the Vedas, the Upanishads and others, you recognize the Man of today.

7. No matter how much the wokes want to erase everything, to say that a man and a woman aren't what they've always been, that they've been mistaken in their diet since the beginning and that everything is equal, they're wrong, caught up in the confusion of their minds without a master.

Cycles

8. The great fundamental cycles do not change. They don't depend on people, and people can't influence them in any way, let alone be aware of them.

9. Some sequences last longer than we can imagine, while others are shorter: ten thousand years, two thousand years, one thousand years, one hundred years, fifty years, five years.

10. The changes in our daily lives are often imperceptible, and the human lifespan is so short that even when caught at the end of a cycle or a civilization, a human being living to be eighty or a hundred years old doesn't notice it, he can only say: "It was better before".

11. When a six-year-old child, faced with a 100-year flood, declares: "I've never seen anything like that in my life", it's a perfect illustration of Man's limitations. When people build their houses in the major bed of a mountain river, when their elders had built theirs well above it, it shows how little regard Man has for the example of his elders. A destructive flood destroys everything, and these people lament, declaring: "We've never seen anything like this in our lives", like the six-year-old child.

The Immutable

12. There's something that goes through these changes unaffected, remaining constant, unchanging. This something that doesn't change is life, not existence, the life that animates all living things.

13. The truth of life doesn't change according to how we perceive it. The theories of quantum physics do not change the fundamental equation that governs everything. Men, in truth, have no power over life.

14. They can kill and wipe out whole swathes of biodiversity, but life goes on beyond the forms in which it is embodied. We can kill a man, but we cannot kill his soul. Krishna says so to Arjuna in the Bhagavad-Gîtâ (verses 1.18 to 2.20)*.

* "2.18. The soul is indestructible, eternal and without measure; only the material bodies it borrows are subject to destruction. Armed with this knowledge, O descendant of Bhârata, engage in combat. 2.19. Ignorant is he who believes that the soul can kill or be killed; the wise man knows that it neither kills nor dies. 2.20. The soul knows neither birth nor death. It is alive and will never cease to be. Unborn, immortal, original, eternal, it never had a beginning, and never will have an end. It does not die with the body." (Bhagavad-Gîtâ)

15. Just because you deny the truth doesn't mean the truth disappears. Just because you say a man can get pregnant doesn't make it true. Shouting fascism doesn't make it true.

16. You have the choice of attaching yourself to that which is immutable, eternal, or to that which is ephemeral, illusory. Would you build your house without foundations on mud? No, of course not. That's what those who reject the truth do in order to turn their absurd concepts into truth. How can you live like that?

The Choice Is Yours

17. There is the deep, true, eternal, unchanging plane of fundamental harmony, beyond the reach of human intervention, with its absurdity, its unconsciousness, the fruit of free will. Which plan do you want to prioritize in your life? Choose and do what it takes.

18. If you think that the priority is to be useful to something, that you need to leave a trace, think that cemeteries are full of irreplaceable people and that there is a priority in life.

19. The priority in life is to be alive in full consciousness, and to strengthen that awareness as much as possible, so that when the time comes - and it will - you can melt into the eternity of that harmony. You can also be useful for something, but not at the cost of neglecting what's most important.

20. Your existence is your own, and since charity begins at home, start by not wasting the time you have left to live by forgetting what's essential.

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com